Rôle du curage des canaux et fossés
Rôle du curage des canaux et fossés
Description des points du débat
"Par curage, on a entendu couramment « des actions d’enlèvement de sédiment, voire de
creusement ou d’élargissement du lit d’un cours d’eau », alors que le terme exact serait, dans ce
cas, plutôt recalibrage. Le curage d’un cours d’eau n’est justifié que pour l’enlèvement des
atterrissements, cette action consistant à débarrasser du lit d’un cours d’eau les éléments
(sédiments, roches, débris végétaux importants, etc.) qui sont à la fois affleurants et gênants pour
l’écoulement de l’eau.
Dans tous les cas, ce type d’interventions mérite d’être réalisé de manière organisée entre l’amont
et l’aval, comme cela a été rappelé dès fin 2023 par circulaire préfectorale. En effet, dès lors qu’on
va au-delà-de l’entretien, elles peuvent avoir des effets négatifs, par exemple en accélérant
l’érosion de berges, ou en reportant l’inondation sur des zones situées en amont ou en aval selon
la configuration du cours d’eau"
Source : Rapport de la mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations
creusement ou d’élargissement du lit d’un cours d’eau », alors que le terme exact serait, dans ce
cas, plutôt recalibrage. Le curage d’un cours d’eau n’est justifié que pour l’enlèvement des
atterrissements, cette action consistant à débarrasser du lit d’un cours d’eau les éléments
(sédiments, roches, débris végétaux importants, etc.) qui sont à la fois affleurants et gênants pour
l’écoulement de l’eau.
Dans tous les cas, ce type d’interventions mérite d’être réalisé de manière organisée entre l’amont
et l’aval, comme cela a été rappelé dès fin 2023 par circulaire préfectorale. En effet, dès lors qu’on
va au-delà-de l’entretien, elles peuvent avoir des effets négatifs, par exemple en accélérant
l’érosion de berges, ou en reportant l’inondation sur des zones situées en amont ou en aval selon
la configuration du cours d’eau"
Source : Rapport de la mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations
Plutôt oui
En zones artificialisées : Il faut curer les canaux et les fossés, ouvrages artificiels, pour permettre à l'eau de s'évacuer vers la mer. - Francis Meilliez. Source Le monde
Attention, besoin de faire des sonar pour comprendre les niveaux d'eau.(Pas forcément, les fonds sont observables par différentes techniques empiriques. Beaucoup d'habitants et usagers de la rivière connaissent parfaitement les hauts fonds et bas fonds, fosses ou radiers. La coopération de chacun de ces acteurs et la mise en commun de leurs connaissances permettraient d'obtenir des informations fiables et bien moins coûteuses ). Les profondeurs de la Canche sont très disparates (Le Symcea dispose d'un sonar de la Canche). A la confluence de la Dordonne/canche par exemple, on observe au sonar peu de fond alors qu'avant ou après il y en a beaucoup. Il faut dès lors s'interoger sur la cause de cette accumulation de sédiment à cet endroit. La Dordonne, durant tous les pics de pluies, déversent des torrents de boues marrons, issus de champs à nus sans haies (culture intensive et récolte tardive) sur les plateaux qui surplombent tout le linéaire de la rivière. Dès Cormont, puis dans tous les villages en aval, la boue dévale. A la confluence, ce torrent vient se heurter à une digue érigée pour les besoins, là encore, de l'agriculture intensive. En effet, elle sert à éviter l'invasion de la marée lors des forts coeficients, la limite de salinisation se trouvant peu ou proue à cet endroit. (Le sel est incompatible avec betteraves, le maïs etc.) Cette digue barre la zone d'expansion naturelle de la Dordonne vers les bas champs. C'est à cet endroit que le limon (qui serait en bien moindre quantité si nos plateaux étaient cultivés de manière appropriée) devrait s'étaler, et alimenter ainsi la pâture dîtes "mouillère" d'un engrais naturel propice aux paturages verdoyant du printemps. Au lieu de cela, la boue s'accumule donc à la confluence de la rivière et du fleuve, dans le lit de la canche, sur une cinquantaine de mètre. Retirer la digue, la reculer, étudier les possibilités d'agricultures respectueuses des zones d'expansion apparaît dès lors être une piste d'action bien plus pertinente qu'un curage couteux et inexorablement répété après chaque hiver.
"
Mais la pratique n’est pas à bannir : les experts insistent sur la nécessité de curer les cours d’eau au cas par cas, selon les régions. Ce sont surtout les cours d'eau très articialisés qui sont concernés, ou situés sur des bassins versant non abrupte.
Par exemple, Jean-Marie Aversenq, directeur du syndicat mixte des rivières de l’Aude (Smmar), compare l’arc méditerranéen au Pas-de-Calais : « Dans notre cas, le curage n’est pas pertinent car nous sommes soumis à des épisodes pluvieux intenses, avec des cumuls sur des temps très courts. Toute la stratégie de protection consiste à ralentir les écoulements, alors que curer des rivières accélère ces écoulements », dit-il.
A partir de cet exemple, on peut émettre l'hypothèse que le courant ressentit davantage lors du second épisode de crue (début 2024) dans les rues St Gengoult et à Neuville, soit directement la conséquence des nombreux travaux opérés sur le canal Bouret, La Nocq, La Canche sur tout le linéaire de Brimeux à Beutin etc... entre mi-novembre 23 et mi-décembre 23. (Retraits d'embacles, de peupliers, restauration de digues du canal, légère ouverture de la voie ferrée libérant le canal bouret etc...) Si l'on peut considérer cette accélération des courants comme un gain de temps pour la décrue, c'est sans prendre en compte les ralentissements naturels, par exemple de la grenouillère à Attin, où la pente de la Canche est faible. De plus, l'ensemble des drains (nocqs, canal, fossés, rejets des bassins de décantation tereos) se trouvant entre le bacon et le bac d'attin, l'eau s'y accumule et menace davantage les villages de la Madeleine, La Caloterie et Attin. Ce n'est qu'à partir de Beutin que La Canche reprend du débit. Aussi tenter de vider le secteur Brimeux Montreuil plus vite en curant les fossés n'apparaît pas efficient. La décrue n'est pas plus rapide et le risque pour l'aval est plus grand. Attention plusieurs facteurs entrent en jeu... Explications non exhaustive.
« Les inondations dans le nord de la France sont des inondations dites ‘de plaine’avec une durée de submersion beaucoup plus lente. L’eau monte plus lentement, mais reste aussi beaucoup plus longtemps, donc le curage des rivières peut être une opportunité pour vidanger plus rapidement les zones inondées », estime-t-il. Localement, plusieurs canaux du Pas-de-Calais sont d’ailleurs régulièrement curés par les Voies navigables de France."
Source : https://www.sudouest.fr/environnement/meteo/intemperies/inondations-le-curage-des-cours-d-eau-une-fausse-bonne-idee-18032432.php
Attention, besoin de faire des sonar pour comprendre les niveaux d'eau.(Pas forcément, les fonds sont observables par différentes techniques empiriques. Beaucoup d'habitants et usagers de la rivière connaissent parfaitement les hauts fonds et bas fonds, fosses ou radiers. La coopération de chacun de ces acteurs et la mise en commun de leurs connaissances permettraient d'obtenir des informations fiables et bien moins coûteuses ). Les profondeurs de la Canche sont très disparates (Le Symcea dispose d'un sonar de la Canche). A la confluence de la Dordonne/canche par exemple, on observe au sonar peu de fond alors qu'avant ou après il y en a beaucoup. Il faut dès lors s'interoger sur la cause de cette accumulation de sédiment à cet endroit. La Dordonne, durant tous les pics de pluies, déversent des torrents de boues marrons, issus de champs à nus sans haies (culture intensive et récolte tardive) sur les plateaux qui surplombent tout le linéaire de la rivière. Dès Cormont, puis dans tous les villages en aval, la boue dévale. A la confluence, ce torrent vient se heurter à une digue érigée pour les besoins, là encore, de l'agriculture intensive. En effet, elle sert à éviter l'invasion de la marée lors des forts coeficients, la limite de salinisation se trouvant peu ou proue à cet endroit. (Le sel est incompatible avec betteraves, le maïs etc.) Cette digue barre la zone d'expansion naturelle de la Dordonne vers les bas champs. C'est à cet endroit que le limon (qui serait en bien moindre quantité si nos plateaux étaient cultivés de manière appropriée) devrait s'étaler, et alimenter ainsi la pâture dîtes "mouillère" d'un engrais naturel propice aux paturages verdoyant du printemps. Au lieu de cela, la boue s'accumule donc à la confluence de la rivière et du fleuve, dans le lit de la canche, sur une cinquantaine de mètre. Retirer la digue, la reculer, étudier les possibilités d'agricultures respectueuses des zones d'expansion apparaît dès lors être une piste d'action bien plus pertinente qu'un curage couteux et inexorablement répété après chaque hiver.
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Mais la pratique n’est pas à bannir : les experts insistent sur la nécessité de curer les cours d’eau au cas par cas, selon les régions. Ce sont surtout les cours d'eau très articialisés qui sont concernés, ou situés sur des bassins versant non abrupte.
Par exemple, Jean-Marie Aversenq, directeur du syndicat mixte des rivières de l’Aude (Smmar), compare l’arc méditerranéen au Pas-de-Calais : « Dans notre cas, le curage n’est pas pertinent car nous sommes soumis à des épisodes pluvieux intenses, avec des cumuls sur des temps très courts. Toute la stratégie de protection consiste à ralentir les écoulements, alors que curer des rivières accélère ces écoulements », dit-il.
A partir de cet exemple, on peut émettre l'hypothèse que le courant ressentit davantage lors du second épisode de crue (début 2024) dans les rues St Gengoult et à Neuville, soit directement la conséquence des nombreux travaux opérés sur le canal Bouret, La Nocq, La Canche sur tout le linéaire de Brimeux à Beutin etc... entre mi-novembre 23 et mi-décembre 23. (Retraits d'embacles, de peupliers, restauration de digues du canal, légère ouverture de la voie ferrée libérant le canal bouret etc...) Si l'on peut considérer cette accélération des courants comme un gain de temps pour la décrue, c'est sans prendre en compte les ralentissements naturels, par exemple de la grenouillère à Attin, où la pente de la Canche est faible. De plus, l'ensemble des drains (nocqs, canal, fossés, rejets des bassins de décantation tereos) se trouvant entre le bacon et le bac d'attin, l'eau s'y accumule et menace davantage les villages de la Madeleine, La Caloterie et Attin. Ce n'est qu'à partir de Beutin que La Canche reprend du débit. Aussi tenter de vider le secteur Brimeux Montreuil plus vite en curant les fossés n'apparaît pas efficient. La décrue n'est pas plus rapide et le risque pour l'aval est plus grand. Attention plusieurs facteurs entrent en jeu... Explications non exhaustive.
« Les inondations dans le nord de la France sont des inondations dites ‘de plaine’avec une durée de submersion beaucoup plus lente. L’eau monte plus lentement, mais reste aussi beaucoup plus longtemps, donc le curage des rivières peut être une opportunité pour vidanger plus rapidement les zones inondées », estime-t-il. Localement, plusieurs canaux du Pas-de-Calais sont d’ailleurs régulièrement curés par les Voies navigables de France."
Source : https://www.sudouest.fr/environnement/meteo/intemperies/inondations-le-curage-des-cours-d-eau-une-fausse-bonne-idee-18032432.php
Plutôt non
Attention aux idées reçues. Curer peut aussi être pire que mieux, selon où, quand et comment c'est fait. Si en zone artificialisée, ça peut faire sens, ailleurs, la nature sait aussi très bien faire les choses, comme l'explique cette vidéo :
"Agnès Boutel, directrice du SmageAa (le syndicat mixte qui gère les milieux aquatiques de l'Aa et ses affluents, entre Coulomby et Watten), distingue :
- les opérations pertinentes dans les zones pentues de la région, "où le curage se fait naturellement, avec la pente",
- les zones les plus plates, où la situation se complique en cas d'inondations.
"Souvent, les gens ont l'impression qu'en retirant les sédiments, on permettra à de plus grands volumes d'eau de s'écouler, mais ce n'est pas le cas", insiste-t-elle.
Pour mieux comprendre cela, Francis Meilliez (géologue, professeur émérite à l'université de Lille et directeur de la Société géologique du Nord), propose "cette expérience que font tous les gamins sur la plage" : "Vous faites d'abord un trou pour faire couler de l'eau. Si vous voulez approfondir ce trou, vous verrez que cela va réactiver l'érosion en amont" et ainsi aggraver le problème, poursuit-il.
Du moins, tant que les sols agricoles alentour seront incapables de mieux retenir les sédiments.
"Nous travaillons avec des agriculteurs pour limiter l'érosion et le ruissellement des sols, et garder les limons sur les parcelles agricoles", explique-t-elle. "Ces dernières années, on a implanté dans le secteur de l'Aa 26 km de haies et de fascines [des sortes de palissades de bois basses faites de fagots maintenus par des pieux] en limite de parcelles pour freiner les ruissellements et retenir les sédiments. Mais il en faudrait peut-être dix fois plus."
Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
"Agnès Boutel, directrice du SmageAa (le syndicat mixte qui gère les milieux aquatiques de l'Aa et ses affluents, entre Coulomby et Watten), distingue :
- les opérations pertinentes dans les zones pentues de la région, "où le curage se fait naturellement, avec la pente",
- les zones les plus plates, où la situation se complique en cas d'inondations.
"Souvent, les gens ont l'impression qu'en retirant les sédiments, on permettra à de plus grands volumes d'eau de s'écouler, mais ce n'est pas le cas", insiste-t-elle.
Pour mieux comprendre cela, Francis Meilliez (géologue, professeur émérite à l'université de Lille et directeur de la Société géologique du Nord), propose "cette expérience que font tous les gamins sur la plage" : "Vous faites d'abord un trou pour faire couler de l'eau. Si vous voulez approfondir ce trou, vous verrez que cela va réactiver l'érosion en amont" et ainsi aggraver le problème, poursuit-il.
- "Les agriculteurs qui voient les cours d'eau en crue sur leurs terres pensent qu'il faut approfondir le lit pour que l'eau qui déborde latéralement reste contenue. Cela peut paraître logique, mais il suffit d'observer pour comprendre que ça ne marche pas comme ça."
Du moins, tant que les sols agricoles alentour seront incapables de mieux retenir les sédiments.
"Nous travaillons avec des agriculteurs pour limiter l'érosion et le ruissellement des sols, et garder les limons sur les parcelles agricoles", explique-t-elle. "Ces dernières années, on a implanté dans le secteur de l'Aa 26 km de haies et de fascines [des sortes de palissades de bois basses faites de fagots maintenus par des pieux] en limite de parcelles pour freiner les ruissellements et retenir les sédiments. Mais il en faudrait peut-être dix fois plus."
Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
Actions proposées
Bien étudier chaque situations en la replaçant dans le bassin versant, et en tenant compte des phénomènes de remontées de nappe, pour déterminer quelles solutions sont à adapter en fonction du contexte et des enjeux.
Comprendre ce qui cause l'arrivée des sédiments, leur éventuelle stagnation et leur évolution dans le temps.
par exemple :
Réfléchir aux impacts immédiats et différés, locaux et globaux d'un curage inutile, mal fait, ou excessif
(ex : chasser l'eau trop vite, c'est à la fois aggraver le risque d'inondation en aval, et à la fois aggraver le risque futur de sécheresse (si on n'a pas laissé à l'eau le temps de percoler vers la nappe)
=> il faut donc anticiper, et se donner les moyens d'éviter/réduire/compenser d'éventuels impacts négatifs (qu'ils soient hydrauliques, sédimentologiques, paysagers et écologiques .. ou sanitaires, ...sanitaires car les sédiments vaseux, sont pauvres en oxygène, et peu exposés aux Ultra-violets du soleil (UV désinfectants), car l'eau est de plus en plus opaque de l'automne au printemps ; cette situation est très propice aux microbes pathogènes. Ces microbes viennent des eaux usées mal épurées, et parfois d'épandages de purin et/ou de lisiers lessivés par des pluies ou pratiqués trop près d'un fossé ou cours d'eau, de cadavres animaux, etc.)
=> attention aux effets d'artificialisation. On a dans les flandres après la vague de remembrement des années 1970 une tendance aux curages fréquents et faits à la pelle à godet (qui par son poids tasse les berges et parfois provoque des éboulements). Pour que toutes les berges soient accessibles on a eu tendance à couper les arbres qui traditionnellement (saules têtards, peupliers et autrefois ormes), qui formaient des ripisylves qui fournissaient du bois et de l'ombre au bétail, et dont les racines fixaient les talus et berges... Les racines de ces arbres décolmataient les sols argileux et limoneux en facilitant la lente percolation de l'eau vers la nappe ou le sol.
=> Ex : attention à la tendance à chenaliser les cours d'eau (un cours d'eau chenalisé est moins long qu'un cours d'eau naturel à méandres, et il contient donc moins d'eau, qui s'écoulera en outre plus vite).
Les cours d'eau naturel s'auto-entretiennent.
Et si leurs berges et abords sont largement enherbés, leur eau sera claire (c'est à dire sans sédiments) presque toute l'année. Un autocurage du cours d'eau a alors lieu.
=> réfléchir aussi au devenir des "boues de curage". En effet, dans nos régions, elles ont très souvent fixé et concentré la majeure partie des pesticides, métaux lourds, métalloïdes, PCB et autres polluants véhiculés par l'eau (polluants principalement apportés par le ruissellement sur les champs, les routes, les sols industriels et autres zones artificialisées, issus d'eaux domestiques et industrielles insufisemment épurées).
Retrouverons nous ces boues et/ou leurs polluants dans le cours d'eau après les prochaines fortes pluies ? ou pire, dans la nappe phréatique ?)
Comprendre ce qui cause l'arrivée des sédiments, leur éventuelle stagnation et leur évolution dans le temps.
par exemple :
- Pourquoi l'eau est elle plus boueuse qu'autrefois ?
- (cette boue sédimente et envase les zones où le courant ralenti)
- dans certaines zones, la Canche est naturellement très profonde.
- curer partout ou trop curer peut être facteur d'érosion régressive (un phénomène autoentretenu).
Réfléchir aux impacts immédiats et différés, locaux et globaux d'un curage inutile, mal fait, ou excessif
(ex : chasser l'eau trop vite, c'est à la fois aggraver le risque d'inondation en aval, et à la fois aggraver le risque futur de sécheresse (si on n'a pas laissé à l'eau le temps de percoler vers la nappe)
=> il faut donc anticiper, et se donner les moyens d'éviter/réduire/compenser d'éventuels impacts négatifs (qu'ils soient hydrauliques, sédimentologiques, paysagers et écologiques .. ou sanitaires, ...sanitaires car les sédiments vaseux, sont pauvres en oxygène, et peu exposés aux Ultra-violets du soleil (UV désinfectants), car l'eau est de plus en plus opaque de l'automne au printemps ; cette situation est très propice aux microbes pathogènes. Ces microbes viennent des eaux usées mal épurées, et parfois d'épandages de purin et/ou de lisiers lessivés par des pluies ou pratiqués trop près d'un fossé ou cours d'eau, de cadavres animaux, etc.)
=> attention aux effets d'artificialisation. On a dans les flandres après la vague de remembrement des années 1970 une tendance aux curages fréquents et faits à la pelle à godet (qui par son poids tasse les berges et parfois provoque des éboulements). Pour que toutes les berges soient accessibles on a eu tendance à couper les arbres qui traditionnellement (saules têtards, peupliers et autrefois ormes), qui formaient des ripisylves qui fournissaient du bois et de l'ombre au bétail, et dont les racines fixaient les talus et berges... Les racines de ces arbres décolmataient les sols argileux et limoneux en facilitant la lente percolation de l'eau vers la nappe ou le sol.
=> Ex : attention à la tendance à chenaliser les cours d'eau (un cours d'eau chenalisé est moins long qu'un cours d'eau naturel à méandres, et il contient donc moins d'eau, qui s'écoulera en outre plus vite).
Les cours d'eau naturel s'auto-entretiennent.
Et si leurs berges et abords sont largement enherbés, leur eau sera claire (c'est à dire sans sédiments) presque toute l'année. Un autocurage du cours d'eau a alors lieu.
=> réfléchir aussi au devenir des "boues de curage". En effet, dans nos régions, elles ont très souvent fixé et concentré la majeure partie des pesticides, métaux lourds, métalloïdes, PCB et autres polluants véhiculés par l'eau (polluants principalement apportés par le ruissellement sur les champs, les routes, les sols industriels et autres zones artificialisées, issus d'eaux domestiques et industrielles insufisemment épurées).
Retrouverons nous ces boues et/ou leurs polluants dans le cours d'eau après les prochaines fortes pluies ? ou pire, dans la nappe phréatique ?)
Actions validées par la préfécture au 13 mai 2024
Actions validées par la préfécture au 13 mai 2024
Porteurs de la proposition
Préféctures et communes
Détail de l'action
Trente-sept opérations ont ou vont commencer dans les territoires formés par la communauté de communes des 7 Vallées (CC7V), l’agglomération des deux baies en Montreuillois (CA2BM) et la communauté de communes du Haut-Pays du Montreuillois (CCHPM). Leur montant se chiffre à plus de 3M€. Parmi les investissements les plus importants, citons les travaux prévus à Neuville-sous-Montreuil pour un total d’1,03M€, à La Calotterie pour 514 000€ ou à Cormont pour 300 000€. Vingt-sept autres dossiers sont en cours d’examen, pour un coût total de 2,8M€. Très grosse opération à Neuville avec le rehaussement des D901 et 126, pour 1,2M€. Le détail des travaux est listé ci-dessous, par intercommunalité.
Article de La Voix du nord
Article de La Voix du nord
Etat de l'action
- Action en cours
- Action validée
Fichier : Travaux_structurants_Canche__version_du_13052024.pdf
Télécharger
Adapter les zones agricoles le long des rivières
Adapter les zones agricoles le long des rivières
Détail de l'action
Exemple ici à Caucourt
Le long de la rivière où les eaux se déversaient : changement du sens des cultures, plantation de haies et d’arbres sur le haut du coteau, cultures d’hiver.
D'après la personne publiant les photos "Des solutions assez simples et faciles à mettre en place avec des résultats très concluants au bout de 5 ans !"
"
Le long de la rivière où les eaux se déversaient : changement du sens des cultures, plantation de haies et d’arbres sur le haut du coteau, cultures d’hiver.
D'après la personne publiant les photos "Des solutions assez simples et faciles à mettre en place avec des résultats très concluants au bout de 5 ans !"
"
Adresse
Caucourt
Agir en amont sur l'érosion et la vie des sols
Agir en amont sur l'érosion et la vie des sols
Détail de l'action
- Agir en amont sur l'érosion des sols, sur la vie des sols.
- Travailler le labour à l'horizontale
- Accompagner d'autres pratiques agricoles
- Question de l'utilisation des terres
- Travailler le labour à l'horizontale
- Accompagner d'autres pratiques agricoles
- Question de l'utilisation des terres
Lien vers un groupe d'échange dédié (Signal, whatsapp, liste mail, etc...)
https://chat.whatsapp.com/GHLv4Dprdgk1u8RcinwKTC
Pourquoi
- Limiter l'érosion des sols- Non infiltration des sols
- Ruissellements
- Permettre l'infiltration
- Eviter les sécheresses
- Restaurer la vie des sols
Comment
- Proposer pour l'été prochain aux agriculteurs de couvrir les sols (inter culture)- Aller à la rencontre des élus, des agriculteurs pour les sensibiliser
- Diffusion du film "Les Paysans, du ciel à la terre"
- Reflexion sur les technologies paysannes (Atelier Paysan)
Qui
- Erosion des sols : Le monde agricole, les élus, les syndicats)- Artificialisation des sols : PLU et citoyens
- Techniciens : Hydrologues, agronomes, forestiers. Tryptique eau, sol, arbre
Quand
- Agir sur du court, moyen et long termeRessources
- "Démembrer le remembrement"- Restaurer les haies
- Stopper l'artificialisation des sols
- AFAFE (Aménagement foncier agricole forestier et environnemental)
- Caissons de rétention
- Fossées : Rendre une perméabilité
- Limiter les drains dans les patures
Expression libre
- La vie des sols permet d'absorber l'eau, même en cas de précipitations extrêmes
- Des sols couverts (beaucoup de vers de terre)
- 1 prairie = 100 mm d'eau absorbée/heure -
AIHEC
Améliorer la coordination des collectivités
Améliorer la coordination des collectivités
Détail de l'action
Améliorer la coordination des collectivités
- Pour l'entretien des fossés / rivières
- La prévention des indondations
- L'optimisation des financements
- Une meilleure communication
Etat de l'action
- Action proposée
Lien vers un groupe d'échange dédié (Signal, whatsapp, liste mail, etc...)
https://chat.whatsapp.com/GpV5XXGP5Tk0cZFc4HvEfL
Pourquoi
- Contradiction des intérêts- Dilution des responsabilités dans l'entretien
- Manque d'optimisation des ressources des budgétaires
- Absence d'écoute de la population sinistrée
- Conflits d'intérêts (par exemple entre agriculteurs et non agriculteurs, entre habitants et usagers, etc)
Comment
- Convaincre les élus de travailler ensemble- Fédérer les collectifs (Ex : CHECA)
- coordination par le CD62 pour sortir des guerres de chapelles ?
Ressources
- Utilisation du GEMAPI- Création d'un comité d'utilisation des ressources
- Commission locale de l'eau (CLE) pour permettre la particiation citoyenne
- Pourquoi l'armée n'est pas venue en aide ?
Expression libre
Veiller à ce que la coordination entre les élus ne soit pas due à du copinage partisan
Vue d'ensemble des différents territoires, différents métiers, différentes casquettes, différents intérêts et structures qui les portent
Veiller à ce que la coordination entre les élus ne soit pas due à du copinage partisan
Vue d'ensemble des différents territoires, différents métiers, différentes casquettes, différents intérêts et structures qui les portent
Aménagement des rivières et des berges
Aménagement des rivières et des berges
Etat de l'action
- Action proposée
Lien vers un groupe d'échange dédié (Signal, whatsapp, liste mail, etc...)
https://chat.whatsapp.com/K6eGDXzTiIf4WPrNHrHiT0
Pourquoi
- Manque d'entretien- Entrave de l'action des communes
- Aménagement de fascines par les riverains
- Manque d'informations sur les droits et les devoirs, notamment des riverains des rivières. Qui peut faire quoi, qui doit faire quoi ?
- Manque de plantations
Quoi
Débordement de la Canche, Dordonne, Course, Witrepin et autres ruisseaux Nock, canal à bouret, bras de BrosneQui
- Les propriétaires- Les communes
- Les communautés d'agglomération
- L'Etat
- Les associations (Ecologie, etc.)
- Le SYMCEA
Quand
- Contacter les mairies régulièrement- Currage des rivières
- Nettoyage des berges(arbres)
- SYMCEA - CA2BM
- Devoir anticiper sur le long terme
Ressources
- Ressources des mairies- Conseils par la police de l'eau
Expression libre
Exemplarité des maires dans leur propriété privée : déboisement, bétonisation de leurs jardins
Retirer l'ancien pont d'Etaples afin de favoriser l'écoulement
Retirer l'ancien pont d'Etaples afin de favoriser l'écoulement
Les questions des personnes
- Est il possible de piéger les rats musqués ?
Atlas sage de la canche
Atlas sage de la canche
Type de ressource
- Etude scientifique
- Méthodologie / guide
Description
Atlas des cartes regroupant les différents enjeux démocratiques de la gestion de l'eau: Economique-Agricole-Environnemental-Administratif...
Auteur
SAGE de la Canche
Fichier : ATLAS_SAGECANCHE_0.pdf
Télécharger
Beaucoup d'études, peu d'action
Beaucoup d'études, peu d'action
Description de la problématique
"Beaucoup d'études mais pas grand chose d'acté". "Beaucoup d'argent dans le conseil, mais pas d'action engagée." "88 études, mais rien de fait. Et cela depuis 30 ans.""
Or pour avoir des moyens ou l'autorisation, il faut des études...
Or pour avoir des moyens ou l'autorisation, il faut des études...
Moyens pour agir
Mettre au jour les enjeux démocratiques, economiques, politiques, éventuels activités de lobbying etc... qui empêchent ou freinent la mise en oeuvre des préconisations. Faire une lecture plus politique du papi, donner à voir les enjeux autour des décisions ou des non décisions prises par les instances engagées dans la gestion de l'eau.
Carte de l'état major de 1820 à 1866
Carte de l'état major de 1820 à 1866
Type de ressource
- Site web ressource
Description
Point d'information :
La brèche sur la digue de la course qui déverse dans Attin s’est formé à un endroit proche où l’on voit un bras dérivé sur la carte d’état major (1820-1866). Il semble être dans la continuité du bras de dérivation créé pour le moulin de la paix faite, actuel Wood shop.
La brèche sur la digue de la course qui déverse dans Attin s’est formé à un endroit proche où l’on voit un bras dérivé sur la carte d’état major (1820-1866). Il semble être dans la continuité du bras de dérivation créé pour le moulin de la paix faite, actuel Wood shop.
CHECA
CHECA
Rôle
Le CHECA, Collectif du haut estuaire, de la Canche et de ses affluents. Ce collectif a pour but de rassembler les bonnes volontés et les bonnes initiatives autour d’un projet commun : lutter efficacement et durablement contre le phénomène des inondations du haut Estuaire de la Canche et de ses affluents . Ce projet doit nous permettre de répondre à cette question : Pourquoi ?
Et ainsi tenter d’y remédier définitivement par tous les moyens. L’enjeu de notre sécurité, de la protection, des habitants et des habitations est la priorité absolue !
De plus, l’avenir de notre belle région ainsi que son rayonnement , au travers le tourisme, les commerces et les entreprises sont directement menacés !
Les dommages collatéraux sont immenses !
Mobilisons nous tous pour un avenir serein et joignez vous à nous !
Et ainsi tenter d’y remédier définitivement par tous les moyens. L’enjeu de notre sécurité, de la protection, des habitants et des habitations est la priorité absolue !
De plus, l’avenir de notre belle région ainsi que son rayonnement , au travers le tourisme, les commerces et les entreprises sont directement menacés !
Les dommages collatéraux sont immenses !
Mobilisons nous tous pour un avenir serein et joignez vous à nous !
Actions
Code des dessèchemens, ou Recueil des règlemens rendus sur cette matière depuis le règne d'Henry IV jusqu'à nos jours ; [...](1807)
Code des dessèchemens, ou Recueil des règlemens rendus sur cette matière depuis le règne d'Henry IV jusqu'à nos jours ; [...](1807)
Type de ressource
- Etude scientifique
- Article de journal
Description
Recueil de l'ensemble des législations ayant eu cours d'Henry 4 à 1807 en matière d'assèchements des sols afin de gagner des terres habitables ou cultivables émergentes avec le retrait des eaux.
Auteur
POTERLET J
Fichier : Code_des_desschemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf
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Collecte de dons à Neuville et répartition auprès des sinistrés
Collecte de dons à Neuville et répartition auprès des sinistrés
Détail de l'action
La mairie de Neuville-sous-Montreuil et l'association, Vivre à Neuville, ont créé une cagnotte au profit des sinistrés de la commune. La commune ne pouvant pas facilement gérer les dons, c'est l'association Vivre à Neuville qui les a géré.
Pour répartir l'argent, il a été décidé d'offrir des cartes cadeaux aux sinistrés
Pour répartir l'argent, il a été décidé d'offrir des cartes cadeaux aux sinistrés
Etat de l'action
- Action réalisée
Collectif de sinistrés d'Attin
Collectif de sinistrés d'Attin
Rôle
Echanger et communiquer auprès des sinistrés. Se mobiliser pour faire avancer le sujet.
Contact : Contacter Xavier pour rejoindre le collectif qui communique par SMS.
Contact : Contacter Xavier pour rejoindre le collectif qui communique par SMS.
Actions
Création Merlon
- Pose pont cadre pour la route et permettre la vidange
- Prévoir l'enrochement adapté (On abaisse pour que ce qui surverse passe, sans raviner. Calcul à faire)
- Remise en état clapet languetif (Voir avec Bruno Maigret/mairie)
- Largeur de la noue à définir (nécessaire pour que les propriétaires puissent utiliser leur pâture)
- Valider l'accord avec les propriétaires Languetif et Cailleux (ces derniers sont en responsabilité si ils ne maintiennent pas les digues, or, si accord de leur part, cette année, les travaux seront pris en charge par la CA2BM). ()Voir avec mairie)
- Retailler fossé parcelle c272
- Prévenir Jean Roger et route boquée pendant les travaux
- Localiser réseau d'eau (Voir avec Bruno Maigret)
Détail du projet (non finalisé)
Remise à niveau des parties affaissées
- Course
- Partie Opdebeck
- Partie aval passerelle
- Berge Opdebeck
Action abreuvoir
- Mise en place d'un exutoire, avec un pont cadre bétonné. Attenion, si ça fuit, ça se ravine, et ensuite c’est de notre responsabilité.
Récupérer des matériaux et les stocker
- Terre, craie, etc...
- Stockage derrière chez Aldi
Camion de gravats pâture renier
- Mettre camion de gravat pour permettre le passage des bêtes
- Refaire une ouverture au moment des grosses marées
- Refermer ensuite
Curage bassin sébastien
- Travaux qui seront réalisés dès que possible, avant l'hiver prochain. La terre sera conservée pour les autres travaux
- Organisation d'un temps d'échange avec le CHECA sur la vision des digues et lit majeur pour la zone d'Attin
- Après les marées d'Avril (le 13) et en lien avec la mairie : vider le marais en ouvrant au niveau de Caloin/Renier, puis remettre le clapet,
- Epi qui avance de 6 m en face du banc brulé entre la porte à galère et la Canche. Prévenir services qui vont curer en avril
- Descendre la Canche en canoe et filmer en Go pro. Informer les services qui feront le curage si l'on identifie des points où il y a des embâcles (pour qu'ils fassent du nettoyage).
- Récupérer Bathymétrie pour analyse collective
- Dire aux particuliers qui ne maintiennent pas les arbres qui tombent dans la Canche
- Se mobiliser pour identifier les embâcles et demander aux propriétaires d'agir et prévenir le Symcea des points (en lien avec la mairie)
A faire CA2BM
Création Merlon
- Pose pont cadre pour la route et permettre la vidange
- Prévoir l'enrochement adapté (On abaisse pour que ce qui surverse passe, sans raviner. Calcul à faire)
- Remise en état clapet languetif (Voir avec Bruno Maigret/mairie)
- Largeur de la noue à définir (nécessaire pour que les propriétaires puissent utiliser leur pâture)
- Valider l'accord avec les propriétaires Languetif et Cailleux (ces derniers sont en responsabilité si ils ne maintiennent pas les digues, or, si accord de leur part, cette année, les travaux seront pris en charge par la CA2BM). ()Voir avec mairie)
- Retailler fossé parcelle c272
- Prévenir Jean Roger et route boquée pendant les travaux
- Localiser réseau d'eau (Voir avec Bruno Maigret)
Détail du projet (non finalisé)
Remise à niveau des parties affaissées
- Course
- Partie Opdebeck
- Partie aval passerelle
- Berge Opdebeck
Action abreuvoir
- Mise en place d'un exutoire, avec un pont cadre bétonné. Attenion, si ça fuit, ça se ravine, et ensuite c’est de notre responsabilité.
A faire Maire
Récupérer des matériaux et les stocker
- Terre, craie, etc...
- Stockage derrière chez Aldi
Camion de gravats pâture renier
- Mettre camion de gravat pour permettre le passage des bêtes
- Refaire une ouverture au moment des grosses marées
- Refermer ensuite
Curage bassin sébastien
- Travaux qui seront réalisés dès que possible, avant l'hiver prochain. La terre sera conservée pour les autres travaux
A faire collectif de sinistrés
- Organisation d'un temps d'échange avec le CHECA sur la vision des digues et lit majeur pour la zone d'Attin
- Après les marées d'Avril (le 13) et en lien avec la mairie : vider le marais en ouvrant au niveau de Caloin/Renier, puis remettre le clapet,
- Epi qui avance de 6 m en face du banc brulé entre la porte à galère et la Canche. Prévenir services qui vont curer en avril
- Descendre la Canche en canoe et filmer en Go pro. Informer les services qui feront le curage si l'on identifie des points où il y a des embâcles (pour qu'ils fassent du nettoyage).
- Récupérer Bathymétrie pour analyse collective
- Dire aux particuliers qui ne maintiennent pas les arbres qui tombent dans la Canche
- Se mobiliser pour identifier les embâcles et demander aux propriétaires d'agir et prévenir le Symcea des points (en lien avec la mairie)
Autres élements
- Sous le pont de Beutin, une étude sera faite pour vérifier la présence d'un ancien pont qui bloquerait l'écoulement
Projet qui nécessiterait l'étude et le PAPI et ne se ferait pas avant 2027/28 d'après Philippe, et permettrait des digues officielles.
Pages liées à Attin :
- Voir les différents points de mesure
- Détail du projet de Merlon (non finalisé)
Autres informations :
- Sous le pont de Beutin, une étude sera faite pour vérifier la présence d'un ancien pont qui bloquerait l'écoulement
Etude de la protection à long terme d'Attin avec des digues officielles
Projet qui nécessiterait l'étude et le PAPI et ne se ferait pas avant 2027/28 d'après Philippe, et permettrait des digues officielles.
Pages liées à Attin :
- Voir les différents points de mesure
- Détail du projet de Merlon (non finalisé)
Adresse
Attin
Compétence de gestion des levée de terre
Compétence de gestion des levée de terre
Description de la problématique
Ce sont des levées de terre actuellement. Or elles ne sont pas reconnues par l'Etat.
Compétences, rôles et responsabilité des différents acteurs institutionnels
Compétences, rôles et responsabilité des différents acteurs institutionnels
Description de la problématique
La répartition des compétences administratives entre les multiples acteurs instiututionnels conduit à l'habituel jeu de "ping-pong" entre les représentants politiques. Il en résulte une grande difficulté pour les citoyens (et/ou les "petits" maires/élus) à pouvoir identifier qui de l'état, de la communauté de commune, du syndicat mixte de gestion des eaux, de l'état ou du département est responsable de tel ou tel problématique liée aux inondations.
Moyens pour agir
A court terme: Le document "papi intention" dispose de plusieurs fiches actions qui synthétisent le rôle de chaque acteurs et les différents financeurs de chaque action. Elles sont cependant parfois peu clair sur le plan opérationnel et peuvent générer le même sentiment de flou dans le mille feuille administratif lorsqu'il faut passer à l'action justement. Nous pouvons lister les problèmes rencontrés par les inondés et s'appuyer sur ces fiches pour identifier les responsables à solliciter, faciliter la compréhension des textes et décrets d'urgence etc... Nous pouvons solliciter les responsables collectivement sur les thématiques touchant un grand nombre de citoyen.
-Refuser tout dialogue en l'absence de l'un ou l'autre des représentants majeurs dans les décisions liées à l'urgence pour éviter de donner au politique la possibilité de se défausser sur l'absent.
A moyen/long terme: Délégation de citoyen (réfléchir aux modalités de représentation citoyenne au préalable) habilitée à réunir les différents décideurs: préfet/président de région/departement/président com-com/président Symcea / maires ) pour un point de situation régulier tout au long de l'épisode de crue.
Auto-formation des citoyens aux enjeux de pouvoirs entre les différents acteurs instituitionnels-- via ateliers-débats?
-Refuser tout dialogue en l'absence de l'un ou l'autre des représentants majeurs dans les décisions liées à l'urgence pour éviter de donner au politique la possibilité de se défausser sur l'absent.
A moyen/long terme: Délégation de citoyen (réfléchir aux modalités de représentation citoyenne au préalable) habilitée à réunir les différents décideurs: préfet/président de région/departement/président com-com/président Symcea / maires ) pour un point de situation régulier tout au long de l'épisode de crue.
Auto-formation des citoyens aux enjeux de pouvoirs entre les différents acteurs instituitionnels-- via ateliers-débats?
Confluence Dordonne - Canche
Confluence Dordonne - Canche
Description du point et analyse complémentaire
Sur la photo, la vue de la confluence de la Dordonne avec la Canche.
A l'endroit où la Dordonne se jette dans la Canche, des digues importantes limiteraient la capacité de la Dordonne à drainer naturellement les limons vers la mer qui proviennent de l'aval et de l'érosion des champs.
D'après un sonar de la Canche, dans cette zone, la Canche est peu profonde du fait de l'importance des limons déposés ici.
Dans la photo ci dessous, à droite, des bas champs qui n'acceptent plus d'eau en cas de forte marée ou fortes pluie grâce à l'importante digue érigée dans le lit majeur de la Canche. A gauche, la Dordonne, une rivière qui peut gonfler fortement en cas de grosses pluies.
La digue de plusieurs mètres de hauts est érigée en rive sud devant la pâture « mouillères » aujourd’hui cultivée et drainée pour cela par un système de nocage qui draine l’eau jusque 200 mètres aval au pont d’Enocq. Très bien entretenu ce système permet culture de blé mais etc… selon année. Ces cultures nécessitent d'ériger des digues afin de contenir l'épandage de la marée, dont la limite de salinisation se situe à cet endroit. Les digues ont également pour effet pervers de contenir l'épandage de la Dordonne gonflée par les pluies et boues des champs à nus ce qui provoque l'accumulation de sédiments sur une centaine de mètres amont et aval de la confluence.
A l'endroit où la Dordonne se jette dans la Canche, des digues importantes limiteraient la capacité de la Dordonne à drainer naturellement les limons vers la mer qui proviennent de l'aval et de l'érosion des champs.
D'après un sonar de la Canche, dans cette zone, la Canche est peu profonde du fait de l'importance des limons déposés ici.
Dans la photo ci dessous, à droite, des bas champs qui n'acceptent plus d'eau en cas de forte marée ou fortes pluie grâce à l'importante digue érigée dans le lit majeur de la Canche. A gauche, la Dordonne, une rivière qui peut gonfler fortement en cas de grosses pluies.
La digue de plusieurs mètres de hauts est érigée en rive sud devant la pâture « mouillères » aujourd’hui cultivée et drainée pour cela par un système de nocage qui draine l’eau jusque 200 mètres aval au pont d’Enocq. Très bien entretenu ce système permet culture de blé mais etc… selon année. Ces cultures nécessitent d'ériger des digues afin de contenir l'épandage de la marée, dont la limite de salinisation se situe à cet endroit. Les digues ont également pour effet pervers de contenir l'épandage de la Dordonne gonflée par les pluies et boues des champs à nus ce qui provoque l'accumulation de sédiments sur une centaine de mètres amont et aval de la confluence.
Date de l'identification du point et de l'image ou vidéo
10.03.2024
Adresse
Enocq
Créer des déversoirs de crue
Créer des déversoirs de crue
Détail de l'action
Dans les zones où c'est possible, avec une négociation financière si ce sont par exemple des zones agricoles ou des paturages, proposer de réaliser de déversoirs de crue (comme cela est réalisé aux pays bas, illustration du reportage France 3 du 28 février sur les inondations dans le pas de Calais)
Etat de l'action
- Action proposée
Créer des infrastructures hydrologiques pour stocker l'eau dans les champs tant que la rivière n'a pas retrouvé son lit
Créer des infrastructures hydrologiques pour stocker l'eau dans les champs tant que la rivière n'a pas retrouvé son lit
Détail de l'action
L'enjeu est simple :
Comment réaliser plus d'ouvrages de ce type et retenir l'eau et la terre des champs en cas de fortes pluies ?
- Retenir l'eau en amont pour la répartir, l'infiltrer.
- Permettre ensuite une évacuation rapide vers la rivière des excédents d'eau, dés que celle-ci aura retrouvé sont lit.
Comment réaliser plus d'ouvrages de ce type et retenir l'eau et la terre des champs en cas de fortes pluies ?
Etat de l'action
- Action proposée
Créer une assemblée citoyenne et scientifique
Créer une assemblée citoyenne et scientifique
Détail de l'action
Créer une assemblée citoyenne et scientifique, de l'amont à l'aval, afin de :
- discuter
- informer
- décider
- discuter
- informer
- décider
Lien vers un groupe d'échange dédié (Signal, whatsapp, liste mail, etc...)
https://chat.whatsapp.com/GNsTyMVYmzk3NIS5BDW2xo
Pourquoi
- Rendre chacun acteur, pas seulement les élus, les institutions.- Besoin d'experts scientifiques indépendants.
- Faire passer l'intérêt général devant les intérêts particuliers ou économiques.
- Nourir l'ignorance.
Comment
- Besoins de financementsQui
- Citoyens du territoire : élus, techniciens, agriculteurs.- Experts Scientifiques hors territoire : hydrologue ou hydrogéologue, agronomes, forestiers, architectes.
Quand
- dès maintenant- caler des rdv réguliers, 1x mois
Ressources
- Avoir acces aux informations Scientifiques de notre territoire.- Création d'une convention citoyennes.
Descriptif des cartes géologiques … 1_50 000 vecteur.pdf
Descriptif des cartes géologiques … 1_50 000 vecteur.pdf
Type de ressource
- Etude scientifique
- Méthodologie / guide
Description
Notice explicative des cartes géologiques ; publié par le BRGM en 2004. Documents techniques, abordables si connaissances préalables.
Auteur
D JANJOU- BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières)
Fichier : Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf
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Détail et analyse fiches action Axe 5 - Réduction de la vulnérabilité des biens et des personnes exposées aux risques d'inondation - cas des particuliers et entreprises-
Détail et analyse fiches action Axe 5 - Réduction de la vulnérabilité des biens et des personnes exposées aux risques d'inondation - cas des particuliers et entreprises-
Type de ressource
- Méthodologie / guide
Description
Les présentes fiches actions font état des engagements prévus par les pouvoirs publics en matière de diagnostic des habitats des particuliers exposés aux risques d'inondations, pour la période 2021_2027. Il ressort de ces documents les éléments suivants:
- Sur l'ensemble du bassin versant de la canche, 4700 habitations sont exposées à un risque moyen d'inondation. Parmi celles-ci 580 habitations sont exposées à une crue fréquente et peuvent alors être inondées à hauteur de 50 cm. Un mètre lors d'une crue moyenne. Pour l'exercice 2021-2027 (6ans), seules 345 habitations sur les 4700 exposées aux risques pourront bénéficier d'un diagnostic par les pouvoirs publics(soit 7,40% des concernées par un risque d'inondation tous degrés d'exposition confondus, ou 60% des concernées par un risque fréquent). Seules 105 habitations pourront être accompagnées dans l'élaboration du plan d'aménagement des travaux et dans l'accompagnement dans les montages de dossiers d'aides aux financements (soit 2,25 % des concernées par un risque d'inondation tous degrés confondus, ou 18% des exposées à un risque fréquent).
- Sur l'ensemble du bassin versant, 720 entreprises sont exposées à un évènement centennal. 110 sont exposées à une crue fréquente à moyenne. L'évaluation des dégats varient entre 100k euros pour une crue fréquente et 500k pour une crue moyenne. Pour l'exercice 21-27, seules 110 entreprises concernées par un évènement fréquents pourront bénéficier d'un diagnostic par les pouvoirs publics(soit 60% des concernées par un épisode fréquent à moyen, 8,33 % des concernées toutes crues confondues). Seules 28% des entreprises pourront être accompagnées dans l'élaboration des plans et montage de dossiers de subventions des travaux. Soit 4,25 % des concernées toutes crues confondues.
- Les actions prévues consistent en:
- Le financement des diagnostics, expertises, aides au montage des dossiers est provisoirement prévu à hauteur de 673000 euros. 523000 euros sont prévus pour les habitants hors secteur CA2BM géré par le symcea (interlocuteur privilégié des habitants hors CA2BM). 150000 euros sont prévus pour les habitants du secteur CA2BM géré par la CA2BM (interlocuteur privilégié CA2BM).
- Le financement des diagnostics, expertises, aides au montage des dossiers est entièrement à la charge des pouvoirs publics. Il est égal pour chaque habitants/propriétaires d'entreprises, que l'on habite hors ou en secteur CA2BM et ceci que ce soit la CA2BM ou le SYMCEA chargé de la mise en oeuvre de la prestation.
- Secteur CA2BM, le financement est assuré à hauteur de 20% CA2BM, 50% Etat, 30%FEDER
- Hors secteur CA2BM: 20% SYMCEA 50% Etat 30% FEDER
- Sur l'ensemble du bassin versant de la canche, 4700 habitations sont exposées à un risque moyen d'inondation. Parmi celles-ci 580 habitations sont exposées à une crue fréquente et peuvent alors être inondées à hauteur de 50 cm. Un mètre lors d'une crue moyenne. Pour l'exercice 2021-2027 (6ans), seules 345 habitations sur les 4700 exposées aux risques pourront bénéficier d'un diagnostic par les pouvoirs publics(soit 7,40% des concernées par un risque d'inondation tous degrés d'exposition confondus, ou 60% des concernées par un risque fréquent). Seules 105 habitations pourront être accompagnées dans l'élaboration du plan d'aménagement des travaux et dans l'accompagnement dans les montages de dossiers d'aides aux financements (soit 2,25 % des concernées par un risque d'inondation tous degrés confondus, ou 18% des exposées à un risque fréquent).
- Sur l'ensemble du bassin versant, 720 entreprises sont exposées à un évènement centennal. 110 sont exposées à une crue fréquente à moyenne. L'évaluation des dégats varient entre 100k euros pour une crue fréquente et 500k pour une crue moyenne. Pour l'exercice 21-27, seules 110 entreprises concernées par un évènement fréquents pourront bénéficier d'un diagnostic par les pouvoirs publics(soit 60% des concernées par un épisode fréquent à moyen, 8,33 % des concernées toutes crues confondues). Seules 28% des entreprises pourront être accompagnées dans l'élaboration des plans et montage de dossiers de subventions des travaux. Soit 4,25 % des concernées toutes crues confondues.
- Les actions prévues consistent en:
- Le financement d'un inventaire précis des biens exposés (habitats, batis, mobilier intérieur et extérieur etc... ) par un expert mandaté par la CA2BM (pour les habitants de la CA2BM) ou par Le SYMCEA (pour l'ensemble des autres communes du bassin versant de la canche).
- Une proposition d'un prestataire pour l'élaboration des plans et les travaux à réaliser.
- Un accompagnement dans le montage des dossiers de subventions des travaux dont le financement est à la charge du propriétaire (cf fiche focus travaux à venir).
- Le financement des diagnostics, expertises, aides au montage des dossiers est provisoirement prévu à hauteur de 673000 euros. 523000 euros sont prévus pour les habitants hors secteur CA2BM géré par le symcea (interlocuteur privilégié des habitants hors CA2BM). 150000 euros sont prévus pour les habitants du secteur CA2BM géré par la CA2BM (interlocuteur privilégié CA2BM).
- Le financement des diagnostics, expertises, aides au montage des dossiers est entièrement à la charge des pouvoirs publics. Il est égal pour chaque habitants/propriétaires d'entreprises, que l'on habite hors ou en secteur CA2BM et ceci que ce soit la CA2BM ou le SYMCEA chargé de la mise en oeuvre de la prestation.
- Secteur CA2BM, le financement est assuré à hauteur de 20% CA2BM, 50% Etat, 30%FEDER
- Hors secteur CA2BM: 20% SYMCEA 50% Etat 30% FEDER
Auteur
SYMCEA
Fichier : Capture_dcran_20240201__09.43.03.png
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Actions proposées
1- Ramenée aux nombres d'habitants et entreprises exposées à un risque d'inondation toutes crues confondues, la prestation proposée est de l'ordre de 125 Euros par tête (à titre indicatif). Au regard de l'urgence qu'impose l'adaptation des habitats au réchauffement climatique que nous connaissons, le budget n'apparaît-il pas largement sous dimensionné?
Il en résulte comme conséquence qu'à ce jour en janvier 2024, nombre d'habitants comptabilisés dans ce diagnostic préalable à l'élaboration du papi, donc connus des services publics, sont inondés et sont invités pour la énième fois à se tourner vers leurs assurances qui sont pour la plupart bien incapables de proposer un diagnostic à la hauteur de l'enjeu. Tout juste peuvent ils espérer un remboursement bien chiffré des dégats, pour refaire à l'identique, en aucun cas un diagnostic d'adaptation du logement. Les citoyens sont livrés à eux mêmes et ne peuvent envisager sereinement la reconstruction à venir, encore moins les possibilités ou non d'habiter telle ou telle zone sur le long terme.
Il nous apparaît donc nécessaire que les pouvoirs publics, toutes strates administratives confondues, placent en priorité ces actions de diagnostic et d'évaluations. Que ces dernières soient réalisées dans l'année 2024, dès libération définitive des eaux au printemps, et en plaçant par ordre de priorité les habitants les plus impactés. Que cette action soit étendue à l'ensemble des 4700 habitations et 720 entreprises concerné.es dans un délai maximum de deux ans. Ceci afin que les travaux puissent être envisagés avant la fin de l'exercice 2027, pour les personnes encore peu impactées comme pour les plus impactées aujourd'hui.
Les échéances politiques européennes, la révision des programmes FEDER et de l'agence de l'eau etc... sont autant de levier à activer pour atteindre cet objectif sur le plan financier.
2- Sur quels critères les pouvoirs publics se sont-ils basés pour déterminer quels habitants ou entreprises allaient pouvoir bénéficier des actions de diagnostic? En effet, si 345 habitations sur les 580 exposées à un risque fréquent à moyen, pourquoi et comment ont été choisies ces 345 habitations? Qu'elles sont - elles? Sont-elles plus exposées que les 245 autres qui n'étaient pas prévus à l'exercice 21-27? Ont-elles été impactées durant l'épisode d'inondation que nous connaissons? Si oui, comment justifier qu'elles doivent attendre 2027 pour bénéficier d'un programme d'adaptation de leur biens? Nous souhaitons la transparence sur ces questions.
3- Sur quels critères sont selectionnés les experts compétents? qui sont-ils? quels sont leurs tarifs? Comment ont-ils été choisis? L'ont-ils été ou est-ce encore en cours de recherche? Etant donné qu'un programme de rachats des biens trop exposés est prévus à la suite de ce diagnostic, et que la date de mise en oeuvre de ce programme est prévue pour 2024-25 (cf prochaine fiche sur rachat des biens trop exposés), il doit normalement y avoir des cabinets d'expertises qui ont débuté l'action de diagnostic des habitats... Aussi nous exigeons transparence quant à ces questions.
4- Pourquoi un tel découpage de la compétence "maître d'oeuvre" entre la CA2BM et le SYMCEA? Qu'est ce qui explique que les habitants de la CA2BM soient gérés différemment des autres habitants des communautés de communes impliquées dans le bassin versant en matière d'inondation? Pourquoi engendrer une possible disparité entre le traitement des habitants, en fonction des capacités de chacune des administrations à mettre en oeuvre ce plan d'action?
- n'hésitez pas à compléter des questions qui émergent...
Il en résulte comme conséquence qu'à ce jour en janvier 2024, nombre d'habitants comptabilisés dans ce diagnostic préalable à l'élaboration du papi, donc connus des services publics, sont inondés et sont invités pour la énième fois à se tourner vers leurs assurances qui sont pour la plupart bien incapables de proposer un diagnostic à la hauteur de l'enjeu. Tout juste peuvent ils espérer un remboursement bien chiffré des dégats, pour refaire à l'identique, en aucun cas un diagnostic d'adaptation du logement. Les citoyens sont livrés à eux mêmes et ne peuvent envisager sereinement la reconstruction à venir, encore moins les possibilités ou non d'habiter telle ou telle zone sur le long terme.
Il nous apparaît donc nécessaire que les pouvoirs publics, toutes strates administratives confondues, placent en priorité ces actions de diagnostic et d'évaluations. Que ces dernières soient réalisées dans l'année 2024, dès libération définitive des eaux au printemps, et en plaçant par ordre de priorité les habitants les plus impactés. Que cette action soit étendue à l'ensemble des 4700 habitations et 720 entreprises concerné.es dans un délai maximum de deux ans. Ceci afin que les travaux puissent être envisagés avant la fin de l'exercice 2027, pour les personnes encore peu impactées comme pour les plus impactées aujourd'hui.
Les échéances politiques européennes, la révision des programmes FEDER et de l'agence de l'eau etc... sont autant de levier à activer pour atteindre cet objectif sur le plan financier.
2- Sur quels critères les pouvoirs publics se sont-ils basés pour déterminer quels habitants ou entreprises allaient pouvoir bénéficier des actions de diagnostic? En effet, si 345 habitations sur les 580 exposées à un risque fréquent à moyen, pourquoi et comment ont été choisies ces 345 habitations? Qu'elles sont - elles? Sont-elles plus exposées que les 245 autres qui n'étaient pas prévus à l'exercice 21-27? Ont-elles été impactées durant l'épisode d'inondation que nous connaissons? Si oui, comment justifier qu'elles doivent attendre 2027 pour bénéficier d'un programme d'adaptation de leur biens? Nous souhaitons la transparence sur ces questions.
3- Sur quels critères sont selectionnés les experts compétents? qui sont-ils? quels sont leurs tarifs? Comment ont-ils été choisis? L'ont-ils été ou est-ce encore en cours de recherche? Etant donné qu'un programme de rachats des biens trop exposés est prévus à la suite de ce diagnostic, et que la date de mise en oeuvre de ce programme est prévue pour 2024-25 (cf prochaine fiche sur rachat des biens trop exposés), il doit normalement y avoir des cabinets d'expertises qui ont débuté l'action de diagnostic des habitats... Aussi nous exigeons transparence quant à ces questions.
4- Pourquoi un tel découpage de la compétence "maître d'oeuvre" entre la CA2BM et le SYMCEA? Qu'est ce qui explique que les habitants de la CA2BM soient gérés différemment des autres habitants des communautés de communes impliquées dans le bassin versant en matière d'inondation? Pourquoi engendrer une possible disparité entre le traitement des habitants, en fonction des capacités de chacune des administrations à mettre en oeuvre ce plan d'action?
- n'hésitez pas à compléter des questions qui émergent...
Digues du marais de La Madelaine
Digues du marais de La Madelaine
Description du point et analyse complémentaire
Explications sur la photo ci dessous :
L'enjeu est ici de réfléchir autour des actions entreprises depuis quelques mois et qu'elles puissent se dérouler sans créer une guerre des digues, mais plutôt à une solidarité, une équité, de la cohérence, pour retrouver du lit majeur partout où c'est possible, et soulager tous les villages. Dans le cas présent, Attin peut permettre à La Madelaine un soulagement du niveau de Canche grâce à sa capacité à créer des surverses et à recréer des zones d'expansion
Autre photo des brèches dans la digue d'Attin le 8 mars 2024 (endroit qui correspond à la pointe de la flèche bleue du bas sur la photo ci dessus), et du niveau des digues en face, qui ont cédé et remplissaient le marais, avant même les grosses marées, laissant craindre le pire pour les grosses marées.
Complément d'information au 10-03-24:
Le 20/01/2024, veille de la "marche Bleue" organisée par les collectifs d'inondés et de l'entretien en mairie de Montreuil-sur-mer avec les élus, nous avons pu être témoin fortuit d'un échange téléphonique avec la sous-préfète en mairie d'Attin. Cet échange faisait suite à la publication quelques jours plus tôt des travaux d'urgences décidés à la suite du deuxième épisode d'inondation.
L'échange portait sur la proposition d'une alternative aux travaux de renforcement de la digue de 1er rang de La Madeleine, afin de profiter des 8,5-9 hectares de zone d'expansion qu'offre le terrain situé entre le restaurant La Grenouillère et la confluence Course-Canche. Cette zone d'expansion se situe également en face de la confluence du canal Bouret-Canche, important dans le drainage du marais de Neuville-Montreuil.
Au terme de l'échange, Madame La sous-préfète a demandé l'envoie du plan afin d'étudier cette proposition. Interrogé suite à la parution de cette fiche wiki, l'adjoint au maire d'Attin nous confirme ce jour le 09-03-24, avoir transmis les plans par mail le jour-même, soit le 21-01-2024, avant le début des travaux d'urgence. Il nous précise qu'aucune suite n'a été donnée à cette proposition. Cette dernière correspondait pourtant à une étude du laboratoire Hydratec, réalisée quelques années plus tôt, au frais des contribuables, dans le cadre du plan de prévention des risques d'inondation. Elle eut certainement été moins coûteuse, plus facile à réaliser car bien plus facile d'accès, tout aussi protectrice pour les habitants de la Madeleine et aurait pu soulager un peu les villages alentours (Attin, Neuville, Montreuil).
La digue proposée est indiquée par une flèche rouge rajoutée par nos soins dans le document issu de l'étude hydratec ci-joint.
L'enjeu est ici de réfléchir autour des actions entreprises depuis quelques mois et qu'elles puissent se dérouler sans créer une guerre des digues, mais plutôt à une solidarité, une équité, de la cohérence, pour retrouver du lit majeur partout où c'est possible, et soulager tous les villages. Dans le cas présent, Attin peut permettre à La Madelaine un soulagement du niveau de Canche grâce à sa capacité à créer des surverses et à recréer des zones d'expansion
Autre photo des brèches dans la digue d'Attin le 8 mars 2024 (endroit qui correspond à la pointe de la flèche bleue du bas sur la photo ci dessus), et du niveau des digues en face, qui ont cédé et remplissaient le marais, avant même les grosses marées, laissant craindre le pire pour les grosses marées.
Complément d'information au 10-03-24:
Le 20/01/2024, veille de la "marche Bleue" organisée par les collectifs d'inondés et de l'entretien en mairie de Montreuil-sur-mer avec les élus, nous avons pu être témoin fortuit d'un échange téléphonique avec la sous-préfète en mairie d'Attin. Cet échange faisait suite à la publication quelques jours plus tôt des travaux d'urgences décidés à la suite du deuxième épisode d'inondation.
L'échange portait sur la proposition d'une alternative aux travaux de renforcement de la digue de 1er rang de La Madeleine, afin de profiter des 8,5-9 hectares de zone d'expansion qu'offre le terrain situé entre le restaurant La Grenouillère et la confluence Course-Canche. Cette zone d'expansion se situe également en face de la confluence du canal Bouret-Canche, important dans le drainage du marais de Neuville-Montreuil.
Au terme de l'échange, Madame La sous-préfète a demandé l'envoie du plan afin d'étudier cette proposition. Interrogé suite à la parution de cette fiche wiki, l'adjoint au maire d'Attin nous confirme ce jour le 09-03-24, avoir transmis les plans par mail le jour-même, soit le 21-01-2024, avant le début des travaux d'urgence. Il nous précise qu'aucune suite n'a été donnée à cette proposition. Cette dernière correspondait pourtant à une étude du laboratoire Hydratec, réalisée quelques années plus tôt, au frais des contribuables, dans le cadre du plan de prévention des risques d'inondation. Elle eut certainement été moins coûteuse, plus facile à réaliser car bien plus facile d'accès, tout aussi protectrice pour les habitants de la Madeleine et aurait pu soulager un peu les villages alentours (Attin, Neuville, Montreuil).
La digue proposée est indiquée par une flèche rouge rajoutée par nos soins dans le document issu de l'étude hydratec ci-joint.
Date de l'identification du point et de l'image ou vidéo
26.02.2024
Fichier : Capture_dcran_20240310__08.05.31.png
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Adresse
La Madelaine
EauFrance
EauFrance
Type de ressource
- Site web ressource
Description
Eaufrance est un service public d’information sur l’eau et les milieux aquatiques.
Sur EauFrance, on trouve :
Des données à consulter ou à télécharger sur les différents sites spécialisés (voir le menu Nos sites).
Des publications, dont des synthèses de données ainsi que le bulletin mensuel de situation hydrologique national.
Des chiffres-clés destinés à tous les publics sur l’eau, les milieux et la biodiversité aquatiques : usages de l’eau, pressions, risques et pollutions, politiques publiques associées, etc.
Une collection de datavisualisations visant à présenter au plus grand nombre des données scientifiques disponibles à l'échelle nationale.
Des informations générales sur la ressource en eau, les milieux aquatiques et leurs usages, l’eau potable et l'assainissement, les pressions et risques exercés sur les milieux aquatiques et la politique publique de l’eau pour une gestion durable de l'eau.
Sur EauFrance, on trouve :
Des données à consulter ou à télécharger sur les différents sites spécialisés (voir le menu Nos sites).
Des publications, dont des synthèses de données ainsi que le bulletin mensuel de situation hydrologique national.
Des chiffres-clés destinés à tous les publics sur l’eau, les milieux et la biodiversité aquatiques : usages de l’eau, pressions, risques et pollutions, politiques publiques associées, etc.
Une collection de datavisualisations visant à présenter au plus grand nombre des données scientifiques disponibles à l'échelle nationale.
Des informations générales sur la ressource en eau, les milieux aquatiques et leurs usages, l’eau potable et l'assainissement, les pressions et risques exercés sur les milieux aquatiques et la politique publique de l’eau pour une gestion durable de l'eau.
Embacles dans la Canche
Embacles dans la Canche
Description du point et analyse complémentaire
En lien ci dessous, des photos de la descente en canoë le 6 avril
On retrouve les points de géolocalisation exacts sur chaque photo, ce qui permet le parcours (cliquer sur le "i" en haut à droite pour voir la géolocalisation)
https://photos.google.com/share/AF1QipPEZBwTLUpUBZ0tf-rfvM7qMwx9fQdkrGgznMy8csq60bwSwOtt8x4m5NhNB0nicg/photo/AF1QipMacOSW7OmnAs0cZNgNW62cHeih9YOPRJ7dRjA?key=RHZjczlpVUVJLUxmUUdQZmVCUGdLVGo1REtKc3hR
On retrouve les points de géolocalisation exacts sur chaque photo, ce qui permet le parcours (cliquer sur le "i" en haut à droite pour voir la géolocalisation)
https://photos.google.com/share/AF1QipPEZBwTLUpUBZ0tf-rfvM7qMwx9fQdkrGgznMy8csq60bwSwOtt8x4m5NhNB0nicg/photo/AF1QipMacOSW7OmnAs0cZNgNW62cHeih9YOPRJ7dRjA?key=RHZjczlpVUVJLUxmUUdQZmVCUGdLVGo1REtKc3hR
Adresse
50°28'39.0"N 1°44'46.3"E
Espace cartographique du Symcéa
Espace cartographique du Symcéa
Site web
https://data.symcea.fr/
Type de ressource
- Site web ressource
Description
L'espace cartographique du Symcéa
Etude ARTELIA en cours sur le bassin de la Canche
Etude ARTELIA en cours sur le bassin de la Canche
Porteurs de la proposition
CA2BM
Détail de l'action
Etude de 1.2 millions d'€ auprès d'Artelia en cours sur le bassin de la Canche
Etat de l'action
- Action en cours
Fiches actions papi canche
Fiches actions papi canche
Type de ressource
- Méthodologie / guide
Description
Document traduisant de manière opérationnelle les objectifs généraux retenus dans le PAPI. Ces objectifs opérationnels sont regroupés sous forme de fiche action qui détaille les délais de mise en oeuvre, les financements (et qui finance)etc... de chaque action à mener pour prévenir les inondations
Auteur
SYMCEA
Fichier : 37093_LPAPI13_Fiches_actions_v10.pdf
Télécharger
Geoportail.fr
Geoportail.fr
Site web
https://www.geoportail.gouv.fr/carte
Type de ressource
- Site web ressource
- Etude scientifique
Description
Portail cartographique du gouvernement. Regroupe différents fonds de cartes importantes pour comprendre les inondations dont:
Carte géologique
Carte de Cassini
Carte de l'Etat Major
Carte Ign topographique 1950 nà nos jours
Et d'autres fonds de cartes... Ils sont facilement accessibles. Une fois sur le site, vous cliquez en haut à gauche sur l'icone bleu barrée de traits blancs. Les différents fonds de carte sont proposés. La manipulation est ensuite simple pour basculer d'un fonds de carte à l'autre et comparer par exemple l'évolution des zones d'expansion, de l'agriculture, du bocage, ou encore de l'évolution de la taille des bassins de décantations, l'existence des rues à la caloterie il y a longtemps etc... Des zoom dezoom sur la carte géologique permettent de prendre la mesure des affluents et de leur potentiel hydrique... Voir et comparer la course avec les autres affluents est intéressant également...
Carte géologique
Carte de Cassini
Carte de l'Etat Major
Carte Ign topographique 1950 nà nos jours
Et d'autres fonds de cartes... Ils sont facilement accessibles. Une fois sur le site, vous cliquez en haut à gauche sur l'icone bleu barrée de traits blancs. Les différents fonds de carte sont proposés. La manipulation est ensuite simple pour basculer d'un fonds de carte à l'autre et comparer par exemple l'évolution des zones d'expansion, de l'agriculture, du bocage, ou encore de l'évolution de la taille des bassins de décantations, l'existence des rues à la caloterie il y a longtemps etc... Des zoom dezoom sur la carte géologique permettent de prendre la mesure des affluents et de leur potentiel hydrique... Voir et comparer la course avec les autres affluents est intéressant également...
Histoire_de_Montreuil-sur-mer_et_de_son chateau[...]
Histoire_de_Montreuil-sur-mer_et_de_son chateau[...]
Type de ressource
- Etude scientifique
- Article de journal
Description
Etude historique libre de droits sur le site de la BNF. 19ème siècle. Y est question- entre autres - de l'aménagement du territoire et de l'occupation de l'espace en fonction du niveau des eaux. Diverses anecdoctes qui prennent du sens en période d'inondation. Evolution des peuples, villages et habitats, organisation sociale et moeurs, organisation économique, dimension de solidarité sur le territoire durant les épreuves etc... Egalement très intéressant pour observer l'évolution d'un peuple humble face aux éléments naturels, un peuple de marins...de mers ou d'eau douce,qui fait avec l'eau... à un peuple qui bacule dans la toute puissance avec les grands projets débutant sous napoleon puis accompagnant la révolution industrielle. Qui pense alors contre l'eau: Voie ferrée de Attin Montreuil Etaples, apparition du Touquet et des digues à l'estuaire. Nombre d'édifices issus de cette période à nos jours sont en causes dans les inondations de 2023. Voie Ferrée, route de la paix faites, Ballastière, digues, Ecluses qui ensablent la canche...
Auteur
Lefils Florentin
Fichier : Histoire_de_Montreuilsurmer_et_de_...Lefils_Florentin_bpt6k8630940h_3.pdf
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Adresse
Montreuil, Valencendre, La caloterie, La madeleine, Attin Beutin Enocq, vallée de la course
Inondations en 1924 - Le journal de Berck
Inondations en 1924 - Le journal de Berck
Type de ressource
- Article de journal
Description
9 novembre 1924 -- 10 novembre 2023
99 ans et un jour auparavant, le Journal de Berck et des environs relatait les épisodes d'inondations sur notre littoral, avec une étonnante comparaison à ce que nous vivons ces derniers jours...
Pont-de-Briques, Hesdigneul, Montreuil...
A l'époque, érosion, artificialisation des sols, ainsi que la disparition des terres agricoles font débat.
La population s'interroge sur l'action des pouvoirs publics.
Presque 100 ans plus tard, les mêmes questions reviennent, mais la situation s'est aggravée : le nombre de communes et donc d'habitants impactés par les inondations est désormais conséquent.
Publication d'origine : Groupe Facebook - Mémoire d'Opale, Histoire et généalogie de la côte d'Opale
99 ans et un jour auparavant, le Journal de Berck et des environs relatait les épisodes d'inondations sur notre littoral, avec une étonnante comparaison à ce que nous vivons ces derniers jours...
Pont-de-Briques, Hesdigneul, Montreuil...
A l'époque, érosion, artificialisation des sols, ainsi que la disparition des terres agricoles font débat.
La population s'interroge sur l'action des pouvoirs publics.
Presque 100 ans plus tard, les mêmes questions reviennent, mais la situation s'est aggravée : le nombre de communes et donc d'habitants impactés par les inondations est désormais conséquent.
Publication d'origine : Groupe Facebook - Mémoire d'Opale, Histoire et généalogie de la côte d'Opale
Fichier : 400778319_10227596657575442_7181421913711283170_n.jpg
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JFeinler Elizabeth
JFeinler Elizabeth
Nom
JFeinler
Prénom
Elizabeth
Mon métier, ma fonction
informaticienne, pionnière de l'internet
Ma présentation
En 1974, j'ai créé le nouveau Network Information Center (NIC) de l'ARPANET.
Nom de la structure
Stanford Research Institute et NASA
Site Internet
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elizabeth_J._Feinler
Ville
Paris
Journal de Berck -1928
Journal de Berck -1928
Type de ressource
- Article de journal
Description
Article du Journal de Berck du 26.02. 1928 relatant les inondations dans le Montreuillois et principalement la problématique des bas-Champs et de l'estuaire
Fichier : Journal_de_Berck_et_des_..._bpt6k6682612r.pdf
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Le collectif citoyen du montreuillois.
Le collectif citoyen du montreuillois.
Rôle
Ce groupe vise à rassembler les citoyens Montreuillois qui partagent le souhait de porter des valeurs humanistes, de solidarité, et de respect de l’environnement dans le but de participer activement à la transformation du territoire.
Au programme : moments d'échange, actions, propositions concrètes, sensibilisation.
Sans oublier le respect, la bienveillance, la tolérance et la bonne humeur dans tous nos échanges ! :)
Le collectif se mobilise sur le sujet des inondations pour amener des espaces débats citoyens, de partager de connaissance et de mobilisation autour d'actions.
Le collectif citoyen a initié la dynamique autour de la Canche en Commun.
Pour suivre les discussions autour de la Canche en Commun, vous pouvez :
- Rejoindre le groupe whatsapp de la communauté La Canche en Commun
- Rejoindre la liste de discussion mail
Au programme : moments d'échange, actions, propositions concrètes, sensibilisation.
Sans oublier le respect, la bienveillance, la tolérance et la bonne humeur dans tous nos échanges ! :)
Le collectif se mobilise sur le sujet des inondations pour amener des espaces débats citoyens, de partager de connaissance et de mobilisation autour d'actions.
Le collectif citoyen a initié la dynamique autour de la Canche en Commun.
Pour suivre les discussions autour de la Canche en Commun, vous pouvez :
- Rejoindre le groupe whatsapp de la communauté La Canche en Commun
- Rejoindre la liste de discussion mail
Site internet
https://www.facebook.com/groups/2589144914509215/
Adresse
Montreuil sur mer
Le collectif de sinistrés de Brimeux
Le collectif de sinistrés de Brimeux
Le collectif de sinistrés de la Calotterie
Le collectif de sinistrés de la Calotterie
Autres élements
Photos et plans liés à La Calotterie
Les amis du marais de Marles-sur-Canche et environs
Les amis du marais de Marles-sur-Canche et environs
Les digues sont-elles un bon moyen de se protéger des inondations
Les digues sont-elles un bon moyen de se protéger des inondations
Description des points du débat
La question n'est pas tant faut il des digues ou pas, mais où mettre des digues qui fassent sens et où ne pas en mettre. Voici les points d'argumentation en faveur des digues et en défaveur pour identifier ce qui se joue.
Dans le cas de la Canche, un travail d'étude a été mené par le Symcea sur le sujet que l'on tentera de mettre à disposition pour comprendre les solutions préconisés.
Dans le cas de la Canche, un travail d'étude a été mené par le Symcea sur le sujet que l'on tentera de mettre à disposition pour comprendre les solutions préconisés.
Plutôt non
Le bassin de La Canche a connu un endiguement progressif de sa basse vallée ces deux cent dernières années. Les modifications apportées ont d'abord conernés l'estuaire avec l'érection de digue pour protéger Le Touquet naissant. Une digue protège l'hippodrome, puis le terrain de polo qui deviendra ensuite l'actuel aéroport. Ces digues vont peu à peu modifier le fonctionnement de l'estuaire et l'impacter en plusieurs points. D'abord, les courants et tringles reliant les milieux humides au fleuve disparaissent, ce qui provoque l'envasement progressif de l'estuaire et du lit du fleuve à son embouchure ; Par ailleurs, l'ensablement naturel de l'estuaire, favorisé par les vents dominants venant du sud ouest, est particulièrement accentué avec l'érection de ces premières digues. Cela entraîne la canalisation comlplète du fleuve jusque Etaples et l'érection de digues en rive nord à Etaples également. Puis, l'évolution de la mécanisation du modèle agricole conduit à l'érection de digues plus en amont en rive sud à compter des années 1950. Ainsi, c'est toute la zone allant de Enocq à Trepied qui se retrouve progressivement endiguée. Un système de drainage articficiel appelé nocage est mis en place; Il s'appuie sur le réseau de tringle naturel qui va peu à peu se canaliser via des systèmes d'écluses ou de portes à marées. Ces digues sont érigées pour protéger les cultures céréalières de la marée dont l'eau salé remonte jusque Enocq. Elles ont été renforcées et réhaussées au fur et à mesure des épisodes de crues (88 95_96, 99). Ces digues ont pour conséquence de couper le lit majeur du lit mineur du fleuve, en enserrant le fleuve et en l'empêchant de déborder sur les zones de mouillères et autres milieux humides des marécages en cas de montées d'eau, comme c'est normalement le cas dans un milieu naturel non modifié. Dès lors, la marée remonte davantage dans les terres, et oblige les habitants des villages situés en amont à ériger à leur tour des digues afin de se protéger de la marée montante. En effet, par fort coeficient, la marée peut se ressentir jusque le marais de Beaumerie/Brimeux via le Nocq et le canal Bouret. Ces dernières digues ont été érigées par à coups, sans observer une grande cohérence et coordination entre les différents villages. Par ailleurs, les digues allant de Montreuil à Enocq s'avèrent être totalement contre productives dès lors que ces dernières sont submergées ou contournées par l'eau (via les affluents ou encore les nappes aquifères). En effet, dès lors que l'eau est passée derrière la digue, elle ne peut être tirer par le fleuve ou les courants et se retrouve piégée. Cela participe de la très lente décrue dans la basse vallée du bassin versant. La plupart de ces digues sont conçues pour nous protéger du fleuve en crue. Or, lors des deux épisodes que nous venons de connaître, les digues ont été très souvent contournées ou submergées et ont donc enfermé l'eau jusqu'à leur ouverture, soit naturellement, soit par l'homme. Elles empêchent au fleuve et courants de jouer leur rôle de drain vers l'estuaire.
Actions proposées
Etudier la possibilité de suppression des digues de 1er plan protégeant les bas champs. Aide aux agriculteurs impactés par cette mesure. Etude de la suppression des digues à toutes les zones de confluence (Enocq, Attin Brimeux etc...) afin de garantir l'épandage et le bon circulement des sédiments. Suppression des digues de premier de Montreuil à Enocq et retrait au plus près des habitats afin de garantir les zones d'expansion de crues et la bonne connexion milieux hulmides/marais- rivières/fleuve. Etude de la suppression de l'aéroport dont l'utilité général et à mettre en comparaison avec le coût écologique dont les conséquences nous affectent en ce moment.
Complément de documentation
httpficheinfoterre.brgm.frNotices0016N.pdf.pdf (2.0MB) Capture_decran_._202_40115_a_15.44.37.pdf (16.3MB)
httpficheinfoterre.brgm.frNotices0016N.pdf.pdf (2.0MB) Capture_decran_._202_40115_a_15.44.37.pdf (16.3MB)
Lettre ouverte à M. Gabriel Attal, premier ministre en charge des sinistrés du Pas-de-Calais
Lettre ouverte à M. Gabriel Attal, premier ministre en charge des sinistrés du Pas-de-Calais
Description
Lettre écrite par le premier adjoint de la mairie d'Attin, Dominique DACHICOURT.
Télécharger la lettre
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Champ Date
11.03.2024
Fichier : Lettre_ouverte__M._Gabriel_Attal_premier_ministre_en_charge_des_sinistres_du_PasdeCalais.pdf
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Lovelace Ada
Lovelace Ada
Nom
Lovelace
Prénom
Ada
Mon métier, ma fonction
Pionnière de la science informatique
Ma présentation
J'ai réalisé le premier véritable programme informatique, lors de mon travail sur un ancêtre de l'ordinateur : la machine analytique de Charles Babbage.
Nom de la structure
Université de Cambridge
Site Internet
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ada_Lovelace
Ville
Londres
Mesures des différentes niveaux à Attin
Mesures des différentes niveaux à Attin
Description du point et analyse complémentaire
Point 1 (voir la carte ci dessous) : Haut du piquet 6,15 ngf - Piquet qui est à 23 cm du sol (niveau au sol à 5,92m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,05m )
En face piquet 1, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,29m. Soit une différence de 6,29-5,92 = 37 cm
Point 2 : Haut du piquet 6,11 ngf - Piquet qui est à 24 cm du sol (niveau au sol à 5,87m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,01m )
En face piquet 2, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,29m. Soit une différence de 6,29-5,87 = 42cm
Point 3 : Haut du piquet 6,17 ngf - Piquet qui est à 28 cm du sol (niveau au sol à 5,89 m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,07m )
En face piquet 3, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,24m. Soit une différence de 6,24 -5,89 = 35 cm
Point 4 : Haut du piquet 6,16 ngf - Piquet qui est à 27 cm du sol (niveau au sol à 5,89 m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,06m )
En face piquet 4, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,23m. Soit une différence de 6,23-5,89 = 34cm
Point 5 : Haut du piquet 6,17 ngf - Piquet qui est à 15 cm du sol (niveau au sol à 6,02 m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,07m )
En face piquet 5, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,16m. Soit une différence de 6,16-6,02 = 14 cm
Point 7 : Haut du piquet à 6,13 m (ngf)
Point 6 - A l'abreuvoir : Piquet où l'eau est à 5,57 cm le 13 mars vers 16h30/17h00. Le trait sur le piquet 6 est à 5,57 cm. A 20h40, alors que la marée n'est pas encore basse, le niveau d'eau a baissé de 11cm.
Le 29 mars 2024 :
- 24 mètres cubes / sec à Brimeux (Canche en amont de Montreuil) et 5 mètres cubes à estrée (Course).
Au niveau de la Canche à Beutin, pas de changement, toujours supérieure à 1,60m. Et étaples niveau très bas
A Attin, mesure de 0,96 à l'Abreuvoir. C'est pas normal.
A comparer avec les courbes de 95 et du 18 mars.
Le niveau moyen de la canche est supérieur de plus de 50 cm la pente d écoulement entre Montreuil et Enocq s est complètement détériorée pour partir en excellente dévalaison de enocq jusqu'à etaples
En face piquet 1, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,29m. Soit une différence de 6,29-5,92 = 37 cm
Point 2 : Haut du piquet 6,11 ngf - Piquet qui est à 24 cm du sol (niveau au sol à 5,87m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,01m )
En face piquet 2, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,29m. Soit une différence de 6,29-5,87 = 42cm
Point 3 : Haut du piquet 6,17 ngf - Piquet qui est à 28 cm du sol (niveau au sol à 5,89 m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,07m )
En face piquet 3, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,24m. Soit une différence de 6,24 -5,89 = 35 cm
Point 4 : Haut du piquet 6,16 ngf - Piquet qui est à 27 cm du sol (niveau au sol à 5,89 m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,06m )
En face piquet 4, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,23m. Soit une différence de 6,23-5,89 = 34cm
Point 5 : Haut du piquet 6,17 ngf - Piquet qui est à 15 cm du sol (niveau au sol à 6,02 m), et à 10 cm de l'eau (soit niveau de l'eau le 13 mars à 6,07m )
En face piquet 5, hauteur de la digue de la Madelaine à 6,16m. Soit une différence de 6,16-6,02 = 14 cm
Point 7 : Haut du piquet à 6,13 m (ngf)
Point 6 - A l'abreuvoir : Piquet où l'eau est à 5,57 cm le 13 mars vers 16h30/17h00. Le trait sur le piquet 6 est à 5,57 cm. A 20h40, alors que la marée n'est pas encore basse, le niveau d'eau a baissé de 11cm.
Le 29 mars 2024 :
- 24 mètres cubes / sec à Brimeux (Canche en amont de Montreuil) et 5 mètres cubes à estrée (Course).
Au niveau de la Canche à Beutin, pas de changement, toujours supérieure à 1,60m. Et étaples niveau très bas
A Attin, mesure de 0,96 à l'Abreuvoir. C'est pas normal.
A comparer avec les courbes de 95 et du 18 mars.
Le niveau moyen de la canche est supérieur de plus de 50 cm la pente d écoulement entre Montreuil et Enocq s est complètement détériorée pour partir en excellente dévalaison de enocq jusqu'à etaples
Notice carte géologique Baie de Canche
Notice carte géologique Baie de Canche
Type de ressource
- Etude scientifique
- Méthodologie / guide
Description
Notice éditée par le BRGM en ? Utile pour se familiariser avec les termes, comprendre le fonctionnement de l'estuaire depuis les marécages de La Caloterie jusque l''embouchure. A mettre en lien avec le site géoportail.fr/ avec le fond de carte géologique.
Auteur
JP. DESTOMBES pour le bureau d'études et de recherches minières
Fichier : 0016N.pdf
Télécharger
Adresse
Baie de Canche
Ouverture du pont cadre
Ouverture du pont cadre
Détail de l'action
Pont cadre réalisé route de beutin et rue Royon Hugues
- Article : Des cadres en béton posés dans la rue Royon-Hugues, comme ceux utilisés pour les travaux de la route de Beutin (RD 146), à La Calotterie (Voix du nord)
- Article : Des cadres en béton posés dans la rue Royon-Hugues, comme ceux utilisés pour les travaux de la route de Beutin (RD 146), à La Calotterie (Voix du nord)
Etat de l'action
- Action réalisée
Adresse
50°29'14.1"N 1°43'28.5"E
PAPI (Plan Aménagement Prévention Inondation): Document d'intention
PAPI (Plan Aménagement Prévention Inondation): Document d'intention
Type de ressource
- Etude scientifique
- Méthodologie / guide
- Article de journal
Description
Document d'intention des orientations prises par les instances en matière d'aménagement du territoire sur le bassin versant de la Canche. On y retrouve les problématiques, les ééléments connus et accumulés lors de l'analyse des précedentes inondations,les travaux déjà réalisés et les propositions formulées par le symcea (syndicat mixte canche et authie) Description à compléter
Auteur
SYMCEA
Fichier : papi_intention_canche.pdf
Télécharger
Adresse
Bassin Versant de la Canche
PAPI qui a évolué.
PAPI qui a évolué.
Description de la problématique
Le PAPI d'intention de 2014 est très différent de celui proposé actuellement.
Moyens pour agir
Si c'est un problème expiquer pourquoi... Comparaison des deux documents, qu'est ce qui change sur le fond? Cela a t il des conséquences positives ou négatives?
PAPI- Résumé non technique
PAPI- Résumé non technique
Type de ressource
- Etude scientifique
- Méthodologie / guide
Description
Résumé non technique du plan d'aménagement et de prévention des risques pour le bassin versant de la canche
Auteur
SYMCEA
Fichier : 37093_LSUPP2_Resume_non_tech_v5.pdf
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Adresse
Bassin versant de La Canche
Parrainer les communes avec des communes non touchées
Parrainer les communes avec des communes non touchées
Détail de l'action
Hesdigneul les Boulogne a un parrainage avec la commune Hesdigneul les Hesdins.
Lors des inondations de 2023-24, Hesdigneul le Hesdins est entendu en soutien (récolte de fond, de matériel, etc)
Outreau est aussi venue apporter de l'aide à Hesdigneul Les Boulogne car un parrainage a été mis en place entre les communes.
Lors des inondations de 2023-24, Hesdigneul le Hesdins est entendu en soutien (récolte de fond, de matériel, etc)
Outreau est aussi venue apporter de l'aide à Hesdigneul Les Boulogne car un parrainage a été mis en place entre les communes.
Etat de l'action
- Action proposée
Adresse
Hesdigneul les boulogne
Partage de techniques à bas coût pour fabriquer des batardeaux
Partage de techniques à bas coût pour fabriquer des batardeaux
Détail de l'action
Attention, même avec des batardeaux, il faudra une pompe (si possible de type serpillère) et donc de l'électricité, car l'eau remonte souvent par les sols. La pompe peut être installée dans un trou à créer dans le sol pour plus d'efficacité.
Prévoir de boucher aussi les canalisations car l'eau peut remonter des canalisations à un certain niveau.
Batardeau démontable avec planche et grande serviette
Prévoir une planche de 1 cm plus large, l'entourer d'une vieille serviette et la positionner de côté, tapper au marteau sur le côté et au dessus pour bien la serrer. L'étanchéité se fait avec la serviette.
L'avantage, c'est la démontabilité.
Batardeau en planche OSB avec mousse polyéruthane
Ici un batardeau réalisé avec une planche OSB, fixée avec deux serre-joints et fixation consolidée par des sacs de sable et étanchéité par de la mousse polyéruthane adhésive (dite mousse expansive, si possible bien collante). Possible aussi d'utiliser des vis.
Pour une grande longueur, renforcer la planche OSB par un tasseau dans la longueur.
Plutôt que des sacs de sable, possible de bloquer avec des tasseaux en bois
Batardeau en plaque de béton
Prévoir des plaques de béton de 5cm d'épaisseur, la bloquer avec des tasseaux et contre le bâti de fenêtre ou de porte pour la maintenir. Utiliser du ciment prompt.
Attention, seulement utilisable sur des murs en béton.
Prévoir de boucher aussi les canalisations car l'eau peut remonter des canalisations à un certain niveau.
Batardeau démontable avec planche et grande serviette
Prévoir une planche de 1 cm plus large, l'entourer d'une vieille serviette et la positionner de côté, tapper au marteau sur le côté et au dessus pour bien la serrer. L'étanchéité se fait avec la serviette.
L'avantage, c'est la démontabilité.
Batardeau en planche OSB avec mousse polyéruthane
Ici un batardeau réalisé avec une planche OSB, fixée avec deux serre-joints et fixation consolidée par des sacs de sable et étanchéité par de la mousse polyéruthane adhésive (dite mousse expansive, si possible bien collante). Possible aussi d'utiliser des vis.
Pour une grande longueur, renforcer la planche OSB par un tasseau dans la longueur.
Plutôt que des sacs de sable, possible de bloquer avec des tasseaux en bois
Batardeau en plaque de béton
Prévoir des plaques de béton de 5cm d'épaisseur, la bloquer avec des tasseaux et contre le bâti de fenêtre ou de porte pour la maintenir. Utiliser du ciment prompt.
Attention, seulement utilisable sur des murs en béton.
Point sur les études établissant des zones d'expansions de crue en basse vallée de la canche
Point sur les études établissant des zones d'expansions de crue en basse vallée de la canche
Description des points du débat
Pour ou contre la nouvelle étude demandée par la CA2BM? Contexte: Le bon écoulement des eaux en basse vallée de la canche (Du moulin du Bacon - Montreuil sur mer à l'estuaire) est un problème identifié de longue date lors des différents épisodes de crues majeures qu'à connu le bassin versant. Durant les 10 dernières années, des études détaillées ont été menées afin d'envisager un système d'endiguement plus efficace qui éviterait l'inondation des biens et personnes. Ces études, définitivement publiées en 2018, notamment sur le site du SYMCEA qui s'assure de garantir la transparence des travaux menés, n'ont pas données suites à travaux sur la basse vallée. Lors de l'épisode de crue de novembre 2023, la CA2BM a diligenté dans l'urgence une nouvelle étude portant sur le même sujet. En février 2024, Le CHECA et l'AIHEC, respectivement collectif et association des inondés de Neuville, ainsi que le porte parole du collectif de La Calotterie, ont publiquement dénoncé la mise en oeuvre de cette nouvelle étude et remis au centre du débat public un problème majeur dans la gestion et la prévention des inondations. Cette fiche tente de faire le point sur ce débat.
Plutôt oui
La récupération des zones d'expansions en basse vallée a été étudié par le laboratoire hydratec avec rigueur. Ces derniers ont fournis un travail de qualité, et il n'est pas question ici de remettre en cause le travail mené.
Cependant, ces études ne nous semblent pas suffisantes/pertinentes pour envisager de récupérer une connexion zones humides -fleuve - estuaire cohérente, suffisante pour amoindrir les inondations futures, faute d'étudier l'ensemble du système hydrique exploitable.
A ce jour, nous sommes dans l'incapacité de déterminer où mettre des digues secondaires bénéfique à tous les villages concernés en basse vallée. En effet, les études ont été commandé par les pouvoirs publiques sans prévoir d'étudier un recul des digues sur la vaste zone d'environ 600 hectares allant du pont de l'autoroute au pont rose d'Etaples. Or, ces digues de premier rang, ont plusieurs effets néfastes en partie responsable de l'inondation des habitations situées en amont, ceci jusqu'à Montreuil à minima. Elles ne protègent aucun habitat mais des champs en monoculture intensive, parfois même des pâturages dit "molières" ou "mouillères". Elles empêchent la connexion du lit majeur (lit du fleuve en cas de crue) au lit mineur (lit du fleuve en débit normal) et ralentissent donc la décrue en amont (de grenouillère à Attin-Beutin).
Par ailleurs, ces études ont été menées sur la base de critères de crues qui semblent largement sous estimées au regard des prévisions du GIEC qui avait annoncé ce type d'évènements que nous connaissons et qui vont s'aggraver pour les années à venir, toujours selon le groupement de scientifiques international.
Pour exemple, lors de l'épisode de novembre 2023, la Course a atteind des pics de crues jamais égalés depuis le début des mesures. Cela a eu pour conséquence un débordement massif des digues de la Madeleine et l'inondation brutale de la Caloterie et Attin, puis de tous les villages en aval jusque Villiers. Ensuite, les digues de premier rangs ont totalement entravé la décrue dès La Caloterie et pour tous les villages en amont de La caloterie, en empêchant le retour de l'eau dans le lit mineur jusqu'à l'estuaire (l'eau reste piégée derrière les digues). Autre problème majeur qui n'a pas été sans conséquence en février pour les habitants d'Attin, et qui ne sera pas sans potentiel graves conséquences en mars-avril: Les digues de premier rang, de l'estuaire à montreuil, enserre l'eau de la marée montante dans le lit mineur. Cela fait remonter la marée très haut en amont. Lorsque le niveau de l'eau est déjà haut à la grenouillère, chaque marée aggrave les débordements et ajoutent un peu plus d'eau à un secteur dont la pente est trop faible pour voir repartir la même quantité d'eau à marée basse. Aussi, à chaque marée, les digues de premier rang allant de l'estuaire jusqu'à Enocq-Caloterie-Beutin, ont pour conséquence d'ajouter quelques centimètres supplémentaires dans le lit majeur sur le secteur grenouillère-Attin. Et ceci ralentit de facto la décrue pour tous les villages amont dépendant de ce bouchon naturel .
Au regard de ces éléments, il semble donc davantage pertinent de se questionner en ce sens:
Pourquoi les pouvoirs publiques n'ont ils pas souhaité réaliser une étude sur l'ensemble de la basse vallée de la canche? Quels sont les enjeux de pouvoirs, les personnes influentes, les lobbys au sein des institutions, qui ont pipé les dès en provoquant la commande d'une étude partielle auprès du laboratoire?Sont-ils encore influents aujourd'hui auprès de la CA2BM? Exercent-ils encore de leur pouvoir pour freiner l'étude des vrais points de problèmes ? Toutes ces questions afin de nous assurer que cette nouvelle étude commandée au cabinet Artelia, étudiera l'ensemble du système hydrique de la basse vallée de la Canche, afin d'espérer ne pas revivre pareille situation de blocage de l'écoulement des eaux pendant plusieurs semaines.
Et, pour élargir le raisonnement, au regard des conditions climatiques nouvelles et à venir, est-il possible d'espérer une étude qui élabore des modélisations intégrant la suppression ou la modifcation des ouvrages connus pour poser des problèmes dans le bon écoulement des eaux: Bassin de décantation de la paix faite/Neuville, Route nationale, Voie Ferrée, Aéroport dont l'utilité à tous en rapport au coût payé par habitant inondé est fortement questionnable. Mais également avec des projections de différentes modalités d'urbanisation de la ville basse et de neuville qui nécessite de gros aménagements en termes d'habitats puisqu'en plein travers du lit majeur de la canche. Habitats conçus pour laisser passer l'eau quelques heures, coûts de ce type d'aménagement... Ceci afin de permettre aux habitants de se projeter dans une rue nouvelle, et de décider en conscience de l'habiter ou non. De beaux projets citoyens peuvent émerger...
Cependant, ces études ne nous semblent pas suffisantes/pertinentes pour envisager de récupérer une connexion zones humides -fleuve - estuaire cohérente, suffisante pour amoindrir les inondations futures, faute d'étudier l'ensemble du système hydrique exploitable.
A ce jour, nous sommes dans l'incapacité de déterminer où mettre des digues secondaires bénéfique à tous les villages concernés en basse vallée. En effet, les études ont été commandé par les pouvoirs publiques sans prévoir d'étudier un recul des digues sur la vaste zone d'environ 600 hectares allant du pont de l'autoroute au pont rose d'Etaples. Or, ces digues de premier rang, ont plusieurs effets néfastes en partie responsable de l'inondation des habitations situées en amont, ceci jusqu'à Montreuil à minima. Elles ne protègent aucun habitat mais des champs en monoculture intensive, parfois même des pâturages dit "molières" ou "mouillères". Elles empêchent la connexion du lit majeur (lit du fleuve en cas de crue) au lit mineur (lit du fleuve en débit normal) et ralentissent donc la décrue en amont (de grenouillère à Attin-Beutin).
Par ailleurs, ces études ont été menées sur la base de critères de crues qui semblent largement sous estimées au regard des prévisions du GIEC qui avait annoncé ce type d'évènements que nous connaissons et qui vont s'aggraver pour les années à venir, toujours selon le groupement de scientifiques international.
Pour exemple, lors de l'épisode de novembre 2023, la Course a atteind des pics de crues jamais égalés depuis le début des mesures. Cela a eu pour conséquence un débordement massif des digues de la Madeleine et l'inondation brutale de la Caloterie et Attin, puis de tous les villages en aval jusque Villiers. Ensuite, les digues de premier rangs ont totalement entravé la décrue dès La Caloterie et pour tous les villages en amont de La caloterie, en empêchant le retour de l'eau dans le lit mineur jusqu'à l'estuaire (l'eau reste piégée derrière les digues). Autre problème majeur qui n'a pas été sans conséquence en février pour les habitants d'Attin, et qui ne sera pas sans potentiel graves conséquences en mars-avril: Les digues de premier rang, de l'estuaire à montreuil, enserre l'eau de la marée montante dans le lit mineur. Cela fait remonter la marée très haut en amont. Lorsque le niveau de l'eau est déjà haut à la grenouillère, chaque marée aggrave les débordements et ajoutent un peu plus d'eau à un secteur dont la pente est trop faible pour voir repartir la même quantité d'eau à marée basse. Aussi, à chaque marée, les digues de premier rang allant de l'estuaire jusqu'à Enocq-Caloterie-Beutin, ont pour conséquence d'ajouter quelques centimètres supplémentaires dans le lit majeur sur le secteur grenouillère-Attin. Et ceci ralentit de facto la décrue pour tous les villages amont dépendant de ce bouchon naturel .
Au regard de ces éléments, il semble donc davantage pertinent de se questionner en ce sens:
Pourquoi les pouvoirs publiques n'ont ils pas souhaité réaliser une étude sur l'ensemble de la basse vallée de la canche? Quels sont les enjeux de pouvoirs, les personnes influentes, les lobbys au sein des institutions, qui ont pipé les dès en provoquant la commande d'une étude partielle auprès du laboratoire?Sont-ils encore influents aujourd'hui auprès de la CA2BM? Exercent-ils encore de leur pouvoir pour freiner l'étude des vrais points de problèmes ? Toutes ces questions afin de nous assurer que cette nouvelle étude commandée au cabinet Artelia, étudiera l'ensemble du système hydrique de la basse vallée de la Canche, afin d'espérer ne pas revivre pareille situation de blocage de l'écoulement des eaux pendant plusieurs semaines.
Et, pour élargir le raisonnement, au regard des conditions climatiques nouvelles et à venir, est-il possible d'espérer une étude qui élabore des modélisations intégrant la suppression ou la modifcation des ouvrages connus pour poser des problèmes dans le bon écoulement des eaux: Bassin de décantation de la paix faite/Neuville, Route nationale, Voie Ferrée, Aéroport dont l'utilité à tous en rapport au coût payé par habitant inondé est fortement questionnable. Mais également avec des projections de différentes modalités d'urbanisation de la ville basse et de neuville qui nécessite de gros aménagements en termes d'habitats puisqu'en plein travers du lit majeur de la canche. Habitats conçus pour laisser passer l'eau quelques heures, coûts de ce type d'aménagement... Ceci afin de permettre aux habitants de se projeter dans une rue nouvelle, et de décider en conscience de l'habiter ou non. De beaux projets citoyens peuvent émerger...
Plutôt non
Le président de l'association du haut estuaire de la Canche ainsi que le porte parole du collectif de La Caloterie ont pris publiquement position contre la mise en oeuvre de cette étude, sur différents médias (réseaux sociaux, interview WEO). Ces derniers interrogent les pouvoirs publics sur le bien fondée d'une nouvelle étude, onéreuse, quand plusieurs études ont déjà été menées auparavant. Dans leur prise de position, ils fustigent l'absence de mise en oeuvre des solutions proposées au terme de l'étude Hydratec réalisée en 2016-2018. En effet, l'étude Hydratec (cf liens + docs) a modélisé plusieurs scénarios permettant d'envisager de récupérer différentes zones d'expansions de crues, entre la grenbouillère et la Caloterie. L'AIHEC, le CHECA, estime donc que ces études sont suffisantes pour engager des travaux et réclament que ces derniers soient mis en oeuvres le plus tôt possible. Ils réclament donc également l'abandon de la nouvelle étude dilligentée.
Actions proposées
Pour les uns:
-
Pour les autres:
- Abandon de l'étude en cours débutée en février 24
-
Pour les autres:
- Demande de publication du cahier des charges remis à l'opérateur Artelia: zones a étudier, conditions et critères de modélisations etc... si déjà défini
- Inclure dans la recherche la modélisation avec supressions des digues de premiers rangs sur le secteur allant des champs neufs en amont de la caloterie, jusqu'au pont rose d'Etaples avec cette fois un réél recul des digues au plus près des habitats de Caloterie - Valencendre - Villiers
- Inclure dans la recherche la modélisation avec suppression ou modification des ouvrages connus pour être problématiques: bassins de décantation de la sucrerie, voie ferrée, route nationale de la paix faite
- Inclure dans la recherche la modélisation avec différents types d'architecture des quartiers construit en travers du lit majeur de la canche: Rue de Montreuil rue St Gengoult à la ville basse, chemin de la liberté et rues connexes de la caloterie. (idem en amont à Brimeux)
- Participation d'une délégation de la population aux réunions de pilotage, a minima séance publique avec non participation.
- Publication des Comptes-rendus de réunion systématiques et dans des délais raisonnables.
- Au niveau législatif: Demander une révision rapide de la loi instaurant les critères d'études et d'analyse coût-bénéfice, qui s'avère problématique en milieu rural et ne prennent pas en considération des niveaux de crues assez élevées au regard des prévisions du GIEC.
Complément de documentation
https://www.symcea.fr/papi/livrables/NT01_Scn2B-Socioeco-SE_v3.pdf
Portail national d’Accès aux Données sur les Eaux Souterraines
Portail national d’Accès aux Données sur les Eaux Souterraines
Site web
https://ades.eaufrance.fr/
Type de ressource
- Site web ressource
Description
surveiller des masses d’eau souterraines,
mettre en œuvre et évaluer des politiques et des plans de gestion,
connaître et localiser les réseaux et les stations de mesures,
accéder aux résultats de mesures quantitatives (niveau des nappes) et qualitatives (concentration de nombreux paramètres dans l’eau).
- Site Internet public des données quantitatives et qualitatives relatives aux eaux souterraines.
surveiller des masses d’eau souterraines,
mettre en œuvre et évaluer des politiques et des plans de gestion,
connaître et localiser les réseaux et les stations de mesures,
accéder aux résultats de mesures quantitatives (niveau des nappes) et qualitatives (concentration de nombreux paramètres dans l’eau).
Pouvoir des communes noyées dans la masse
Pouvoir des communes noyées dans la masse
Description de la problématique
46 communes. Les communes sont noyées dans la masse au niveau de la CA2BM. "Il fallu par exemple se battre pendant 3 ans pour avoir des pompes à la Calotterie par exemple" (propos repris du Maire Mr Leurette)
Projet de levée de terre pour un lit majeur de la Canche à Attin
Projet de levée de terre pour un lit majeur de la Canche à Attin
Porteurs de la proposition
Collectif d'Attin, Mairie d'Attin
Détail de l'action
Projet d'une levée de terre pour permettre un raccourci pour l'eau en surverse
Plutôt que renforcer 1,83km de digue sur la berge, ce qui a toujours été très compliqué dans des terrains privés et inaccessibles en cas de brèche, l'idée est de réaliser 200m de levée de terre le long d'une route, afin de pouvoir la maintenir. Cela permettra une surverse quand l'eau dépasse un certain seuil afin qu'elle puisse rejoindre la Canche un peu plus bas (Dénivelé autour de 1,5m entre le point haut et bas en rouge ci dessous en 2024).
Cette proposition fait suite aux observations des inondations de novembre et janvier, où l'eau passait en surverse, et se retrouvait coincée par les digues, empêchant son niveau de baisser, plutôt que rejoindre la Canche directement, qui elle a toujours été plus basse, ce qui aurait fait baisser le niveau en aval de autant de centimètres. Avec un niveau plus bas, il aurait été possible de réduire aussi l'élévation de l'eau à Montreuil ville basse.
Avantages :
- Peu couteux par rapport au renforcement de 1,83km de digue sur berge (pâture très meuble). De plus, cette digue de 1,83km, si elle venait à être renforcée, augmenterait le risque d'inondation à la caloterie par le marais st jean. Aussi le collectif Attinois souhaite agir efficacement et sans le faire au détriment de ses voisins.
- Plus facile à réaliser (chemin qui appartient à la commune, pas besoin d'autorisation des propriétaires)
- Plus facile à maintenir car accessible par une route et berge qui ne sera pas abîmée par les vaches
- Déplaçable si besoin (matériaux récupérable si autre projet de digue)
- Laisse la possibilité d'envisager une zone d'expansion pour la confluence Course/Canche plus grande à l'avenir. En effet, ce projet provisoire peut s'insérer dans un projet plus vaste de recul des digues, depuis la voie sncf où passe la Course, au bac d'attin. Ces plans restent évidemment à étudier à ce stade.
Point d'attention :
- Faire une évacuation sous le merlon des eaux qui arrivent par l'autre côté (ruissellement du bassin Sébastien)
Calcul de 75 cm de différence de niveau d'eau lors d'une journée en février 2024
Entre ces points, environ 75 cm de différence de niveau d'eau lors d'une journée en février 2024
Le calcul des longueurs de digues
La photo de la pâture durant les inondations, où les digues sont fragilisées et inondent le village.
-> Le projet dans la presse - La Voix du Nord
https://www.lavoixdunord.fr/1435835/article/2024-02-29/inondations-une-nouvelle-etape-franchie-pour-le-projet-d-edification-d-un-merlon
Plutôt que renforcer 1,83km de digue sur la berge, ce qui a toujours été très compliqué dans des terrains privés et inaccessibles en cas de brèche, l'idée est de réaliser 200m de levée de terre le long d'une route, afin de pouvoir la maintenir. Cela permettra une surverse quand l'eau dépasse un certain seuil afin qu'elle puisse rejoindre la Canche un peu plus bas (Dénivelé autour de 1,5m entre le point haut et bas en rouge ci dessous en 2024).
Cette proposition fait suite aux observations des inondations de novembre et janvier, où l'eau passait en surverse, et se retrouvait coincée par les digues, empêchant son niveau de baisser, plutôt que rejoindre la Canche directement, qui elle a toujours été plus basse, ce qui aurait fait baisser le niveau en aval de autant de centimètres. Avec un niveau plus bas, il aurait été possible de réduire aussi l'élévation de l'eau à Montreuil ville basse.
Avantages :
- Peu couteux par rapport au renforcement de 1,83km de digue sur berge (pâture très meuble). De plus, cette digue de 1,83km, si elle venait à être renforcée, augmenterait le risque d'inondation à la caloterie par le marais st jean. Aussi le collectif Attinois souhaite agir efficacement et sans le faire au détriment de ses voisins.
- Plus facile à réaliser (chemin qui appartient à la commune, pas besoin d'autorisation des propriétaires)
- Plus facile à maintenir car accessible par une route et berge qui ne sera pas abîmée par les vaches
- Déplaçable si besoin (matériaux récupérable si autre projet de digue)
- Laisse la possibilité d'envisager une zone d'expansion pour la confluence Course/Canche plus grande à l'avenir. En effet, ce projet provisoire peut s'insérer dans un projet plus vaste de recul des digues, depuis la voie sncf où passe la Course, au bac d'attin. Ces plans restent évidemment à étudier à ce stade.
Point d'attention :
- Faire une évacuation sous le merlon des eaux qui arrivent par l'autre côté (ruissellement du bassin Sébastien)
Calcul de 75 cm de différence de niveau d'eau lors d'une journée en février 2024
Entre ces points, environ 75 cm de différence de niveau d'eau lors d'une journée en février 2024
Le calcul des longueurs de digues
La photo de la pâture durant les inondations, où les digues sont fragilisées et inondent le village.
-> Le projet dans la presse - La Voix du Nord
https://www.lavoixdunord.fr/1435835/article/2024-02-29/inondations-une-nouvelle-etape-franchie-pour-le-projet-d-edification-d-un-merlon
Etat de l'action
- Action en cours
Rapport de la mission d’appui pour renforcer la résilience des territoires touchés par les inondations
Rapport de la mission d’appui pour renforcer la résilience des territoires touchés par les inondations
Description
À la demande du Premier ministre, une mission d’appui pour renforcer la résilience des territoires touchés par les inondations a été menée entre janvier 2024 et mai 2024 par des personnes de l'inspection générale de l’administration, de l'inspection générale de l'environnement et du
développement durable).
Cette mission a rendu son rapport le 17 mai 2024.
développement durable).
Cette mission a rendu son rapport le 17 mai 2024.
Fichier : 01547701_rapportpublie_cle5fc9233.pdf
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Actions proposées
Eléments du rapport liés à la Canche (en cours d'extraction)
“Le nord-ouest du département du Pas-de-Calais a subi, à partir du 18 octobre 2023, une vague de précipitations sans précédent, au regard des relevés effectués par Météo France depuis 1959. Il est tombé sur les collines du Boulonnais plus de 700 mm d’eau entre cette date et le début du mois de janvier, la première quinzaine de novembre voyant en particulier se succéder pratiquement sans transition quatre fortes perturbations atlantiques. Ce phénomène a provoqué des crues sur les bassins de l’Aa, de la Liane et de la Canche plus que centennales parfois, d’intensité très supérieure aux niveaux enregistrés lors des inondations du tournant du siècle, qui servaient de référence aux actions de prévention conduites depuis une vingtaines d’années. À titre d’illustration, le débit de l’Aa atteignit à Wizernes 90 m3 /s, contre 60 en 2002. Le phénomène s’est produit en deux vagues, durant la première quinzaine de novembre, puis début janvier, après des pluies intenses tombant sur des sols saturés. Au final, le territoire aura été marqué par des inondations par débordement, mais aussi des phénomènes majeurs de ruissellement sur les têtes de bassins et au pied des coteaux et, in fine, des remontées de nappes, celles-ci étant à leur niveau maximal.
Les espaces en cause sont très spécifiques. [...] La Canche se jette dans la Manche, elle aussi, via une plaine alluviale pour partie poldérisée depuis le XIXe siècle, et est très sensible aux variations de ses affluents de rive droite, descendant des collines de l’Artois
[...]
Le bassin versant de la Canche constitue un hydrosystème bien différent. Encaissée d’une cinquantaine de mètres dans les plateaux crayeux de l’Artois, la basse vallée de la Canche forme une vaste plaine alluviale humide régulièrement inondée dans le passé. Contrairement au delta de l’Aa, le drainage des marais est plus récent et remonte au début du XIXe, de même que la fixation du cours de Canche dont l’estuaire rappelle celui de la Somme, bien que les formes y soient moins marquées. Des syndicats d’assèchement (devenus aujourd’hui associations syndicales autorisées (ASA)) voient le jour au milieu du XIXe siècle avec pour mission l’aménagement hydraulique (voire la défense contre la mer par l’entretien des digues si leur périmètre inclut le littoral). Il faut cependant attendre les années 1970-1980 pour que les aménagements urbains et agricoles modifient en profondeur les territoires du bassin versant. Les espaces des bas-champs jusque-là régulièrement inondés ont été asséchés, le niveau des terrains agricoles a été relevé et les parcelles endiguées, parfois sans autorisation. Parallèlement, avec le développement de l’urbanisation, des ASA de propriétaires se sont constituées comme à la Madelaine ou à la Calloterie. Le rôle de ces structures, chargées de l’entretien des fossés, se pose de plus en plus, les propriétaires n’étant pas toujours au fait de leurs obligations. Celle de la Madeleine a d’ailleurs été dissoute (voir carte des ASA en annexe 3).
Enfin dans la vallée de la Canche, la population et la densité de la commune de la
Calloterie (63,2 habitants/km² en 2020) ont quasiment doublé entre 1968 et 2020. La comparaison
des cartes IGN de 1950 et 2021 montre bien que cette densification s’est faite par occupation des
zones humides (Figure 3)
Dans le Boulonnais et en partie dans le bassin versant de la Canche, le bocage et l’élevage associé
disparaissent progressivement au profit de productions plus intensives, souvent à forte valeur
ajoutée au demeurant.
[...]
Les précipitations exceptionnelles de novembre 2023 et, dans une moindre mesure, de janvier
2024, ont induit à des inondations par ruissellement et débordement des cours d’eau. Les
contextes géologiques, géomorphologiques et anthropiques ont joué sur la forme et la durée des
crues. Le rôle des nappes d’eau souterraines ne doit pas être exclu sur l’ensemble des secteurs
concernés, même si leur contribution, qui reste à quantifier, est certainement variable selon les
bassins et probablement plus importante dans les secteurs crayeux (Canche, amont du delta de
l’Aa, Haute Lys). La situation actuelle de nappes d’eau souterraine avec des niveaux qualifiés de
hauts à très hauts pourrait conditionner en partie la cinétique de nouvelles crues si de nouveaux
épisodes pluvieux majeurs et/ou continus survenaient dans les prochains mois.
“Le nord-ouest du département du Pas-de-Calais a subi, à partir du 18 octobre 2023, une vague de précipitations sans précédent, au regard des relevés effectués par Météo France depuis 1959. Il est tombé sur les collines du Boulonnais plus de 700 mm d’eau entre cette date et le début du mois de janvier, la première quinzaine de novembre voyant en particulier se succéder pratiquement sans transition quatre fortes perturbations atlantiques. Ce phénomène a provoqué des crues sur les bassins de l’Aa, de la Liane et de la Canche plus que centennales parfois, d’intensité très supérieure aux niveaux enregistrés lors des inondations du tournant du siècle, qui servaient de référence aux actions de prévention conduites depuis une vingtaines d’années. À titre d’illustration, le débit de l’Aa atteignit à Wizernes 90 m3 /s, contre 60 en 2002. Le phénomène s’est produit en deux vagues, durant la première quinzaine de novembre, puis début janvier, après des pluies intenses tombant sur des sols saturés. Au final, le territoire aura été marqué par des inondations par débordement, mais aussi des phénomènes majeurs de ruissellement sur les têtes de bassins et au pied des coteaux et, in fine, des remontées de nappes, celles-ci étant à leur niveau maximal.
Les espaces en cause sont très spécifiques. [...] La Canche se jette dans la Manche, elle aussi, via une plaine alluviale pour partie poldérisée depuis le XIXe siècle, et est très sensible aux variations de ses affluents de rive droite, descendant des collines de l’Artois
[...]
Le bassin versant de la Canche constitue un hydrosystème bien différent. Encaissée d’une cinquantaine de mètres dans les plateaux crayeux de l’Artois, la basse vallée de la Canche forme une vaste plaine alluviale humide régulièrement inondée dans le passé. Contrairement au delta de l’Aa, le drainage des marais est plus récent et remonte au début du XIXe, de même que la fixation du cours de Canche dont l’estuaire rappelle celui de la Somme, bien que les formes y soient moins marquées. Des syndicats d’assèchement (devenus aujourd’hui associations syndicales autorisées (ASA)) voient le jour au milieu du XIXe siècle avec pour mission l’aménagement hydraulique (voire la défense contre la mer par l’entretien des digues si leur périmètre inclut le littoral). Il faut cependant attendre les années 1970-1980 pour que les aménagements urbains et agricoles modifient en profondeur les territoires du bassin versant. Les espaces des bas-champs jusque-là régulièrement inondés ont été asséchés, le niveau des terrains agricoles a été relevé et les parcelles endiguées, parfois sans autorisation. Parallèlement, avec le développement de l’urbanisation, des ASA de propriétaires se sont constituées comme à la Madelaine ou à la Calloterie. Le rôle de ces structures, chargées de l’entretien des fossés, se pose de plus en plus, les propriétaires n’étant pas toujours au fait de leurs obligations. Celle de la Madeleine a d’ailleurs été dissoute (voir carte des ASA en annexe 3).
Enfin dans la vallée de la Canche, la population et la densité de la commune de la
Calloterie (63,2 habitants/km² en 2020) ont quasiment doublé entre 1968 et 2020. La comparaison
des cartes IGN de 1950 et 2021 montre bien que cette densification s’est faite par occupation des
zones humides (Figure 3)
Dans le Boulonnais et en partie dans le bassin versant de la Canche, le bocage et l’élevage associé
disparaissent progressivement au profit de productions plus intensives, souvent à forte valeur
ajoutée au demeurant.
[...]
Les précipitations exceptionnelles de novembre 2023 et, dans une moindre mesure, de janvier
2024, ont induit à des inondations par ruissellement et débordement des cours d’eau. Les
contextes géologiques, géomorphologiques et anthropiques ont joué sur la forme et la durée des
crues. Le rôle des nappes d’eau souterraines ne doit pas être exclu sur l’ensemble des secteurs
concernés, même si leur contribution, qui reste à quantifier, est certainement variable selon les
bassins et probablement plus importante dans les secteurs crayeux (Canche, amont du delta de
l’Aa, Haute Lys). La situation actuelle de nappes d’eau souterraine avec des niveaux qualifiés de
hauts à très hauts pourrait conditionner en partie la cinétique de nouvelles crues si de nouveaux
épisodes pluvieux majeurs et/ou continus survenaient dans les prochains mois.
Réaliser un pont cadre sous la voie SNCF au niveau du canal à bouret
Réaliser un pont cadre sous la voie SNCF au niveau du canal à bouret
Détail de l'action
Lors des inondations de novembre 2023 et janvier 2024, la voie de chemin de fer indiquée sur la carte vient couper en deux le marécage entre neuville et la grenouillère. Elle entrave aussi le canal à bouret venant de Neuville et bloque l'écoulement vers la Canche, favorisant l'inondation des "carrés" de marécages de neuville ouest, st gengoult Ouest, rue du moulin du bacon, attin paix faite. Elle participe peut-être de la lente décrue de ces mêmes rues. Enfin, le dimensionnement de certains édifices du 19ème sont peut-être obsolètes. Le pont qui surplombe la course en pleine zone d'expansion paraît largement sous-dimensionné au regard des capacités de crues que La course vient de montrer (1m76, à mettre en comparaison avec reccords précédents pour visualiser). A la confluence de l'Huitrepin, le pont Napoléon a été très endommagé. Certainement durant l'épisode du 6 au 10/11.
Courrier envoyé par le collectif de montreuil (à vérifier) sur le sujet au maire :
Le ballast balayé par les inondations de novembre/janvier :
Courrier envoyé par le collectif de montreuil (à vérifier) sur le sujet au maire :
Le ballast balayé par les inondations de novembre/janvier :
Etat de l'action
- Action proposée
Regagner du lit majeur / reculer les digues
Regagner du lit majeur / reculer les digues
Détail de l'action
Reculer les digues, regagner un maximum le lit majeur de la Canche, indemniser les personnes concernées.
Lien vers un groupe d'échange dédié (Signal, whatsapp, liste mail, etc...)
https://chat.whatsapp.com/InDLzyCIYkX9qyVw5a6YZw
Pourquoi
- Permettre à l'eau de s'épendre davantage et limiter les inondations.- Risques plus importants du fait du réchauffement climatique
- Elargir les zones d'expension des cours d'eau
- Créer des écluses au niveau des digues et les entretenir
Quoi
- Regagner les bas-champs, les marais- Construire autrement (pilotis)
- Racheter les maisons au prix fort, pour permettre un relogement
- Informations aux sinistrés
- Elargir les zones d'expension des cours d'eau
- Créer des écluses au niveau des digues pour créer des zones temporaires de rétention
- Détruire les digues en bord de cours d'eau
- récréer du marais
- arraser les digues
- recréer des nouvelles digues à prximité des habitations
- arrêter d'urbaniser les zones humides dans les marais
Qui
- Etat- Citoyens
- Habitants
- Elus locaux (CA2BM)
- Préfét
- Assurances
- Agriculteurs
- Checa : collectif qui se mobilise (voir leurs fiches sur le sujet )
Quand
Etapes :- informations préalables pour comprendre ce qui s'est passé
- réfléchir à une urbanisation différente du lit majeur de la Canche (revoir les PLU)
- création d'une carte altimétrique du territoire (SYMCEA)
- indémniser les agriculteurs
- prioriser les zones de prairies, plus infiltrantes
- investir dans les digues arrières puis détruire / arraser les digues
- En parallèle, penser à un meilleur écoulement des cours d'eau, réfléchir à une meilleure infiltration.
Ressources
- Géographes- Experts pour la compréhension du problème
- Juristes
-> Fiche de débat sur le sujet
Vidéo :
Expression libre
Télécharger le fichier reculdigues.jpeg
Rendre accessible la connaissance
Rendre accessible la connaissance
Détail de l'action
Rendre accessible la connaissance, etc...
Lien vers un groupe d'échange dédié (Signal, whatsapp, liste mail, etc...)
https://chat.whatsapp.com/Ez4BnrS3T8Y2Hn3KYcqL0z
Pourquoi
- Faire se croiser les savoirs terrain avec les savoirs d'en haut (scientifique, savoir d'élus, etc...)
- Identifier les désaccords, même scientifiques (ex : entre hydro-géologues)
- Partage la connaissance avec tous, (par exemple les différents cycles de l'eau)
- Ne pas perdre les savoirs, comprendre les risques en zone inondable
- Que certains élus politiques cessent de faire croire qu'ils dominent la situation et d'opposer les uns aux autres, notamment avec parfois du mépris. Oser dire que l'on ne connait pas tout ou que l'on ne comprend pas tout
Comment
- Canal de discussion à rejoindre (lien en haut)
- Réunions publiques, avec de la communication sur divers supports (affichage, etc...)
- Partage de la connaissance sur un wiki. Espace pour l'audio, la vidéo.
- Autre piste : création de film sur le sujet (ex paysans du ciel à la terre sur la question du ruissellement)
Etapes
- Mobiliser un groupe d'élu convaincu par ce sujet- Inventaire des structures qui ont de l'information et leur rôle
- Accompagner, amener à prendre l'habitude de partager l'information
- Identifier les territoires où ça a bougé, où ils ont su faire cela.
- Identifier les obligations en terme de données publiques.
- Formation des politiques au changement climatique.
Quoi
Des soucis sur l'information et la connaissance :- Très peu d'informations , ou information inaccessible, par exemple La Voix du nord dont les contenus sont payants
- Information clivante, qui met en avant l'animosité plutôt que la solidarité.
- Beaucoup de fake news
- L'information c'est le pouvoir. Partage l'information c'est partager le pouvoir avec les citoyens
Qui
- Se mobiliser avec le collectif citoyen et le groupe de discussion dédié (sur whatsapp). Les citoyens peuvent être porteurs de cette démarche.- Un référent par territoire qui monte en compétence pour le partage de la connaissance
- Acteurs à impliquer : A Petit pas, foyers ruraux 59 62,
Ressources
- Consulter les scientifiques (hydrologues, climatologues) et diffuser ces connaissances pour le public à même de décider, mais aussi comprendre ce qui se joue et parfois l'incapacité d'identifier des réponses du côté des élus.- Partager les informations à disposition de tous. Ex, données du GIEC, etc.
Réseau de soutien aux sinistrés
Réseau de soutien aux sinistrés
Détail de l'action
Sous pages
- Informations aux sinistrés
- Informations aux sinistrés
Etat de l'action
- Action proposée
Lien vers un groupe d'échange dédié (Signal, whatsapp, liste mail, etc...)
https://chat.whatsapp.com/K3pk4YktstVCK6Wjs3ohba
Pourquoi
- Evacuer le vécu (groupe de parole)- Lister les problématiques
- Appui administratif aux démarches (assurance)
- Relogement
Quoi
- Aide à la perte d'emploi ponctuelleQui
Quelques habitants motivés. Colette, Pascale.Ressources
Cellule Préfécture du Pas de Calais
https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Actualites/Actualites/Gestion-des-consequences-des-inondations-et-reconstruction
Depuis le 12 mars 2024, une cellule d’écoute est mise en place par la préfecture du Pas-de-Calais pour répondre aux difficultés rencontrées par certains sinistrés avec leur compagnie d’assurance (versement des indemnisations finales, traitement des dernières expertises, etc).
Cette cellule est joignable du lundi au vendredi de 09h00 à 17h00 au 03 21 21 23 40
Plus d'informations :
https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Actualites/Actualites/Gestion-des-consequences-des-inondations-et-reconstruction
Faire attention à bien lire toutes les paragraphes de la page et prendre note les dates qui bougent au fur et à mesure.
Lien vers le guichet unique : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/guichet-unique-pas-de-calais-reconstruction
Permanence France Assureurs
France assurances : gratuit, aide au pb/assurance
Permanance et dates des prochaines
https://www.pas-de-calais.gouv.fr/Actualites/Actualites/Gestion-des-consequences-des-inondations-et-reconstruction/Inondations-Soutien-aux-particuliers
Autres ressources
- Cellule d'appui aux sinistrés mis en place par France Victimes : aide.sinistres62@france-victimes.fr 0141834225
- Faire appel aux "expert des assurés" (internet)
- Lion's club
- Rejoindre les collectifs de sinistrés (CHECA / AIHEC )
- Maraude de bénévoles pour porter l'information auprès de personnes isolées ou agées
Restauration d'une prairie alluviale, étude et technique
Restauration d'une prairie alluviale, étude et technique
Type de ressource
- Expérience
- Etude scientifique
- Méthodologie / guide
- Article de journal
Description
Retour d'expérience et méthodologie de restauration d'une prairie alluviale.
Fichier : revec_02497395_2004_num_59_1_6392.pdf
Télécharger
Actions proposées
Restauration des prairies et zones humides
Retour de l'eau dans la Canche à La Calotterie
Rôle d'une locomotive qui serait tombée dans la Canche
Rôle d'une locomotive qui serait tombée dans la Canche
Plutôt non
Des plongeurs, sur les conseils du Symcea, sont allés voir en novembre 2024 dans la zone où une locomotive serait tombée durant la guerre. Il n'y a rien à l'endroit cité.
Par ailleurs, des personnes nous ont indiqué avoir participé à un opération qui a permis de sortir la locomotive il y a de nombreuses années.
Article Voix du Nord
https://www.lavoixdunord.fr/1458629/article/2024-05-04/en-sait-plus-sur-la-locomotive-echouee-dans-la-canche-brexent-enocq
Par ailleurs, des personnes nous ont indiqué avoir participé à un opération qui a permis de sortir la locomotive il y a de nombreuses années.
Article Voix du Nord
https://www.lavoixdunord.fr/1458629/article/2024-05-04/en-sait-plus-sur-la-locomotive-echouee-dans-la-canche-brexent-enocq
Rôle de l'agriculture dans les bas champs
Rôle de l'agriculture dans les bas champs
Plutôt oui
L'agriculture dans les bas champs amène à créer des digues pour protéger les champs de la montée des eaux salées à chaque marée. Or, ces digues posent plusieurs problèmes. D'une part, en enserrant la canche jusque la limite de salinisation située à Enocq(Atllas sage de la canche), elle fait remonter de manière plus conséquente la marée vers l'amont, en empêchant son épendange dans les bas champs. Les digues de l'aval amène donc à créer des digues à l'amont. D'autre part, elles forment autant d'obstacles plus ou moins infranchissables aux confluences rivières/fleuve. Ainsi, La Dordonne transformée en torrent de boue vient se heurter à une digue de plusieurs mètres de haut et dépose un limon conséquent. De plus, si ces digues viennent à être franchies, elles ont pour gros inconvénients de déconnecter complétement le lit de la rivière d'avec ses marais et zones humides. Ainsi, lorsque la course a connu un épisode de crue inédit, jusqu'à 1m76 au pic de crue à Estrée (Source vigiecrue au 9/11) elle a submergé la digue sud de la canche à la confluence (chemin robinson/Madeleine), inondant massivement La Madeleine, La caloterie et Valencendre jusque Villiers en quelques heures. Dès lors, l'eau se retrouve piégée derrière les digues et ne peut se faire drainer par le Nocq principal du bassin versant, à savoir le fleuve Canche. On observe facilement ce phénomène en plusieurs endroits: de l'enclave de la caloterie à la basse flaque, au "champs de l'amont" qui jouxte le pont d'Enocq ou encore devant la ferme Hurtebise au royon vert. C'est ainsi que l'on doit se contenter d'un système de nocage agricole fait de drain plastique et d'écluse éloignée des villages quand la Canche pourrait très facilement drainer les pâtures par son simple débit ou avec le phénomène de chasse marée (fort tirant au retrait de l'eau quand s'amorce la marée basse). En aval de l'autoroute, les tringles naturels alimentées par les sources aquifères de st Josse ( épinettes, petite et grande tringle) ainsi que des écluses plus conséquentes permettent un plus fort tirant, d'autant plus fort que les sources aquifères l'alimentent. Les sources se montrent très active depuis Novembre, date à laquelle nos nappes souterraines ont atteinds leur pleine capacité.
Actions proposées
- Réalisation d'études afin de supprimer les digues du pont d'Etaples à Montreuil et retrouver la connexion marais rivière insuffisant du bas d'Attin/enclave de la Caloterie à Enocq. Réabilitation des zones d'épandages naturelles de la Canche et des affluents sur tout le bassin versant. Indemnisation par l'état des inondées de la rive sud dont les habitations se trouvent sur les zones d'expansion ou marais. Proposition de rester si amènagement des habitats respectant non emprise au sol, autonomie en chauffage et electricité et possibilité de déplacement sur l'eau en cas d'épisode de montées des eaux. Indispensable pour La Caloterie par exemple, qui est inondée (aussi) par ses sources aquifères qui ne cessent de résurger depuis l'automne. Remise en bien commun des pâturages de la Caloterie à l'estuaire (suppression de l'aéroport et de l'hippodrome pour réhabilitation des zones humides et prés salés). Y pratiquer une agriculture respectueuse de nos terrains, élevage ovins bovins. Suppression des élevages intensifs comme la porcherie ou le méthaniseur en pleine zone d'expansion.
Rôle de l'artificialisation
Rôle de l'artificialisation
Plutôt oui
- Politique irresponsable en dépit des textes législatifs en vigueur d'aménagement du territoire. Zones industrielles, parkings, dans des fonds plats de vallée, sur des terrains de qualité agricole médiocre. Les ruissellements s'y rassemblent. L'essentiel des constructions se trouve le long du filet qui court dans la vallée. L'eau souterraine ressort de la craie latéralement. Source Francis Meilliez, Le monde
L'urbanisation galopante a également entamé la résilience du territoire. Pour l'illustrer, Francis Meilliez prend l'exemple de la Calotterie, près de Montreuil-sur-Mer, dans l'estuaire de la Canche. Sur une carte géologique des années 1960, "on voit bien le hameau, qui se trouve sur la rive gauche, et la route, qui a dû être un guet, qui relie la rive droite et est bordée de quelques maisons", pointe-t-il. "De part et d'autre, on distingue la craie et le sable avec, au milieu, rien que des alluvions [des dépôts sédimentaires]", explique-t-il. "C'est normal, c'est un estuaire. Sauf que si on regarde une photo satellite actuelle, on constate que plein de maisons ont été construites à cet endroit."
Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
L'urbanisation galopante a également entamé la résilience du territoire. Pour l'illustrer, Francis Meilliez prend l'exemple de la Calotterie, près de Montreuil-sur-Mer, dans l'estuaire de la Canche. Sur une carte géologique des années 1960, "on voit bien le hameau, qui se trouve sur la rive gauche, et la route, qui a dû être un guet, qui relie la rive droite et est bordée de quelques maisons", pointe-t-il. "De part et d'autre, on distingue la craie et le sable avec, au milieu, rien que des alluvions [des dépôts sédimentaires]", explique-t-il. "C'est normal, c'est un estuaire. Sauf que si on regarde une photo satellite actuelle, on constate que plein de maisons ont été construites à cet endroit."
Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
Plutôt non
- À mon niveau, comment faire pour impacter le moins possible ou favoriser le cycle naturel de l'eau (l'infiltration de l'eau) dans la propriété, dans les lieux publics,dans les terres agricoles... Il nous faut faire passer le message que dorénavant, l'infiltration de l'eau c'est l'affaire de tous sans exception et que notre première communication devrait porter sur la définition et l'explication du cycle de l'eau pour sensibiliser et responsabiliser à tous les niveaux
Rôle de l'ensablement en baie de Canche
Rôle de l'ensablement en baie de Canche
Plutôt oui
L'un des arguments avancé qui expliquerait le souci au niveau de la Canche est l'ensablement en baie de Canche, notamment lié au fait d'avoir rajouté du sable (sources ?).
Plutôt non
Il faut désensabler la baie, qui est de plus en plus large mais de moins en moins profonde (source ?), du fait que de plus en plus d'alluvions s'y déposent
Ni oui ni non. Il faut comprendre les raisons de l'ensablement de la canche. Tout d'abord, l'estuaire s'ensable inexorablement de manière naturelle. Les vents dominants, venant du sud ouest, soufflent les dunes de la pointe du Touquet dans l'estuaire, et forment des bancs de sables mouvants selon les périodes hiostoriques (A sourcer). Ainsi, lors de la période des "grandes explorations" (découvertes du continent amérindiens par les européens), la baie de canche nécessite la venue des marins Etaplois pour guider les navires jusqu'au port, les bancs de sable s'avérant particulièrement dangereux aux visiteurs (à Sourcer). Ensuite, les modifications apportées au fleuve durant la seconde moitié du 19ème siècle jusqu'à nos jours sont venues accentuer ce phénomène. Dans un premier temps, l'émergence progressive de la ville du Touquet a conduit a ériger des digues venant perturber la connexion de l'estuaire à ses zones humides. L'hippodrome, le terrain de polo, puis l'aéroport du touquet en lieu et place du terrain, ont nécessité des aménagements de digues jusque Trépied, l'asséchements des zones humides autrefois parcourues par des tringles formant autant de courant propice à l'évacuation des eaux, et donc du sable, à la mer. Ainsi, l'ensablement de l'estuaire gagne progressivement l'amont à compter de l'érection de ces digues. Dans le même temps, la rive nord a perdu ces paturages d'expansion au profit de l'urbanisation., Voie ferrée, réhaussement de la route nationale, endiguement pour protéger Etaples dorénavant menacé par la marée. Usine à Betteraves de plus en plus imposante. Ainsi, l'ensemble des zones d'expansions du fleuve et des affluents se sont peu à peu articialisés de Attin à Etaples, ce qui entraîne un dépot de limon à chaque confluence. Puis, l'agriculture de plus en plus intensive durant la seconde moitié du 20ème siècle, a conduit à endiguer toutes les zones de mouillères/molières entre Etaples et Enocq. Ceci afin d'assécher les zones de cultures, et d'empêcher la marée de s'épandre dans les bas champs et ainsi d'éviter la submersion d'eau salée non propice à la monoculture intensive (L'eau salée remonte jusque Enocq, ()cf atlas sage canche). Ce nouvel endiguement a eu pour conséquence de resserer la canche et donc de perdre de nouvelles zones d'expansions lors de la marée. Aussi, par effet domino, des digues plus hautes ont dû être érigé jusque La Grenouillère, ceci afin de contenir l'eau des marées montant plus en amont. Ces dernières digues semblent avoir été conçues par à coups, selon l'urgence suite à inondation ou encore par démarche privée, à la suite de la période des trente glorieuses jusqu'à nos jours; Enfin, toutes ces digues ont donc pour conséquence de déconnecter les marécages, nocqs, tringles et autres résurgences de sources aquifères de Sorrus St Josse qui permettraient d'emporter les sédiments, et donc le sable, jusqu'à la mer. L'ensablement de la baie est donc inexorable si rien n'est fait quant à la reconnection du lit mineur avec le lit majeur, de l'estuaire à Montreuil. Aucune technologie n'est en mesure de palier ce phénomène à des coûts raisonnables, sauf preuve contraire.
Ni oui ni non. Il faut comprendre les raisons de l'ensablement de la canche. Tout d'abord, l'estuaire s'ensable inexorablement de manière naturelle. Les vents dominants, venant du sud ouest, soufflent les dunes de la pointe du Touquet dans l'estuaire, et forment des bancs de sables mouvants selon les périodes hiostoriques (A sourcer). Ainsi, lors de la période des "grandes explorations" (découvertes du continent amérindiens par les européens), la baie de canche nécessite la venue des marins Etaplois pour guider les navires jusqu'au port, les bancs de sable s'avérant particulièrement dangereux aux visiteurs (à Sourcer). Ensuite, les modifications apportées au fleuve durant la seconde moitié du 19ème siècle jusqu'à nos jours sont venues accentuer ce phénomène. Dans un premier temps, l'émergence progressive de la ville du Touquet a conduit a ériger des digues venant perturber la connexion de l'estuaire à ses zones humides. L'hippodrome, le terrain de polo, puis l'aéroport du touquet en lieu et place du terrain, ont nécessité des aménagements de digues jusque Trépied, l'asséchements des zones humides autrefois parcourues par des tringles formant autant de courant propice à l'évacuation des eaux, et donc du sable, à la mer. Ainsi, l'ensablement de l'estuaire gagne progressivement l'amont à compter de l'érection de ces digues. Dans le même temps, la rive nord a perdu ces paturages d'expansion au profit de l'urbanisation., Voie ferrée, réhaussement de la route nationale, endiguement pour protéger Etaples dorénavant menacé par la marée. Usine à Betteraves de plus en plus imposante. Ainsi, l'ensemble des zones d'expansions du fleuve et des affluents se sont peu à peu articialisés de Attin à Etaples, ce qui entraîne un dépot de limon à chaque confluence. Puis, l'agriculture de plus en plus intensive durant la seconde moitié du 20ème siècle, a conduit à endiguer toutes les zones de mouillères/molières entre Etaples et Enocq. Ceci afin d'assécher les zones de cultures, et d'empêcher la marée de s'épandre dans les bas champs et ainsi d'éviter la submersion d'eau salée non propice à la monoculture intensive (L'eau salée remonte jusque Enocq, ()cf atlas sage canche). Ce nouvel endiguement a eu pour conséquence de resserer la canche et donc de perdre de nouvelles zones d'expansions lors de la marée. Aussi, par effet domino, des digues plus hautes ont dû être érigé jusque La Grenouillère, ceci afin de contenir l'eau des marées montant plus en amont. Ces dernières digues semblent avoir été conçues par à coups, selon l'urgence suite à inondation ou encore par démarche privée, à la suite de la période des trente glorieuses jusqu'à nos jours; Enfin, toutes ces digues ont donc pour conséquence de déconnecter les marécages, nocqs, tringles et autres résurgences de sources aquifères de Sorrus St Josse qui permettraient d'emporter les sédiments, et donc le sable, jusqu'à la mer. L'ensablement de la baie est donc inexorable si rien n'est fait quant à la reconnection du lit mineur avec le lit majeur, de l'estuaire à Montreuil. Aucune technologie n'est en mesure de palier ce phénomène à des coûts raisonnables, sauf preuve contraire.
Actions proposées
Etude de la possibilité de l'arassement des digues de l'estuaire à Montreuil sur mer. A tout le moins envisager leur retrait le plus loin possible des berges de la Canche. Réhabilitation des patures molières, mouillères, zones d'épendages des affluents et de toutes les connections des nocqs avec le fleuve pour favoriser le bon transport des sédiments. Mise en place d'une agriculture adaptée, élevage ovin et bovin raisonnable, maraîchage de saison. Mise en place d'un plan de restauration des prairies et prés ()Cf doc persée).Dédommagement intégral par l'état des agriculteurs cultivant les Bas Champs, certaines familles depuis plus de 100ans. Proposition d'accompagnement vers une implantation sur d'autres terres agricoles avec financement par la PAC fléché vers l'agroforesterie propice à nos vallées abruptes.Des choix importants sont donc à faire en matière de transports (avions, trains, voitures, toutes les mobilités sont ici impliquées) ainsi qu'en matière d'agriculture
Complément de documentation
0016N.pdf (4.3MB)
Capture_decran_._202_40115_a_15.44.37.pdf (16.3MB) Mémoire d'Opale. Avec l'aimable autorisation de l'association.
Code_des_dessechemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf (10.8MB)
Code_des_dessechemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf
37093_LSUPP2_Resume_non_tech_v5.pdf (3.5MB)
Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf (0.4MB)
Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf
https://www.persee.fr/doc/revec_0249-7395_2004_num_59_1_6392
Capture_decran_._202_40115_a_15.44.37.pdf (16.3MB) Mémoire d'Opale. Avec l'aimable autorisation de l'association.
Code_des_dessechemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf (10.8MB)
Code_des_dessechemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf
37093_LSUPP2_Resume_non_tech_v5.pdf (3.5MB)
Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf (0.4MB)
Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf
https://www.persee.fr/doc/revec_0249-7395_2004_num_59_1_6392
Rôle de la montée du niveau marin
Rôle de la montée du niveau marin
Plutôt oui
La montée du niveau marin, de l'ordre des quelques mm par an s'oppose à l'évacuation des ruissellements vers la mer.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/03/inondations-dans-le-pas-de-calais-l-eau-est-tetue-elle-suit-la-pente_6208913_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/03/inondations-dans-le-pas-de-calais-l-eau-est-tetue-elle-suit-la-pente_6208913_3244.html
Rôle de la voie ferrée
Rôle de la voie ferrée
Plutôt oui
La voie ferrée, rénovée pour 51 millions d'Euros sur le troncon Etaples St Pol il y a quelques années, pose des problèmes en plusieurs points. Entre Montreuil et Attin, elle vient couper en deux le marécage entre neuville et la grenouillère. Elle entrave aussi le canal à bouret venant de Neuville et bloque l'écoulement vers la Canche, favorisant l'inondation des "carrés" de marécages de neuville ouest, st gengoult Ouest, rue du moulin du bacon, attin paix faite. Elle participe peut-être de la lente décrue de ces mêmes rues. Enfin, le dimensionnement de certains édifices du 19ème sont peut-être obsolètes. Le pont qui surplombe la course en pleine zone d'expansion paraît largement sous-dimensionné au regard des capacités de crues que La course vient de montrer (1m76, à mettre en comparaison avec reccords précédents pour visualiser). A la confluence de l'Huitrepin, le pont Napoléon a été très endommagé. Certainement durant l'épisode du 6 au 10/11. Photos avec légendes à suivre
Actions proposées
Redépenser 51 millions d'Euros ;) cette fois avec des études de faisabilité respectant le bon écoulement des eaux?
Rôle des arbres
Rôle des arbres
Plutôt oui
L'un des arguments avancé qui expliquerait le souci au niveau de la Canche est le fait que des arbres sont tombés dans la Canche
Plutôt non
- Un important arbre était en travers de la Canche avant Attin. Il a été enlevé par les pompiers en novembre. Des travaux ont été réalisés. Il est possible que les débits aient été plus rapide en janvier, même si cela n'aura pas empếché les secondes inondations de janvier.
- L'influence des embâcles est à relativiser et à prendre au cas par cas. Par exemple, s'ils entravent totalement un pont, un exutoire, une écluse, ou encore un canal artificiel, qui plus est dans une zone urbanisée, alors ils sont ou peuvent être effectivement source de débordements néfastes aux habitats ou encore à la mobilité (Ponts de la rue du moulin du bacon, du canal bouret à Neuville - Montreuil). Ils peuvent également s'avérer problématique s'ils entravent des zones de pentes très faibles déjà sujettes à accumulation de sédiments/débris divers pouvant entraver totalement les cours à des endroits non pourvues de zones d'expansion naturelles. Néanmoins, dans la plupart des cas sur le bassin versant dans les zones naturelles, les arbres tombés sont de véritables alliés pour limiter l'impact des pluies soudaines et soutenues comme nous venons de connaître. En effet, ils permettent de ralentir le débit d'eau affluant sur les cours principaux. Ils permettent également des débordements des ruisseaux et rus dans les zones d'expansion, si ces dernières ont été respectées évidemment. C'est par exemple le cas sur divers rus de la course qui possèdent des pâtures d'épandages conséquentes permettant d'atténuer les débits arrivant à l'aval. Enfin, ils permettent de casser des courants puissants, comme par exemple à la confluence de la course/canche où il est préférable d'avoir une végétation dense en cas de crue, afin d'affaiblir le courant avant son entrée dans la canche. Enfin, le retrait d'embâcle n'est pas un acte anodin. En effet, si l'influence des travaux est difficile à évaluer dans une démarche citoyenne sans moyen technologique efficient, il apparaît que les courants ressentis à Neuville et en ville basse de Montreuil lors du 2ème épisode, ont été particulièrement puissants en comparaison du premier. Il n'est pas improbable qu'ils puissent avoir pour origine les nombreux travaux de retrait d'embâcles effectués entre fin novembre et mi décembre 23 sur le canal Bouret et La Nocq et sur l'ensemble du linéaire de la canche de beaumerie à Attin. Ce fort courant ne sera peut-être pas sans conséquence pour les habitats impactés...
- L'influence des embâcles est à relativiser et à prendre au cas par cas. Par exemple, s'ils entravent totalement un pont, un exutoire, une écluse, ou encore un canal artificiel, qui plus est dans une zone urbanisée, alors ils sont ou peuvent être effectivement source de débordements néfastes aux habitats ou encore à la mobilité (Ponts de la rue du moulin du bacon, du canal bouret à Neuville - Montreuil). Ils peuvent également s'avérer problématique s'ils entravent des zones de pentes très faibles déjà sujettes à accumulation de sédiments/débris divers pouvant entraver totalement les cours à des endroits non pourvues de zones d'expansion naturelles. Néanmoins, dans la plupart des cas sur le bassin versant dans les zones naturelles, les arbres tombés sont de véritables alliés pour limiter l'impact des pluies soudaines et soutenues comme nous venons de connaître. En effet, ils permettent de ralentir le débit d'eau affluant sur les cours principaux. Ils permettent également des débordements des ruisseaux et rus dans les zones d'expansion, si ces dernières ont été respectées évidemment. C'est par exemple le cas sur divers rus de la course qui possèdent des pâtures d'épandages conséquentes permettant d'atténuer les débits arrivant à l'aval. Enfin, ils permettent de casser des courants puissants, comme par exemple à la confluence de la course/canche où il est préférable d'avoir une végétation dense en cas de crue, afin d'affaiblir le courant avant son entrée dans la canche. Enfin, le retrait d'embâcle n'est pas un acte anodin. En effet, si l'influence des travaux est difficile à évaluer dans une démarche citoyenne sans moyen technologique efficient, il apparaît que les courants ressentis à Neuville et en ville basse de Montreuil lors du 2ème épisode, ont été particulièrement puissants en comparaison du premier. Il n'est pas improbable qu'ils puissent avoir pour origine les nombreux travaux de retrait d'embâcles effectués entre fin novembre et mi décembre 23 sur le canal Bouret et La Nocq et sur l'ensemble du linéaire de la canche de beaumerie à Attin. Ce fort courant ne sera peut-être pas sans conséquence pour les habitats impactés...
Actions proposées
Etude au cas par cas des retraits d'embâcles. Si retrait d'embâcle, évaluation systématique des effets directs lors des coups d'eaux suivants. Travail citoyen de répertorisation des endroits sujets à embâcles néfastes observés durant cette crue, dans le but de se former, prévenir et intervenir en citoyen engagé et non passif lors des prochaines crues. A compléter
Complément de documentation
A venir
Rôle des bassins de rétention des eaux de pluie
Rôle des bassins de rétention des eaux de pluie
Rôle des bassins Tereos
Rôle des bassins Tereos
Description des points du débat
Depuis les trentes glorieuses, les bassins de décantation de l'usine de Tereos n'ont cessé de grandir. Ils sont maintenant installés en plein milieu de la zone d'expansion de La Course avant sa confluence avec la canche. La course est le second affluent majeur du bassin versant, et s'est montré particulièrement virulant lors de l'épisode de crues de Novembre 23. Lors du second épisode, début 2024, La Course n'a pas atteint les mêmes pics de crues tout en battant les reccords des précédentes années.
Plutôt oui
Les bassins Tereos sont au milieu de la confluence Course/canche. Ils occupent, avec une surface de stockage des pulpes de betteraves de plusieurs hectares (environ 20 à 25 Ha), un espace qui permettrait à l'eau de s'étendre, de perdre de sa puissance avant de rejoindre le fleuve et ainsi d'éviter la probabilité de débordement à la madelaine/robinson. (CF divers documents scientifiques à compiler) En croisant les données de la station vigiecrues d'Estrée, de brimeux; les observations de terrain et les témoignages des habitants inondés (chiffres à présenter, récupérer les témoignages télévisés et regrouper les témoignages recueillis expliquant la venue de l'eau à Neuville et Bacon), nous avons en effet pu constater un phénomène multifactoriel: Dans un premier temps, aux alentours du 6/11 et peut-être auparavant dès la tempête ciaran, une montée d'eau claire dans les "carrés" marécageux (traduit possibles premiers débordements de La course en amont + début des résurgences des nappes aquifères sur les zones basses du bassin versant). Puis, le 8/11 nuit, les habitants de Neuville de la Ville basse de Montreuil et de la rue du moulin du bacon ont pu constater une montée des eaux particulièrement importante venant de l'aval (Ouest de la rue de montreuil à Neuville, ouest de la rue et St Gengoult à Montreuil).Cette montée par l'aval s'est produite quasi simultanément avec l'expansion de l'eau venant de l'amont (marais de brimeux/Beaumerie/Marles/Neuville) ce qui s'est traduit pour les habitants par une impression d'être encerclé. Elle a néanmoins bien été constaté comme particulièrement importante venant de l'aval et est corrélée avec la montée impressionante de la course dans le même temps: 1m76 relevé à Estrée (récupérer vidéos des habitants qui le veulent bien.)Puis, durant tous les pics de crues de la course les jours suivants, les niveaux d'eau à Neuville et rue moulin du bacon ont fluctués de manière correlative avec les pics de crues de la course. (Pas de chiffres, travail de marquage sommaire mais efficace des niveaux réalisés avec les habitants et pompiers, notamment rue moulin du bacon ) La Nocq et le canal bouret qui traverse le marais de brimeux/beaumerie ne connaissant pas de fluctuations sur ce secteur (echelle de mesure à montreuil stable), seule la course semble être responsable de ces fluctuations (chiffres précis/dates à compléter, photos mesure d'echelle à temps réguliers sur le nocq à montreuil ville basse) Enfin, Le travail de cartographie réalisé sur geoportail.fr en jonglant avec les différents fonds de cartes laisse apparaitre avec ces bassins une entrave majeure au bon écoulement de la course vers la canche. Si les bassins ne sont pas seuls responsables (Voie ferrée, Routes, aménagements urbains de la paix faite, ZI Aldi, digues resserant le cours d'eau et lui donnant plus de puissance) de l'entrave de la course à sa confluence, les 20 Ha situés entre les deux cours de la course (vraie course + bras dérivé de Estrée jusque Attin ouest bassin décantation) semble être un facteur majeur et un problème important à traiter. Les dégâts importants des bassins entre la période du 6/11 au 10/11 montre la puissance exercée par la rivière à cet endroit (cf point de débat sur le manque de transparence des autorités dans la gestion des travaux réalisés sur les digues des bassins fin novembre, l'absence d'information quand aux possibles pollutions, l'absence d'information de la dreal quand aux mesures de contrôles réalisés par le mandaté des travaux )
Complément de documentation
Articles de journal liés :
https://www.lavoixdunord.fr/1429889/article/2024-02-13/apres-un-incident-tereos-somme-de-faire-controler-les-bassins-de-decantation-de?fbclid=IwAR2owRsGWz61CUQKq5mrS5FpL6nJxJUPZpYKjpPiPjzG8uBpaINHq-32X8c
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Rôle des exutoires
Rôle des exutoires
Plutôt oui
Elargir et creuser les exutoires, qui déversent les fossés dans les cours d'eau, une solution ?
Sujet lié au débat sur le curage, plus complet.
Cas d'un agriculteur ayant ses champs gorgés d'eau, où les betteraves baignent, par endroits, dans des flaques de 15 à 20 mm d'eau. Selon lui, cette situation aurait pu être évitée si les exutoires, qui déversent les fossés dans les cours d'eau, avaient été élargis et creusés après la première inondation : "À partir de la première semaine de décembre, on aurait quand même pu engager des travaux par endroits pour améliorer le débit à la mer. On ne l'a pas fait, car cela demande des études d'impact qui prennent énormément de temps. Source Article France Bleu
Sujet lié au débat sur le curage, plus complet.
Cas d'un agriculteur ayant ses champs gorgés d'eau, où les betteraves baignent, par endroits, dans des flaques de 15 à 20 mm d'eau. Selon lui, cette situation aurait pu être évitée si les exutoires, qui déversent les fossés dans les cours d'eau, avaient été élargis et creusés après la première inondation : "À partir de la première semaine de décembre, on aurait quand même pu engager des travaux par endroits pour améliorer le débit à la mer. On ne l'a pas fait, car cela demande des études d'impact qui prennent énormément de temps. Source Article France Bleu
Rôle des fortes pluies
Rôle des fortes pluies
Plutôt oui
- Ici, 511 mm de pluie sur le Pas de Calais du 18 oct au 3 jan. C'est 2x plus que la normale à cette période. En regardant toutes les périodes de 80 j depuis 1958 dans le Pas de Calais le cumul en cours est également record. Le précédent c'était 485 mm du 26 septembre au 14 décembre 2000. Source "Thomas Wagner sur Linkedin"
- Localement, certaines personnes du côté de Enquin-sur-Baillons parlent de 1000mm d'eau entre octobre 2023 et janvier 2024. Nous recherchons des micro-stations météos locales qui auraient relevé la pluviométrie.
- Le service de météorologie précise à France Télévisions que selon "les cumuls annuels à l'échelle du département, il s'agit de la deuxième année la plus pluvieuse (archive débutant en 1959), avec 1 126 mm, pratiquement ex æquo avec les 1 127 mm de l'année 2000. Cela représente un excédent de 25% par rapport aux moyennes 1991-2020." Source France Info
- Les solutions actuelles protègent certes des crues "décennales" (qui ont chaque année une chance sur 10 de se produire), voire "centennales" (une chance sur 100), mais il n'y a guère de solution miracle face à des phénomènes tels que les événements récents du Pas-de-Calais. Et pour cause, l'épisode de novembre a été qualifié par Météo-France de crue "millénale" (une chance sur 1 000 de se produire). Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
- Localement, certaines personnes du côté de Enquin-sur-Baillons parlent de 1000mm d'eau entre octobre 2023 et janvier 2024. Nous recherchons des micro-stations météos locales qui auraient relevé la pluviométrie.
- Le service de météorologie précise à France Télévisions que selon "les cumuls annuels à l'échelle du département, il s'agit de la deuxième année la plus pluvieuse (archive débutant en 1959), avec 1 126 mm, pratiquement ex æquo avec les 1 127 mm de l'année 2000. Cela représente un excédent de 25% par rapport aux moyennes 1991-2020." Source France Info
- Les solutions actuelles protègent certes des crues "décennales" (qui ont chaque année une chance sur 10 de se produire), voire "centennales" (une chance sur 100), mais il n'y a guère de solution miracle face à des phénomènes tels que les événements récents du Pas-de-Calais. Et pour cause, l'épisode de novembre a été qualifié par Météo-France de crue "millénale" (une chance sur 1 000 de se produire). Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
Plutôt non
- "Les fortes pluies ne sont pas rares dans la région" - Francis Meilliez. Source Le monde. Elle ont été seulement au dessus de la moyenne. C'est surtout les années de sécheresse qui donnent l'impression qu'il pleut beaucoup (350mm, soit la moitié de ce qui est tombé en 2022). C'est faible par rapport aux épisodes cévenols du sud est par exemple.
Rôle des pompes durant l'inondation
Rôle des pompes durant l'inondation
Plutôt oui
Le pompage pour libérer certaines voies peut faire sens. Ainsi, la nationale aurait pu être libérée plus rapidement avec une pompe de 1 800 m3 par heure (1800 m3/h, soit 0.5 m3 seconde). (Article voix du nord). Les pompes des pompiers sont elle de 120m3 maximum.
De manière globale, cela a un petit impact sur l'eau en aval, puisque la Canche a un débit au 15 janvier 2024 de 26 m3 seconde (contre 33 m3 seconde pendant les inondations) d'après Vigiecrues. 0,5m3 correspond environ à un jour et demi au rythme de la décrue de début janvier pour la Canche (le 12 janvier à 18h : 27,5m3, le 14 janvier à 7h : 26,7m3, ). Dans tous les cas, l'eau aurait de toute manière eu à se retrouver en aval, mais peut-être pas aussi vite (cela dépend de la taille de la zone d'expansion pompée)
De manière globale, cela a un petit impact sur l'eau en aval, puisque la Canche a un débit au 15 janvier 2024 de 26 m3 seconde (contre 33 m3 seconde pendant les inondations) d'après Vigiecrues. 0,5m3 correspond environ à un jour et demi au rythme de la décrue de début janvier pour la Canche (le 12 janvier à 18h : 27,5m3, le 14 janvier à 7h : 26,7m3, ). Dans tous les cas, l'eau aurait de toute manière eu à se retrouver en aval, mais peut-être pas aussi vite (cela dépend de la taille de la zone d'expansion pompée)
Plutôt non
Dans d'autres situations, selon où l'on met les pompes, cela peut n'avoir aucune incidence et durer très longtemps.
Rôle des rivières souterraines, sources, lit d'une rivière qui a été déplacé
Rôle des rivières souterraines, sources, lit d'une rivière qui a été déplacé
Description des points du débat
Dans notre volonté de nous protéger de la montée des eaux, nous avons tendance à focaliser notre attention sur les cours d'eaux principaux et à chercher à nous protéger d'eux.
Plutôt oui
"Les précipitations exceptionnelles de novembre 2023 et, dans une moindre mesure, de janvier
2024, ont induit à des inondations par ruissellement et débordement des cours d’eau. Les
contextes géologiques, géomorphologiques et anthropiques ont joué sur la forme et la durée des
crues. Le rôle des nappes d’eau souterraines ne doit pas être exclu sur l’ensemble des secteurs
concernés, même si leur contribution, qui reste à quantifier, est certainement variable selon les
bassins et probablement plus importante dans les secteurs crayeux (Canche, amont du delta de
l’Aa, Haute Lys). La situation actuelle de nappes d’eau souterraine avec des niveaux qualifiés de
hauts à très hauts pourrait conditionner en partie la cinétique de nouvelles crues si de nouveaux
épisodes pluvieux majeurs et/ou continus survenaient dans les prochains mois"
Source : Rapport de la Mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations - Avril 2024.
Il faut prendre en considération les rivières souterraines. Le lit d’une rivière n’est pas composé que de ce qui est visible, en surface. La canche est par exemple aussi alimentée par le sol dès lors que les nappes phréatiques sont pleines. Décalez les cours d’eau, il reprendront leur chemin initial dès la montée de la nappe. Plusieurs exemples de ce phénomène sont observables, sur l'huitrepin, la dordonne, à Attin à la confluence course/canche où un bras d'eau observable sur la carte d'état major (1860) est réapparue durant le mois de novembre et a peu à peu grignoté la digue peu après le pont sncf. L'ensemble des lits majeurs ( surface qu'occupe le fleuve de manière naturelle en cas de montée des eaux) des basses vallées est donc alimenté par les sources...
C'est ainsi que certains habitants proche des marais ou des zones d'expansion des cours ou encore proche des sources aquifères de sorrus-st josse sont concernés par la montée des eaux claires. La Calotterie a part exemple d'abord été inondée par les sources acquifères le 31/12 et 01/01/2024, depuis le marais St Jean et le sud ouest. Autre exemple, Les marais d'Attin et de Montreuil ville basse connaissent une nette montée d'eau claire dans les marécages avant chaque débordement des cours d'eaux principaux (Nocq, canche, course). Ces sources sont donc observables facilement en divers points du territoire. A la caloterie/Valencendre, les fossés et tringles sont alimentés par ces sources qui résurgent très rapidement par endroit (Marais St Jean, tringles sud ouest qui traverse le village, fossé de la route de beutin etc...) Idem sur tous les points bas de la basse vallée (Brimeux Beaumerie neuville Ville basse de montreuil Attin etc...)Néanmoins, une fois la crue installée, il est plus difficile d'accéder à certains points d'observations pour constater cette activité qui se cumule aux débordements des cours d'eau. Dès lors, pour avoir une idée de l'activité de ces dernières, il peut être utile de communiquer avec les habitants situés dans des vallons plus en hauteurs. Les sources d'Ecuires ou de Airon Notre Dame donnent par exemple un bon indicateur de l'activité de la nappe et des sources. Elles sont facilement observables. Leur activité n'a pas cessé depuis le 5/11 à cette fin janvier.
2024, ont induit à des inondations par ruissellement et débordement des cours d’eau. Les
contextes géologiques, géomorphologiques et anthropiques ont joué sur la forme et la durée des
crues. Le rôle des nappes d’eau souterraines ne doit pas être exclu sur l’ensemble des secteurs
concernés, même si leur contribution, qui reste à quantifier, est certainement variable selon les
bassins et probablement plus importante dans les secteurs crayeux (Canche, amont du delta de
l’Aa, Haute Lys). La situation actuelle de nappes d’eau souterraine avec des niveaux qualifiés de
hauts à très hauts pourrait conditionner en partie la cinétique de nouvelles crues si de nouveaux
épisodes pluvieux majeurs et/ou continus survenaient dans les prochains mois"
Source : Rapport de la Mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations - Avril 2024.
Il faut prendre en considération les rivières souterraines. Le lit d’une rivière n’est pas composé que de ce qui est visible, en surface. La canche est par exemple aussi alimentée par le sol dès lors que les nappes phréatiques sont pleines. Décalez les cours d’eau, il reprendront leur chemin initial dès la montée de la nappe. Plusieurs exemples de ce phénomène sont observables, sur l'huitrepin, la dordonne, à Attin à la confluence course/canche où un bras d'eau observable sur la carte d'état major (1860) est réapparue durant le mois de novembre et a peu à peu grignoté la digue peu après le pont sncf. L'ensemble des lits majeurs ( surface qu'occupe le fleuve de manière naturelle en cas de montée des eaux) des basses vallées est donc alimenté par les sources...
C'est ainsi que certains habitants proche des marais ou des zones d'expansion des cours ou encore proche des sources aquifères de sorrus-st josse sont concernés par la montée des eaux claires. La Calotterie a part exemple d'abord été inondée par les sources acquifères le 31/12 et 01/01/2024, depuis le marais St Jean et le sud ouest. Autre exemple, Les marais d'Attin et de Montreuil ville basse connaissent une nette montée d'eau claire dans les marécages avant chaque débordement des cours d'eaux principaux (Nocq, canche, course). Ces sources sont donc observables facilement en divers points du territoire. A la caloterie/Valencendre, les fossés et tringles sont alimentés par ces sources qui résurgent très rapidement par endroit (Marais St Jean, tringles sud ouest qui traverse le village, fossé de la route de beutin etc...) Idem sur tous les points bas de la basse vallée (Brimeux Beaumerie neuville Ville basse de montreuil Attin etc...)Néanmoins, une fois la crue installée, il est plus difficile d'accéder à certains points d'observations pour constater cette activité qui se cumule aux débordements des cours d'eau. Dès lors, pour avoir une idée de l'activité de ces dernières, il peut être utile de communiquer avec les habitants situés dans des vallons plus en hauteurs. Les sources d'Ecuires ou de Airon Notre Dame donnent par exemple un bon indicateur de l'activité de la nappe et des sources. Elles sont facilement observables. Leur activité n'a pas cessé depuis le 5/11 à cette fin janvier.
Actions proposées
Developper une méthodologie d'observation plus fine du phénomène au sein de la population. Important de le prendre en compte pour l'aménagement du territoire et du bassin versant / la protection des biens et personnes et envisager les aménagements des habitats et voiries en zones humides...
Complément de documentation
A Compléter: Divers cartes BRGM-Synthèses sources aquifères- notice explicative lecture de carte géologique de la baie de canche. Photos.
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Rôles des cultures (type de culture, terres nues) et de l'érosion des sols
Rôles des cultures (type de culture, terres nues) et de l'érosion des sols
Plutôt oui
"D’un point de vue général sur l’ensemble des secteurs concernés, les phénomènes de
ruissellement et d’érosion des sols sont importants. Le plan régional d’agriculture durable (PRAD)
du Nord - Pas-de-Calais approuvé en mars 2013 souligne la qualité exceptionnelle des sols de la
région10 et l’enjeu que constitue le maintien de cette qualité pour répondre aux défis de production,
de biodiversité et de stockage de carbone. Il qualifie les bassins de la Flandre, de la Canche et de
l’Authie, les collines de l’Artois et du pays de Montreuil de particulièrement sujets au risque
d’érosion, celle-ci pouvant mobiliser jusqu’à 40 tonnes de terre par hectare et par an. Aux termes
de ce document et selon une étude INRA de 2001, la région comptait alors le plus grand nombre
de coulées de boues en France, avec plus de 5 coulées aux 100 km2 "
Source : Rapport de la Mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations - Avril 2024."
- "Il faut aussi favoriser les cultures qui, au long de l'année, sont capables de s'aide en stockant l'eau" Francis Meilliez. Source Le monde
"Quentin Joly regarde la météo avec "beaucoup d'appréhension", d'autant plus que la saison des crues n'est pas terminée. Les terres alentour "'battent' déjà facilement, ce qui veut dire qu'elles deviennent lisses dès qu'il pleut un peu, expose le salarié agricole. Quand les champs sont plats, on a tout un lit de cailloux et de terre qui se dépose, amené par l'eau qui court. Et sur les champs vallonnés, les inondations creusent des fossés." Surtout, les inondations lessivent les sols, enlevant la meilleure terre, arable, légère comme du limon." Source https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/reportage-dans-le-pas-de-calais-des-agriculteurs-refroidis-par-le-coup-de-gel-apres-les-crues-qui-ont-detrempe-les-champs_6292575.html
- Si l élevage était rentable à la hauteur du travail qu'il nécessite, il y aurait encore des vocations, donc des prairies et du bocage. (Commentaire de Maxens10 sur un article)
- Le rôle de l'agriculture intensive est l'un des principal facteur d'inondation identifié sur le bassin versant de la canche par le Symcea et les différents rapports. L'intensification des monocultures à récoltes tardives est venus totalement modifier la physionomie de nos plateaux et vallons abrupts, ainsi que notre estuaire ces 100 dernières années. La mécanisation et l'évolution des technologies ont d'abord permis de cultiver de plus en plus de surface jugé jusqu'alors peu propice aux grandes cultures. C'est le cas par exemple sur les plateaux de rive nord de la canche faites de silex et argile difficile à travailler sans technologie.) (Sources statistiques agricoles 1920-8 Thevenot). Dans les bas champs, cette mise en culture intensive a provoqué l'érection de plusieurs digues ceci afin de protéger de l'eau salée de la marée. (cf rôle des digues). Toutes ces zones dorénavant cultivées ainsi laissent la plupart du temps place en automne à des sols nus, sans couvert végétal pour retenir l'eau là où elle tombe. Les haies et autres décors de bocages ont disparus des surfaces cultivées. De plus, le tassement des sols de cultures (tassement par machines agricoles de plusieurs tonnes) est telle que l'eau ne peut s'y infiltrer. Sur l'ensemble des plateaux du bassin versant, se sont des milliers d'hectares de sols nus ou recouvert d'un léger semi bien trop tardif pour avoir un quelconque effet de rétention des eaux de pluie. Il en résulte une érosion importante, un afflux de boue massif dans les villages et affluents.
"Le déclic chez lui concerne les prairies. Il explique : "on autorise le retournement des prairies alors que ce sont de précieux remparts autour des villages. Il faut tout faire pour les préserver pour éviter l'érosion, favoriser la captation de l'eau, protéger les nappes phréatiques et le paysage !"
La préfecture a en effet assoupli les conditions de gestion de ces prairies "Le régime d’autorisation préalable au retournement de prairies permanentes au titre de la PAC est levé en Hauts-de-France pour la campagne 2023-2024". Maire de Rivière.
Pour le maire de Rivière, les prairies abritent aussi une biodiversité importante, elles permettent de préserver la qualité de l’eau par leur fonction de filtration naturelle et elles évitent les érosions des sols.
"Un hectare de prairie capte 80 tonnes de CO2, les retourner c'est se priver de ça, des lombrics qui rendent fertiles les sols… C’est tout un système qu’on doit reconsidérer. C'est du bon sens !" fustige Gabriel Bertein.
Gabriel Bertein poursuit "Le phénomène s’aggrave par intérêt économique : c'est plus intéressant pour les agriculteurs de cultiver de la pomme de terre, pour les grandes usines implantées dans la région. Elles demandent des milliers d’hectares, et c'est la pire des cultures en termes d’environnement, d’impact. Les traitements sont impactant pour le sol et la façon de le travailler, avec des machines rotatives, est catastrophique. Ça supprime le peu de vivant qu’il y a dans le sol".
Dans son courrier aux maires de l'Arrageois, il écrit : "Le sol de la grande majorité des champs a perdu 90% de sa capacité à absorber l'eau de pluie du fait de la disparition de la vie du sol. La pluie est absorbée dans la couche supérieure de la terre des champs, elle s'y accumule sans pouvoir s'infiltrer plus en profondeur. Dès que la terre est gorgée d'eau, celle-ci descend vers les points bas, dans les vallons, vers les vallées en entraînant la terre par érosion, créant les ruissellements et coulées de boue, puis des importantes inondations en aval des vallées (logique de “bassin-versant”). Nous assistons à l'artificialisation du sol des champs !"
Article de France 3
ruissellement et d’érosion des sols sont importants. Le plan régional d’agriculture durable (PRAD)
du Nord - Pas-de-Calais approuvé en mars 2013 souligne la qualité exceptionnelle des sols de la
région10 et l’enjeu que constitue le maintien de cette qualité pour répondre aux défis de production,
de biodiversité et de stockage de carbone. Il qualifie les bassins de la Flandre, de la Canche et de
l’Authie, les collines de l’Artois et du pays de Montreuil de particulièrement sujets au risque
d’érosion, celle-ci pouvant mobiliser jusqu’à 40 tonnes de terre par hectare et par an. Aux termes
de ce document et selon une étude INRA de 2001, la région comptait alors le plus grand nombre
de coulées de boues en France, avec plus de 5 coulées aux 100 km2 "
Source : Rapport de la Mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations - Avril 2024."
- "Il faut aussi favoriser les cultures qui, au long de l'année, sont capables de s'aide en stockant l'eau" Francis Meilliez. Source Le monde
"Quentin Joly regarde la météo avec "beaucoup d'appréhension", d'autant plus que la saison des crues n'est pas terminée. Les terres alentour "'battent' déjà facilement, ce qui veut dire qu'elles deviennent lisses dès qu'il pleut un peu, expose le salarié agricole. Quand les champs sont plats, on a tout un lit de cailloux et de terre qui se dépose, amené par l'eau qui court. Et sur les champs vallonnés, les inondations creusent des fossés." Surtout, les inondations lessivent les sols, enlevant la meilleure terre, arable, légère comme du limon." Source https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/reportage-dans-le-pas-de-calais-des-agriculteurs-refroidis-par-le-coup-de-gel-apres-les-crues-qui-ont-detrempe-les-champs_6292575.html
- Si l élevage était rentable à la hauteur du travail qu'il nécessite, il y aurait encore des vocations, donc des prairies et du bocage. (Commentaire de Maxens10 sur un article)
- Le rôle de l'agriculture intensive est l'un des principal facteur d'inondation identifié sur le bassin versant de la canche par le Symcea et les différents rapports. L'intensification des monocultures à récoltes tardives est venus totalement modifier la physionomie de nos plateaux et vallons abrupts, ainsi que notre estuaire ces 100 dernières années. La mécanisation et l'évolution des technologies ont d'abord permis de cultiver de plus en plus de surface jugé jusqu'alors peu propice aux grandes cultures. C'est le cas par exemple sur les plateaux de rive nord de la canche faites de silex et argile difficile à travailler sans technologie.) (Sources statistiques agricoles 1920-8 Thevenot). Dans les bas champs, cette mise en culture intensive a provoqué l'érection de plusieurs digues ceci afin de protéger de l'eau salée de la marée. (cf rôle des digues). Toutes ces zones dorénavant cultivées ainsi laissent la plupart du temps place en automne à des sols nus, sans couvert végétal pour retenir l'eau là où elle tombe. Les haies et autres décors de bocages ont disparus des surfaces cultivées. De plus, le tassement des sols de cultures (tassement par machines agricoles de plusieurs tonnes) est telle que l'eau ne peut s'y infiltrer. Sur l'ensemble des plateaux du bassin versant, se sont des milliers d'hectares de sols nus ou recouvert d'un léger semi bien trop tardif pour avoir un quelconque effet de rétention des eaux de pluie. Il en résulte une érosion importante, un afflux de boue massif dans les villages et affluents.
"Le déclic chez lui concerne les prairies. Il explique : "on autorise le retournement des prairies alors que ce sont de précieux remparts autour des villages. Il faut tout faire pour les préserver pour éviter l'érosion, favoriser la captation de l'eau, protéger les nappes phréatiques et le paysage !"
La préfecture a en effet assoupli les conditions de gestion de ces prairies "Le régime d’autorisation préalable au retournement de prairies permanentes au titre de la PAC est levé en Hauts-de-France pour la campagne 2023-2024". Maire de Rivière.
Pour le maire de Rivière, les prairies abritent aussi une biodiversité importante, elles permettent de préserver la qualité de l’eau par leur fonction de filtration naturelle et elles évitent les érosions des sols.
"Un hectare de prairie capte 80 tonnes de CO2, les retourner c'est se priver de ça, des lombrics qui rendent fertiles les sols… C’est tout un système qu’on doit reconsidérer. C'est du bon sens !" fustige Gabriel Bertein.
Gabriel Bertein poursuit "Le phénomène s’aggrave par intérêt économique : c'est plus intéressant pour les agriculteurs de cultiver de la pomme de terre, pour les grandes usines implantées dans la région. Elles demandent des milliers d’hectares, et c'est la pire des cultures en termes d’environnement, d’impact. Les traitements sont impactant pour le sol et la façon de le travailler, avec des machines rotatives, est catastrophique. Ça supprime le peu de vivant qu’il y a dans le sol".
Dans son courrier aux maires de l'Arrageois, il écrit : "Le sol de la grande majorité des champs a perdu 90% de sa capacité à absorber l'eau de pluie du fait de la disparition de la vie du sol. La pluie est absorbée dans la couche supérieure de la terre des champs, elle s'y accumule sans pouvoir s'infiltrer plus en profondeur. Dès que la terre est gorgée d'eau, celle-ci descend vers les points bas, dans les vallons, vers les vallées en entraînant la terre par érosion, créant les ruissellements et coulées de boue, puis des importantes inondations en aval des vallées (logique de “bassin-versant”). Nous assistons à l'artificialisation du sol des champs !"
Article de France 3
Actions proposées
Un changement de logique en matière de politique agricole est nécessaire. L'ensemble des subventions européénnes (PAC) sont fléchés sur le modèle intensif. Les différents accords de libre échange, signés encore tout récemment avec le MERCOSUR, n'indique en rien une volonté de changer de politique en matière de pratiques agricoles. A la rédaction de cette note ce jour, la FNSEA mène une action nationale, non pour réclamer la possibilité de cultiver plus respectueusement, mais bien pour exiger de se soustraire aux normes environnementales trop contraignantes dans notre pays en comparaison des marchés concurentiels internationaux. D'autres possibles sont pourtant envisageables en matière de production agricole. Aussi comment s'organiser en citoyens conscients pour peser sur les décisions poolitiques.
- "Nous devons travailler collectivement sur les actions à mener, les changements radicaux à engager, dans l'intérêt général, et aussi dans l'intérêt des agriculteurs et des éleveurs. Il propose d'aider les agriculteurs à garder les sols vivants, inciter les éleveurs à s'orienter vers de l'élevage extensif pour utiliser les prairies permanentes, protéger l'eau, ne plus utiliser des cultures directes pour alimenter des méthaniseurs..." Article de France 3
Rôles des haies
Rôles des haies
Plutôt oui
- Il faut aussi replanter les haies qui ont été arrachées et qui ralentissent les ruissellements
Source Francis Meilliez - Le monde
Source Francis Meilliez - Le monde
- "Ces dernières années, on a implanté dans le secteur de l'Aa 26 km de haies et de fascines [des sortes de palissades de bois basses faites de fagots maintenus par des pieux] en limite de parcelles pour freiner les ruissellements et retenir les sédiments. Mais il en faudrait peut-être dix fois plus."
- Car ces précieuses haies avaient auparavant été arrachées du paysage. Jusqu'aux années 1950, la vallée de l'Aa comptait une foule de petites parcelles agricoles. Plantées "un peu dans tous les sens", les cultures garantissaient des obstacles à l'eau, plus à même de s'infiltrer dans des sols en bonne santé, raconte Agnès Boutel. Leur regroupement, après la Seconde Guerre mondiale, a eu raison des prairies, talus, bandes d'herbe, arbres et haies qui délimitaient autrefois les terres entre voisins. Soixante-dix ans après cette révolution du remembrement, ces alliés contre les inondations composent l'arsenal de ce qu'on appelle aujourd'hui les "solutions fondées sur la nature".
- https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
Sortie Culturelle
Sortie Culturelle
Description
La culture, moins on en a, plus on l'étale!
Début de l'événement
30.05.2023 - 16:00
Fin de l'événement
02.05.2021 - 18:00
Adresse url
https://www.yeswiki.net
Adresse
Avenue des Champs Elysées
Code postal
75000
Ville
Paris
Synthèse sur les aquifères de la région Nord-Pas-de-Calais
Synthèse sur les aquifères de la région Nord-Pas-de-Calais
Type de ressource
- Site web ressource
Description
Doc explicatif avec Carte du zonage des sources aquifères et types de sols. Permet de savoir hauteurs de nappes et type d’écoulement etc...
Fichier : signal20231207173315.pdf
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Taxe Gemapi mal répartie
Taxe Gemapi mal répartie
Description de la problématique
La taxe GEMAPI est concentrée sur la défense du trait de côte.
GEMAPI : 1,8million. 80% pour le trait de côte.
GEMAPI : 1,8million. 80% pour le trait de côte.
Turn over à la CA2BM
Turn over à la CA2BM
Description de la problématique
Les employés ne restent pas. Mal-être au travail ? Les personnes compétentes s'en vont. Au moment où un projet est prêt, c'est arrivé qu'il y ait du changement d'équipe qui fasse repartir à 0.
Un beau logo pour Yeswiki
Un beau logo pour Yeswiki
Résumé
Il fallait le rafraichir, nous l'avons fait !
Billet
Après multiples discussions, tests et essais, un logo plus actuel a été créé pour Yeswiki
Nous espérons que vous l'aimerez ;-)
Nous espérons que vous l'aimerez ;-)
Un nouveau thème pour Yeswiki
Un saule et un chêne en travers de la Canche
Un saule et un chêne en travers de la Canche
Description du point et analyse complémentaire
Histoire de ce chêne et saule l'un sur l'autre dans la Canche
En automne 2020 le premier arbre tombe en plein travers de la rivière. Cet arbre très connu des pêcheurs assidus de ce secteur pour un remarquable poste de nuit à truite de mer est un majestueux chêne énorme d une dizaine de tonnes. Il embarque dans sa chute la digue sur une dizaine de mètres.
La rivière est détournée par l obstacle derrière le pied de cet arbre provoquant le ravinement de la digue et du saule juste en aval.
C est ainsi qu'en janvier 2021 Attin subit une inondation par cette brèche qui est venue crever la digue entre les deux terrains particulier à proximité.
Avec 3 habitants attinois, des barrières et des tôles, ainsi qu'une petite grue, ils réussissent à colmater cette brèche qui sera par la suite renforcée par une entreprise de sorrus. Le propriétaire répare à ses frais ses parties de digues endommagées.
C'est ainsi qu'en août 2021 un dimanche après midi fidèle au poste un petit bateau quentovic occupé par des anglais se trouve coincé dans les vestiges de l'arbre. Les 4 personnes abandonnent la barque et regagnent à pieds leur véhicule. Le responsable du petite Quentovic viendra récupérer le bateau à 18 heures. Ce dernier achète une très grosse bouée jaune toujours en place qu' il installe 25 mètres en amont de l embacle (il perd alors 2 km de parcours)
Il prévient le symcea. Aucune intervention lors de la saison ne se fera.
La saison suivante commence,la situation est inchangée sauf que la rivière passe à côté de l arbre et continue son inlassable ravinement. En juillet le Symcea intervient mais le matériel est inadapté pour une telle embacle. Ils couperont les branches de surface et l énorme tronc restera cloué en travers du fond.
Un habitant conseille de couper le très gros saule, car il va finir dedans aussi mais le SYMCEA n'est pas là pour ça
L automne arrive et la tempête Cynthia fera le boulot : la chute est irréversible et notre saule rejoint son voisin. Novembre arrive, trois habitants dont un élu naviguent sur la canche. Ces derniers évitent l'arbre en passant dans le bois. Le niveau étant tellement haut, c'est alors possible.
Des pompiers spécialisés de la région parisienne interviennent la semaine suivante. Ils ne pourront rien faire de plus que de couper quelques branches. En mai 2024, la situation n'a pas évolué. Il faut un matériel très costaud pour sortir les deux monstres de la rivière.
En automne 2020 le premier arbre tombe en plein travers de la rivière. Cet arbre très connu des pêcheurs assidus de ce secteur pour un remarquable poste de nuit à truite de mer est un majestueux chêne énorme d une dizaine de tonnes. Il embarque dans sa chute la digue sur une dizaine de mètres.
La rivière est détournée par l obstacle derrière le pied de cet arbre provoquant le ravinement de la digue et du saule juste en aval.
C est ainsi qu'en janvier 2021 Attin subit une inondation par cette brèche qui est venue crever la digue entre les deux terrains particulier à proximité.
Avec 3 habitants attinois, des barrières et des tôles, ainsi qu'une petite grue, ils réussissent à colmater cette brèche qui sera par la suite renforcée par une entreprise de sorrus. Le propriétaire répare à ses frais ses parties de digues endommagées.
C'est ainsi qu'en août 2021 un dimanche après midi fidèle au poste un petit bateau quentovic occupé par des anglais se trouve coincé dans les vestiges de l'arbre. Les 4 personnes abandonnent la barque et regagnent à pieds leur véhicule. Le responsable du petite Quentovic viendra récupérer le bateau à 18 heures. Ce dernier achète une très grosse bouée jaune toujours en place qu' il installe 25 mètres en amont de l embacle (il perd alors 2 km de parcours)
Il prévient le symcea. Aucune intervention lors de la saison ne se fera.
La saison suivante commence,la situation est inchangée sauf que la rivière passe à côté de l arbre et continue son inlassable ravinement. En juillet le Symcea intervient mais le matériel est inadapté pour une telle embacle. Ils couperont les branches de surface et l énorme tronc restera cloué en travers du fond.
Un habitant conseille de couper le très gros saule, car il va finir dedans aussi mais le SYMCEA n'est pas là pour ça
L automne arrive et la tempête Cynthia fera le boulot : la chute est irréversible et notre saule rejoint son voisin. Novembre arrive, trois habitants dont un élu naviguent sur la canche. Ces derniers évitent l'arbre en passant dans le bois. Le niveau étant tellement haut, c'est alors possible.
Des pompiers spécialisés de la région parisienne interviennent la semaine suivante. Ils ne pourront rien faire de plus que de couper quelques branches. En mai 2024, la situation n'a pas évolué. Il faut un matériel très costaud pour sortir les deux monstres de la rivière.
Date de l'identification du point et de l'image ou vidéo
22.05.2024
Fichier : avril_2024_.jpeg
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Adresse
Attin
Yeswikiday
Yeswikiday
Description
Une journée pour faire avancer le projet Yeswiki dans la bonne humeur
Début de l'événement
30.04.2020 - 07:00
Fin de l'événement
30.04.2020 - 14:00
Adresse url
https://yeswiki.net/?DocumentatioN
Code postal
7700
Ville
Mouscron
Youpi ici c'est le titre
Youpi ici c'est le titre
Description
Un événement autour du vin, c'est pour cela qu'il est à Bordeaux...
Début de l'événement
08.01.2020
Fin de l'événement
10.01.2020
Ville
Bordeaux
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