Rôle de l'agriculture dans les bas champs
Plutôt oui
L'agriculture dans les bas champs amène à créer des digues pour protéger les champs de la montée des eaux salées à chaque marée. Or, ces digues posent plusieurs problèmes. D'une part, en enserrant la canche jusque la limite de salinisation située à Enocq(Atllas sage de la canche), elle fait remonter de manière plus conséquente la marée vers l'amont, en empêchant son épendange dans les bas champs. Les digues de l'aval amène donc à créer des digues à l'amont. D'autre part, elles forment autant d'obstacles plus ou moins infranchissables aux confluences rivières/fleuve. Ainsi, La Dordonne transformée en torrent de boue vient se heurter à une digue de plusieurs mètres de haut et dépose un limon conséquent. De plus, si ces digues viennent à être franchies, elles ont pour gros inconvénients de déconnecter complétement le lit de la rivière d'avec ses marais et zones humides. Ainsi, lorsque la course a connu un épisode de crue inédit, jusqu'à 1m76 au pic de crue à Estrée (Source vigiecrue au 9/11) elle a submergé la digue sud de la canche à la confluence (chemin robinson/Madeleine), inondant massivement La Madeleine, La caloterie et Valencendre jusque Villiers en quelques heures. Dès lors, l'eau se retrouve piégée derrière les digues et ne peut se faire drainer par le Nocq principal du bassin versant, à savoir le fleuve Canche. On observe facilement ce phénomène en plusieurs endroits: de l'enclave de la caloterie à la basse flaque, au "champs de l'amont" qui jouxte le pont d'Enocq ou encore devant la ferme Hurtebise au royon vert. C'est ainsi que l'on doit se contenter d'un système de nocage agricole fait de drain plastique et d'écluse éloignée des villages quand la Canche pourrait très facilement drainer les pâtures par son simple débit ou avec le phénomène de chasse marée (fort tirant au retrait de l'eau quand s'amorce la marée basse). En aval de l'autoroute, les tringles naturels alimentées par les sources aquifères de st Josse ( épinettes, petite et grande tringle) ainsi que des écluses plus conséquentes permettent un plus fort tirant, d'autant plus fort que les sources aquifères l'alimentent. Les sources se montrent très active depuis Novembre, date à laquelle nos nappes souterraines ont atteinds leur pleine capacité.
Actions proposées
- Réalisation d'études afin de supprimer les digues du pont d'Etaples à Montreuil et retrouver la connexion marais rivière insuffisant du bas d'Attin/enclave de la Caloterie à Enocq. Réabilitation des zones d'épandages naturelles de la Canche et des affluents sur tout le bassin versant. Indemnisation par l'état des inondées de la rive sud dont les habitations se trouvent sur les zones d'expansion ou marais. Proposition de rester si amènagement des habitats respectant non emprise au sol, autonomie en chauffage et electricité et possibilité de déplacement sur l'eau en cas d'épisode de montées des eaux. Indispensable pour La Caloterie par exemple, qui est inondée (aussi) par ses sources aquifères qui ne cessent de résurger depuis l'automne. Remise en bien commun des pâturages de la Caloterie à l'estuaire (suppression de l'aéroport et de l'hippodrome pour réhabilitation des zones humides et prés salés). Y pratiquer une agriculture respectueuse de nos terrains, élevage ovins bovins. Suppression des élevages intensifs comme la porcherie ou le méthaniseur en pleine zone d'expansion.
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