Rôle du curage des canaux et fossés
Rôle du curage des canaux et fossés
Description des points du débat
"Par curage, on a entendu couramment « des actions d’enlèvement de sédiment, voire de
creusement ou d’élargissement du lit d’un cours d’eau », alors que le terme exact serait, dans ce
cas, plutôt recalibrage. Le curage d’un cours d’eau n’est justifié que pour l’enlèvement des
atterrissements, cette action consistant à débarrasser du lit d’un cours d’eau les éléments
(sédiments, roches, débris végétaux importants, etc.) qui sont à la fois affleurants et gênants pour
l’écoulement de l’eau.
Dans tous les cas, ce type d’interventions mérite d’être réalisé de manière organisée entre l’amont
et l’aval, comme cela a été rappelé dès fin 2023 par circulaire préfectorale. En effet, dès lors qu’on
va au-delà-de l’entretien, elles peuvent avoir des effets négatifs, par exemple en accélérant
l’érosion de berges, ou en reportant l’inondation sur des zones situées en amont ou en aval selon
la configuration du cours d’eau"
Source : Rapport de la mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations
creusement ou d’élargissement du lit d’un cours d’eau », alors que le terme exact serait, dans ce
cas, plutôt recalibrage. Le curage d’un cours d’eau n’est justifié que pour l’enlèvement des
atterrissements, cette action consistant à débarrasser du lit d’un cours d’eau les éléments
(sédiments, roches, débris végétaux importants, etc.) qui sont à la fois affleurants et gênants pour
l’écoulement de l’eau.
Dans tous les cas, ce type d’interventions mérite d’être réalisé de manière organisée entre l’amont
et l’aval, comme cela a été rappelé dès fin 2023 par circulaire préfectorale. En effet, dès lors qu’on
va au-delà-de l’entretien, elles peuvent avoir des effets négatifs, par exemple en accélérant
l’érosion de berges, ou en reportant l’inondation sur des zones situées en amont ou en aval selon
la configuration du cours d’eau"
Source : Rapport de la mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations
Plutôt oui
En zones artificialisées : Il faut curer les canaux et les fossés, ouvrages artificiels, pour permettre à l'eau de s'évacuer vers la mer. - Francis Meilliez. Source Le monde
Attention, besoin de faire des sonar pour comprendre les niveaux d'eau.(Pas forcément, les fonds sont observables par différentes techniques empiriques. Beaucoup d'habitants et usagers de la rivière connaissent parfaitement les hauts fonds et bas fonds, fosses ou radiers. La coopération de chacun de ces acteurs et la mise en commun de leurs connaissances permettraient d'obtenir des informations fiables et bien moins coûteuses ). Les profondeurs de la Canche sont très disparates (Le Symcea dispose d'un sonar de la Canche). A la confluence de la Dordonne/canche par exemple, on observe au sonar peu de fond alors qu'avant ou après il y en a beaucoup. Il faut dès lors s'interoger sur la cause de cette accumulation de sédiment à cet endroit. La Dordonne, durant tous les pics de pluies, déversent des torrents de boues marrons, issus de champs à nus sans haies (culture intensive et récolte tardive) sur les plateaux qui surplombent tout le linéaire de la rivière. Dès Cormont, puis dans tous les villages en aval, la boue dévale. A la confluence, ce torrent vient se heurter à une digue érigée pour les besoins, là encore, de l'agriculture intensive. En effet, elle sert à éviter l'invasion de la marée lors des forts coeficients, la limite de salinisation se trouvant peu ou proue à cet endroit. (Le sel est incompatible avec betteraves, le maïs etc.) Cette digue barre la zone d'expansion naturelle de la Dordonne vers les bas champs. C'est à cet endroit que le limon (qui serait en bien moindre quantité si nos plateaux étaient cultivés de manière appropriée) devrait s'étaler, et alimenter ainsi la pâture dîtes "mouillère" d'un engrais naturel propice aux paturages verdoyant du printemps. Au lieu de cela, la boue s'accumule donc à la confluence de la rivière et du fleuve, dans le lit de la canche, sur une cinquantaine de mètre. Retirer la digue, la reculer, étudier les possibilités d'agricultures respectueuses des zones d'expansion apparaît dès lors être une piste d'action bien plus pertinente qu'un curage couteux et inexorablement répété après chaque hiver.
"
Mais la pratique n’est pas à bannir : les experts insistent sur la nécessité de curer les cours d’eau au cas par cas, selon les régions. Ce sont surtout les cours d'eau très articialisés qui sont concernés, ou situés sur des bassins versant non abrupte.
Par exemple, Jean-Marie Aversenq, directeur du syndicat mixte des rivières de l’Aude (Smmar), compare l’arc méditerranéen au Pas-de-Calais : « Dans notre cas, le curage n’est pas pertinent car nous sommes soumis à des épisodes pluvieux intenses, avec des cumuls sur des temps très courts. Toute la stratégie de protection consiste à ralentir les écoulements, alors que curer des rivières accélère ces écoulements », dit-il.
A partir de cet exemple, on peut émettre l'hypothèse que le courant ressentit davantage lors du second épisode de crue (début 2024) dans les rues St Gengoult et à Neuville, soit directement la conséquence des nombreux travaux opérés sur le canal Bouret, La Nocq, La Canche sur tout le linéaire de Brimeux à Beutin etc... entre mi-novembre 23 et mi-décembre 23. (Retraits d'embacles, de peupliers, restauration de digues du canal, légère ouverture de la voie ferrée libérant le canal bouret etc...) Si l'on peut considérer cette accélération des courants comme un gain de temps pour la décrue, c'est sans prendre en compte les ralentissements naturels, par exemple de la grenouillère à Attin, où la pente de la Canche est faible. De plus, l'ensemble des drains (nocqs, canal, fossés, rejets des bassins de décantation tereos) se trouvant entre le bacon et le bac d'attin, l'eau s'y accumule et menace davantage les villages de la Madeleine, La Caloterie et Attin. Ce n'est qu'à partir de Beutin que La Canche reprend du débit. Aussi tenter de vider le secteur Brimeux Montreuil plus vite en curant les fossés n'apparaît pas efficient. La décrue n'est pas plus rapide et le risque pour l'aval est plus grand. Attention plusieurs facteurs entrent en jeu... Explications non exhaustive.
« Les inondations dans le nord de la France sont des inondations dites ‘de plaine’avec une durée de submersion beaucoup plus lente. L’eau monte plus lentement, mais reste aussi beaucoup plus longtemps, donc le curage des rivières peut être une opportunité pour vidanger plus rapidement les zones inondées », estime-t-il. Localement, plusieurs canaux du Pas-de-Calais sont d’ailleurs régulièrement curés par les Voies navigables de France."
Source : https://www.sudouest.fr/environnement/meteo/intemperies/inondations-le-curage-des-cours-d-eau-une-fausse-bonne-idee-18032432.php
Attention, besoin de faire des sonar pour comprendre les niveaux d'eau.(Pas forcément, les fonds sont observables par différentes techniques empiriques. Beaucoup d'habitants et usagers de la rivière connaissent parfaitement les hauts fonds et bas fonds, fosses ou radiers. La coopération de chacun de ces acteurs et la mise en commun de leurs connaissances permettraient d'obtenir des informations fiables et bien moins coûteuses ). Les profondeurs de la Canche sont très disparates (Le Symcea dispose d'un sonar de la Canche). A la confluence de la Dordonne/canche par exemple, on observe au sonar peu de fond alors qu'avant ou après il y en a beaucoup. Il faut dès lors s'interoger sur la cause de cette accumulation de sédiment à cet endroit. La Dordonne, durant tous les pics de pluies, déversent des torrents de boues marrons, issus de champs à nus sans haies (culture intensive et récolte tardive) sur les plateaux qui surplombent tout le linéaire de la rivière. Dès Cormont, puis dans tous les villages en aval, la boue dévale. A la confluence, ce torrent vient se heurter à une digue érigée pour les besoins, là encore, de l'agriculture intensive. En effet, elle sert à éviter l'invasion de la marée lors des forts coeficients, la limite de salinisation se trouvant peu ou proue à cet endroit. (Le sel est incompatible avec betteraves, le maïs etc.) Cette digue barre la zone d'expansion naturelle de la Dordonne vers les bas champs. C'est à cet endroit que le limon (qui serait en bien moindre quantité si nos plateaux étaient cultivés de manière appropriée) devrait s'étaler, et alimenter ainsi la pâture dîtes "mouillère" d'un engrais naturel propice aux paturages verdoyant du printemps. Au lieu de cela, la boue s'accumule donc à la confluence de la rivière et du fleuve, dans le lit de la canche, sur une cinquantaine de mètre. Retirer la digue, la reculer, étudier les possibilités d'agricultures respectueuses des zones d'expansion apparaît dès lors être une piste d'action bien plus pertinente qu'un curage couteux et inexorablement répété après chaque hiver.
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Mais la pratique n’est pas à bannir : les experts insistent sur la nécessité de curer les cours d’eau au cas par cas, selon les régions. Ce sont surtout les cours d'eau très articialisés qui sont concernés, ou situés sur des bassins versant non abrupte.
Par exemple, Jean-Marie Aversenq, directeur du syndicat mixte des rivières de l’Aude (Smmar), compare l’arc méditerranéen au Pas-de-Calais : « Dans notre cas, le curage n’est pas pertinent car nous sommes soumis à des épisodes pluvieux intenses, avec des cumuls sur des temps très courts. Toute la stratégie de protection consiste à ralentir les écoulements, alors que curer des rivières accélère ces écoulements », dit-il.
A partir de cet exemple, on peut émettre l'hypothèse que le courant ressentit davantage lors du second épisode de crue (début 2024) dans les rues St Gengoult et à Neuville, soit directement la conséquence des nombreux travaux opérés sur le canal Bouret, La Nocq, La Canche sur tout le linéaire de Brimeux à Beutin etc... entre mi-novembre 23 et mi-décembre 23. (Retraits d'embacles, de peupliers, restauration de digues du canal, légère ouverture de la voie ferrée libérant le canal bouret etc...) Si l'on peut considérer cette accélération des courants comme un gain de temps pour la décrue, c'est sans prendre en compte les ralentissements naturels, par exemple de la grenouillère à Attin, où la pente de la Canche est faible. De plus, l'ensemble des drains (nocqs, canal, fossés, rejets des bassins de décantation tereos) se trouvant entre le bacon et le bac d'attin, l'eau s'y accumule et menace davantage les villages de la Madeleine, La Caloterie et Attin. Ce n'est qu'à partir de Beutin que La Canche reprend du débit. Aussi tenter de vider le secteur Brimeux Montreuil plus vite en curant les fossés n'apparaît pas efficient. La décrue n'est pas plus rapide et le risque pour l'aval est plus grand. Attention plusieurs facteurs entrent en jeu... Explications non exhaustive.
« Les inondations dans le nord de la France sont des inondations dites ‘de plaine’avec une durée de submersion beaucoup plus lente. L’eau monte plus lentement, mais reste aussi beaucoup plus longtemps, donc le curage des rivières peut être une opportunité pour vidanger plus rapidement les zones inondées », estime-t-il. Localement, plusieurs canaux du Pas-de-Calais sont d’ailleurs régulièrement curés par les Voies navigables de France."
Source : https://www.sudouest.fr/environnement/meteo/intemperies/inondations-le-curage-des-cours-d-eau-une-fausse-bonne-idee-18032432.php
Plutôt non
Attention aux idées reçues. Curer peut aussi être pire que mieux, selon où, quand et comment c'est fait. Si en zone artificialisée, ça peut faire sens, ailleurs, la nature sait aussi très bien faire les choses, comme l'explique cette vidéo :
"Agnès Boutel, directrice du SmageAa (le syndicat mixte qui gère les milieux aquatiques de l'Aa et ses affluents, entre Coulomby et Watten), distingue :
- les opérations pertinentes dans les zones pentues de la région, "où le curage se fait naturellement, avec la pente",
- les zones les plus plates, où la situation se complique en cas d'inondations.
"Souvent, les gens ont l'impression qu'en retirant les sédiments, on permettra à de plus grands volumes d'eau de s'écouler, mais ce n'est pas le cas", insiste-t-elle.
Pour mieux comprendre cela, Francis Meilliez (géologue, professeur émérite à l'université de Lille et directeur de la Société géologique du Nord), propose "cette expérience que font tous les gamins sur la plage" : "Vous faites d'abord un trou pour faire couler de l'eau. Si vous voulez approfondir ce trou, vous verrez que cela va réactiver l'érosion en amont" et ainsi aggraver le problème, poursuit-il.
Du moins, tant que les sols agricoles alentour seront incapables de mieux retenir les sédiments.
"Nous travaillons avec des agriculteurs pour limiter l'érosion et le ruissellement des sols, et garder les limons sur les parcelles agricoles", explique-t-elle. "Ces dernières années, on a implanté dans le secteur de l'Aa 26 km de haies et de fascines [des sortes de palissades de bois basses faites de fagots maintenus par des pieux] en limite de parcelles pour freiner les ruissellements et retenir les sédiments. Mais il en faudrait peut-être dix fois plus."
Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
"Agnès Boutel, directrice du SmageAa (le syndicat mixte qui gère les milieux aquatiques de l'Aa et ses affluents, entre Coulomby et Watten), distingue :
- les opérations pertinentes dans les zones pentues de la région, "où le curage se fait naturellement, avec la pente",
- les zones les plus plates, où la situation se complique en cas d'inondations.
"Souvent, les gens ont l'impression qu'en retirant les sédiments, on permettra à de plus grands volumes d'eau de s'écouler, mais ce n'est pas le cas", insiste-t-elle.
Pour mieux comprendre cela, Francis Meilliez (géologue, professeur émérite à l'université de Lille et directeur de la Société géologique du Nord), propose "cette expérience que font tous les gamins sur la plage" : "Vous faites d'abord un trou pour faire couler de l'eau. Si vous voulez approfondir ce trou, vous verrez que cela va réactiver l'érosion en amont" et ainsi aggraver le problème, poursuit-il.
- "Les agriculteurs qui voient les cours d'eau en crue sur leurs terres pensent qu'il faut approfondir le lit pour que l'eau qui déborde latéralement reste contenue. Cela peut paraître logique, mais il suffit d'observer pour comprendre que ça ne marche pas comme ça."
Du moins, tant que les sols agricoles alentour seront incapables de mieux retenir les sédiments.
"Nous travaillons avec des agriculteurs pour limiter l'érosion et le ruissellement des sols, et garder les limons sur les parcelles agricoles", explique-t-elle. "Ces dernières années, on a implanté dans le secteur de l'Aa 26 km de haies et de fascines [des sortes de palissades de bois basses faites de fagots maintenus par des pieux] en limite de parcelles pour freiner les ruissellements et retenir les sédiments. Mais il en faudrait peut-être dix fois plus."
Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
Actions proposées
Bien étudier chaque situations en la replaçant dans le bassin versant, et en tenant compte des phénomènes de remontées de nappe, pour déterminer quelles solutions sont à adapter en fonction du contexte et des enjeux.
Comprendre ce qui cause l'arrivée des sédiments, leur éventuelle stagnation et leur évolution dans le temps.
par exemple :
Réfléchir aux impacts immédiats et différés, locaux et globaux d'un curage inutile, mal fait, ou excessif
(ex : chasser l'eau trop vite, c'est à la fois aggraver le risque d'inondation en aval, et à la fois aggraver le risque futur de sécheresse (si on n'a pas laissé à l'eau le temps de percoler vers la nappe)
=> il faut donc anticiper, et se donner les moyens d'éviter/réduire/compenser d'éventuels impacts négatifs (qu'ils soient hydrauliques, sédimentologiques, paysagers et écologiques .. ou sanitaires, ...sanitaires car les sédiments vaseux, sont pauvres en oxygène, et peu exposés aux Ultra-violets du soleil (UV désinfectants), car l'eau est de plus en plus opaque de l'automne au printemps ; cette situation est très propice aux microbes pathogènes. Ces microbes viennent des eaux usées mal épurées, et parfois d'épandages de purin et/ou de lisiers lessivés par des pluies ou pratiqués trop près d'un fossé ou cours d'eau, de cadavres animaux, etc.)
=> attention aux effets d'artificialisation. On a dans les flandres après la vague de remembrement des années 1970 une tendance aux curages fréquents et faits à la pelle à godet (qui par son poids tasse les berges et parfois provoque des éboulements). Pour que toutes les berges soient accessibles on a eu tendance à couper les arbres qui traditionnellement (saules têtards, peupliers et autrefois ormes), qui formaient des ripisylves qui fournissaient du bois et de l'ombre au bétail, et dont les racines fixaient les talus et berges... Les racines de ces arbres décolmataient les sols argileux et limoneux en facilitant la lente percolation de l'eau vers la nappe ou le sol.
=> Ex : attention à la tendance à chenaliser les cours d'eau (un cours d'eau chenalisé est moins long qu'un cours d'eau naturel à méandres, et il contient donc moins d'eau, qui s'écoulera en outre plus vite).
Les cours d'eau naturel s'auto-entretiennent.
Et si leurs berges et abords sont largement enherbés, leur eau sera claire (c'est à dire sans sédiments) presque toute l'année. Un autocurage du cours d'eau a alors lieu.
=> réfléchir aussi au devenir des "boues de curage". En effet, dans nos régions, elles ont très souvent fixé et concentré la majeure partie des pesticides, métaux lourds, métalloïdes, PCB et autres polluants véhiculés par l'eau (polluants principalement apportés par le ruissellement sur les champs, les routes, les sols industriels et autres zones artificialisées, issus d'eaux domestiques et industrielles insufisemment épurées).
Retrouverons nous ces boues et/ou leurs polluants dans le cours d'eau après les prochaines fortes pluies ? ou pire, dans la nappe phréatique ?)
Comprendre ce qui cause l'arrivée des sédiments, leur éventuelle stagnation et leur évolution dans le temps.
par exemple :
- Pourquoi l'eau est elle plus boueuse qu'autrefois ?
- (cette boue sédimente et envase les zones où le courant ralenti)
- dans certaines zones, la Canche est naturellement très profonde.
- curer partout ou trop curer peut être facteur d'érosion régressive (un phénomène autoentretenu).
Réfléchir aux impacts immédiats et différés, locaux et globaux d'un curage inutile, mal fait, ou excessif
(ex : chasser l'eau trop vite, c'est à la fois aggraver le risque d'inondation en aval, et à la fois aggraver le risque futur de sécheresse (si on n'a pas laissé à l'eau le temps de percoler vers la nappe)
=> il faut donc anticiper, et se donner les moyens d'éviter/réduire/compenser d'éventuels impacts négatifs (qu'ils soient hydrauliques, sédimentologiques, paysagers et écologiques .. ou sanitaires, ...sanitaires car les sédiments vaseux, sont pauvres en oxygène, et peu exposés aux Ultra-violets du soleil (UV désinfectants), car l'eau est de plus en plus opaque de l'automne au printemps ; cette situation est très propice aux microbes pathogènes. Ces microbes viennent des eaux usées mal épurées, et parfois d'épandages de purin et/ou de lisiers lessivés par des pluies ou pratiqués trop près d'un fossé ou cours d'eau, de cadavres animaux, etc.)
=> attention aux effets d'artificialisation. On a dans les flandres après la vague de remembrement des années 1970 une tendance aux curages fréquents et faits à la pelle à godet (qui par son poids tasse les berges et parfois provoque des éboulements). Pour que toutes les berges soient accessibles on a eu tendance à couper les arbres qui traditionnellement (saules têtards, peupliers et autrefois ormes), qui formaient des ripisylves qui fournissaient du bois et de l'ombre au bétail, et dont les racines fixaient les talus et berges... Les racines de ces arbres décolmataient les sols argileux et limoneux en facilitant la lente percolation de l'eau vers la nappe ou le sol.
=> Ex : attention à la tendance à chenaliser les cours d'eau (un cours d'eau chenalisé est moins long qu'un cours d'eau naturel à méandres, et il contient donc moins d'eau, qui s'écoulera en outre plus vite).
Les cours d'eau naturel s'auto-entretiennent.
Et si leurs berges et abords sont largement enherbés, leur eau sera claire (c'est à dire sans sédiments) presque toute l'année. Un autocurage du cours d'eau a alors lieu.
=> réfléchir aussi au devenir des "boues de curage". En effet, dans nos régions, elles ont très souvent fixé et concentré la majeure partie des pesticides, métaux lourds, métalloïdes, PCB et autres polluants véhiculés par l'eau (polluants principalement apportés par le ruissellement sur les champs, les routes, les sols industriels et autres zones artificialisées, issus d'eaux domestiques et industrielles insufisemment épurées).
Retrouverons nous ces boues et/ou leurs polluants dans le cours d'eau après les prochaines fortes pluies ? ou pire, dans la nappe phréatique ?)
Les digues sont-elles un bon moyen de se protéger des inondations
Les digues sont-elles un bon moyen de se protéger des inondations
Description des points du débat
La question n'est pas tant faut il des digues ou pas, mais où mettre des digues qui fassent sens et où ne pas en mettre. Voici les points d'argumentation en faveur des digues et en défaveur pour identifier ce qui se joue.
Dans le cas de la Canche, un travail d'étude a été mené par le Symcea sur le sujet que l'on tentera de mettre à disposition pour comprendre les solutions préconisés.
Dans le cas de la Canche, un travail d'étude a été mené par le Symcea sur le sujet que l'on tentera de mettre à disposition pour comprendre les solutions préconisés.
Plutôt non
Le bassin de La Canche a connu un endiguement progressif de sa basse vallée ces deux cent dernières années. Les modifications apportées ont d'abord conernés l'estuaire avec l'érection de digue pour protéger Le Touquet naissant. Une digue protège l'hippodrome, puis le terrain de polo qui deviendra ensuite l'actuel aéroport. Ces digues vont peu à peu modifier le fonctionnement de l'estuaire et l'impacter en plusieurs points. D'abord, les courants et tringles reliant les milieux humides au fleuve disparaissent, ce qui provoque l'envasement progressif de l'estuaire et du lit du fleuve à son embouchure ; Par ailleurs, l'ensablement naturel de l'estuaire, favorisé par les vents dominants venant du sud ouest, est particulièrement accentué avec l'érection de ces premières digues. Cela entraîne la canalisation comlplète du fleuve jusque Etaples et l'érection de digues en rive nord à Etaples également. Puis, l'évolution de la mécanisation du modèle agricole conduit à l'érection de digues plus en amont en rive sud à compter des années 1950. Ainsi, c'est toute la zone allant de Enocq à Trepied qui se retrouve progressivement endiguée. Un système de drainage articficiel appelé nocage est mis en place; Il s'appuie sur le réseau de tringle naturel qui va peu à peu se canaliser via des systèmes d'écluses ou de portes à marées. Ces digues sont érigées pour protéger les cultures céréalières de la marée dont l'eau salé remonte jusque Enocq. Elles ont été renforcées et réhaussées au fur et à mesure des épisodes de crues (88 95_96, 99). Ces digues ont pour conséquence de couper le lit majeur du lit mineur du fleuve, en enserrant le fleuve et en l'empêchant de déborder sur les zones de mouillères et autres milieux humides des marécages en cas de montées d'eau, comme c'est normalement le cas dans un milieu naturel non modifié. Dès lors, la marée remonte davantage dans les terres, et oblige les habitants des villages situés en amont à ériger à leur tour des digues afin de se protéger de la marée montante. En effet, par fort coeficient, la marée peut se ressentir jusque le marais de Beaumerie/Brimeux via le Nocq et le canal Bouret. Ces dernières digues ont été érigées par à coups, sans observer une grande cohérence et coordination entre les différents villages. Par ailleurs, les digues allant de Montreuil à Enocq s'avèrent être totalement contre productives dès lors que ces dernières sont submergées ou contournées par l'eau (via les affluents ou encore les nappes aquifères). En effet, dès lors que l'eau est passée derrière la digue, elle ne peut être tirer par le fleuve ou les courants et se retrouve piégée. Cela participe de la très lente décrue dans la basse vallée du bassin versant. La plupart de ces digues sont conçues pour nous protéger du fleuve en crue. Or, lors des deux épisodes que nous venons de connaître, les digues ont été très souvent contournées ou submergées et ont donc enfermé l'eau jusqu'à leur ouverture, soit naturellement, soit par l'homme. Elles empêchent au fleuve et courants de jouer leur rôle de drain vers l'estuaire.
Actions proposées
Etudier la possibilité de suppression des digues de 1er plan protégeant les bas champs. Aide aux agriculteurs impactés par cette mesure. Etude de la suppression des digues à toutes les zones de confluence (Enocq, Attin Brimeux etc...) afin de garantir l'épandage et le bon circulement des sédiments. Suppression des digues de premier de Montreuil à Enocq et retrait au plus près des habitats afin de garantir les zones d'expansion de crues et la bonne connexion milieux hulmides/marais- rivières/fleuve. Etude de la suppression de l'aéroport dont l'utilité général et à mettre en comparaison avec le coût écologique dont les conséquences nous affectent en ce moment.
Complément de documentation
httpficheinfoterre.brgm.frNotices0016N.pdf.pdf (2.0MB) Capture_decran_._202_40115_a_15.44.37.pdf (16.3MB)
httpficheinfoterre.brgm.frNotices0016N.pdf.pdf (2.0MB) Capture_decran_._202_40115_a_15.44.37.pdf (16.3MB)
Point sur les études établissant des zones d'expansions de crue en basse vallée de la canche
Point sur les études établissant des zones d'expansions de crue en basse vallée de la canche
Description des points du débat
Pour ou contre la nouvelle étude demandée par la CA2BM? Contexte: Le bon écoulement des eaux en basse vallée de la canche (Du moulin du Bacon - Montreuil sur mer à l'estuaire) est un problème identifié de longue date lors des différents épisodes de crues majeures qu'à connu le bassin versant. Durant les 10 dernières années, des études détaillées ont été menées afin d'envisager un système d'endiguement plus efficace qui éviterait l'inondation des biens et personnes. Ces études, définitivement publiées en 2018, notamment sur le site du SYMCEA qui s'assure de garantir la transparence des travaux menés, n'ont pas données suites à travaux sur la basse vallée. Lors de l'épisode de crue de novembre 2023, la CA2BM a diligenté dans l'urgence une nouvelle étude portant sur le même sujet. En février 2024, Le CHECA et l'AIHEC, respectivement collectif et association des inondés de Neuville, ainsi que le porte parole du collectif de La Calotterie, ont publiquement dénoncé la mise en oeuvre de cette nouvelle étude et remis au centre du débat public un problème majeur dans la gestion et la prévention des inondations. Cette fiche tente de faire le point sur ce débat.
Plutôt oui
La récupération des zones d'expansions en basse vallée a été étudié par le laboratoire hydratec avec rigueur. Ces derniers ont fournis un travail de qualité, et il n'est pas question ici de remettre en cause le travail mené.
Cependant, ces études ne nous semblent pas suffisantes/pertinentes pour envisager de récupérer une connexion zones humides -fleuve - estuaire cohérente, suffisante pour amoindrir les inondations futures, faute d'étudier l'ensemble du système hydrique exploitable.
A ce jour, nous sommes dans l'incapacité de déterminer où mettre des digues secondaires bénéfique à tous les villages concernés en basse vallée. En effet, les études ont été commandé par les pouvoirs publiques sans prévoir d'étudier un recul des digues sur la vaste zone d'environ 600 hectares allant du pont de l'autoroute au pont rose d'Etaples. Or, ces digues de premier rang, ont plusieurs effets néfastes en partie responsable de l'inondation des habitations situées en amont, ceci jusqu'à Montreuil à minima. Elles ne protègent aucun habitat mais des champs en monoculture intensive, parfois même des pâturages dit "molières" ou "mouillères". Elles empêchent la connexion du lit majeur (lit du fleuve en cas de crue) au lit mineur (lit du fleuve en débit normal) et ralentissent donc la décrue en amont (de grenouillère à Attin-Beutin).
Par ailleurs, ces études ont été menées sur la base de critères de crues qui semblent largement sous estimées au regard des prévisions du GIEC qui avait annoncé ce type d'évènements que nous connaissons et qui vont s'aggraver pour les années à venir, toujours selon le groupement de scientifiques international.
Pour exemple, lors de l'épisode de novembre 2023, la Course a atteind des pics de crues jamais égalés depuis le début des mesures. Cela a eu pour conséquence un débordement massif des digues de la Madeleine et l'inondation brutale de la Caloterie et Attin, puis de tous les villages en aval jusque Villiers. Ensuite, les digues de premier rangs ont totalement entravé la décrue dès La Caloterie et pour tous les villages en amont de La caloterie, en empêchant le retour de l'eau dans le lit mineur jusqu'à l'estuaire (l'eau reste piégée derrière les digues). Autre problème majeur qui n'a pas été sans conséquence en février pour les habitants d'Attin, et qui ne sera pas sans potentiel graves conséquences en mars-avril: Les digues de premier rang, de l'estuaire à montreuil, enserre l'eau de la marée montante dans le lit mineur. Cela fait remonter la marée très haut en amont. Lorsque le niveau de l'eau est déjà haut à la grenouillère, chaque marée aggrave les débordements et ajoutent un peu plus d'eau à un secteur dont la pente est trop faible pour voir repartir la même quantité d'eau à marée basse. Aussi, à chaque marée, les digues de premier rang allant de l'estuaire jusqu'à Enocq-Caloterie-Beutin, ont pour conséquence d'ajouter quelques centimètres supplémentaires dans le lit majeur sur le secteur grenouillère-Attin. Et ceci ralentit de facto la décrue pour tous les villages amont dépendant de ce bouchon naturel .
Au regard de ces éléments, il semble donc davantage pertinent de se questionner en ce sens:
Pourquoi les pouvoirs publiques n'ont ils pas souhaité réaliser une étude sur l'ensemble de la basse vallée de la canche? Quels sont les enjeux de pouvoirs, les personnes influentes, les lobbys au sein des institutions, qui ont pipé les dès en provoquant la commande d'une étude partielle auprès du laboratoire?Sont-ils encore influents aujourd'hui auprès de la CA2BM? Exercent-ils encore de leur pouvoir pour freiner l'étude des vrais points de problèmes ? Toutes ces questions afin de nous assurer que cette nouvelle étude commandée au cabinet Artelia, étudiera l'ensemble du système hydrique de la basse vallée de la Canche, afin d'espérer ne pas revivre pareille situation de blocage de l'écoulement des eaux pendant plusieurs semaines.
Et, pour élargir le raisonnement, au regard des conditions climatiques nouvelles et à venir, est-il possible d'espérer une étude qui élabore des modélisations intégrant la suppression ou la modifcation des ouvrages connus pour poser des problèmes dans le bon écoulement des eaux: Bassin de décantation de la paix faite/Neuville, Route nationale, Voie Ferrée, Aéroport dont l'utilité à tous en rapport au coût payé par habitant inondé est fortement questionnable. Mais également avec des projections de différentes modalités d'urbanisation de la ville basse et de neuville qui nécessite de gros aménagements en termes d'habitats puisqu'en plein travers du lit majeur de la canche. Habitats conçus pour laisser passer l'eau quelques heures, coûts de ce type d'aménagement... Ceci afin de permettre aux habitants de se projeter dans une rue nouvelle, et de décider en conscience de l'habiter ou non. De beaux projets citoyens peuvent émerger...
Cependant, ces études ne nous semblent pas suffisantes/pertinentes pour envisager de récupérer une connexion zones humides -fleuve - estuaire cohérente, suffisante pour amoindrir les inondations futures, faute d'étudier l'ensemble du système hydrique exploitable.
A ce jour, nous sommes dans l'incapacité de déterminer où mettre des digues secondaires bénéfique à tous les villages concernés en basse vallée. En effet, les études ont été commandé par les pouvoirs publiques sans prévoir d'étudier un recul des digues sur la vaste zone d'environ 600 hectares allant du pont de l'autoroute au pont rose d'Etaples. Or, ces digues de premier rang, ont plusieurs effets néfastes en partie responsable de l'inondation des habitations situées en amont, ceci jusqu'à Montreuil à minima. Elles ne protègent aucun habitat mais des champs en monoculture intensive, parfois même des pâturages dit "molières" ou "mouillères". Elles empêchent la connexion du lit majeur (lit du fleuve en cas de crue) au lit mineur (lit du fleuve en débit normal) et ralentissent donc la décrue en amont (de grenouillère à Attin-Beutin).
Par ailleurs, ces études ont été menées sur la base de critères de crues qui semblent largement sous estimées au regard des prévisions du GIEC qui avait annoncé ce type d'évènements que nous connaissons et qui vont s'aggraver pour les années à venir, toujours selon le groupement de scientifiques international.
Pour exemple, lors de l'épisode de novembre 2023, la Course a atteind des pics de crues jamais égalés depuis le début des mesures. Cela a eu pour conséquence un débordement massif des digues de la Madeleine et l'inondation brutale de la Caloterie et Attin, puis de tous les villages en aval jusque Villiers. Ensuite, les digues de premier rangs ont totalement entravé la décrue dès La Caloterie et pour tous les villages en amont de La caloterie, en empêchant le retour de l'eau dans le lit mineur jusqu'à l'estuaire (l'eau reste piégée derrière les digues). Autre problème majeur qui n'a pas été sans conséquence en février pour les habitants d'Attin, et qui ne sera pas sans potentiel graves conséquences en mars-avril: Les digues de premier rang, de l'estuaire à montreuil, enserre l'eau de la marée montante dans le lit mineur. Cela fait remonter la marée très haut en amont. Lorsque le niveau de l'eau est déjà haut à la grenouillère, chaque marée aggrave les débordements et ajoutent un peu plus d'eau à un secteur dont la pente est trop faible pour voir repartir la même quantité d'eau à marée basse. Aussi, à chaque marée, les digues de premier rang allant de l'estuaire jusqu'à Enocq-Caloterie-Beutin, ont pour conséquence d'ajouter quelques centimètres supplémentaires dans le lit majeur sur le secteur grenouillère-Attin. Et ceci ralentit de facto la décrue pour tous les villages amont dépendant de ce bouchon naturel .
Au regard de ces éléments, il semble donc davantage pertinent de se questionner en ce sens:
Pourquoi les pouvoirs publiques n'ont ils pas souhaité réaliser une étude sur l'ensemble de la basse vallée de la canche? Quels sont les enjeux de pouvoirs, les personnes influentes, les lobbys au sein des institutions, qui ont pipé les dès en provoquant la commande d'une étude partielle auprès du laboratoire?Sont-ils encore influents aujourd'hui auprès de la CA2BM? Exercent-ils encore de leur pouvoir pour freiner l'étude des vrais points de problèmes ? Toutes ces questions afin de nous assurer que cette nouvelle étude commandée au cabinet Artelia, étudiera l'ensemble du système hydrique de la basse vallée de la Canche, afin d'espérer ne pas revivre pareille situation de blocage de l'écoulement des eaux pendant plusieurs semaines.
Et, pour élargir le raisonnement, au regard des conditions climatiques nouvelles et à venir, est-il possible d'espérer une étude qui élabore des modélisations intégrant la suppression ou la modifcation des ouvrages connus pour poser des problèmes dans le bon écoulement des eaux: Bassin de décantation de la paix faite/Neuville, Route nationale, Voie Ferrée, Aéroport dont l'utilité à tous en rapport au coût payé par habitant inondé est fortement questionnable. Mais également avec des projections de différentes modalités d'urbanisation de la ville basse et de neuville qui nécessite de gros aménagements en termes d'habitats puisqu'en plein travers du lit majeur de la canche. Habitats conçus pour laisser passer l'eau quelques heures, coûts de ce type d'aménagement... Ceci afin de permettre aux habitants de se projeter dans une rue nouvelle, et de décider en conscience de l'habiter ou non. De beaux projets citoyens peuvent émerger...
Plutôt non
Le président de l'association du haut estuaire de la Canche ainsi que le porte parole du collectif de La Caloterie ont pris publiquement position contre la mise en oeuvre de cette étude, sur différents médias (réseaux sociaux, interview WEO). Ces derniers interrogent les pouvoirs publics sur le bien fondée d'une nouvelle étude, onéreuse, quand plusieurs études ont déjà été menées auparavant. Dans leur prise de position, ils fustigent l'absence de mise en oeuvre des solutions proposées au terme de l'étude Hydratec réalisée en 2016-2018. En effet, l'étude Hydratec (cf liens + docs) a modélisé plusieurs scénarios permettant d'envisager de récupérer différentes zones d'expansions de crues, entre la grenbouillère et la Caloterie. L'AIHEC, le CHECA, estime donc que ces études sont suffisantes pour engager des travaux et réclament que ces derniers soient mis en oeuvres le plus tôt possible. Ils réclament donc également l'abandon de la nouvelle étude dilligentée.
Actions proposées
Pour les uns:
-
Pour les autres:
- Abandon de l'étude en cours débutée en février 24
-
Pour les autres:
- Demande de publication du cahier des charges remis à l'opérateur Artelia: zones a étudier, conditions et critères de modélisations etc... si déjà défini
- Inclure dans la recherche la modélisation avec supressions des digues de premiers rangs sur le secteur allant des champs neufs en amont de la caloterie, jusqu'au pont rose d'Etaples avec cette fois un réél recul des digues au plus près des habitats de Caloterie - Valencendre - Villiers
- Inclure dans la recherche la modélisation avec suppression ou modification des ouvrages connus pour être problématiques: bassins de décantation de la sucrerie, voie ferrée, route nationale de la paix faite
- Inclure dans la recherche la modélisation avec différents types d'architecture des quartiers construit en travers du lit majeur de la canche: Rue de Montreuil rue St Gengoult à la ville basse, chemin de la liberté et rues connexes de la caloterie. (idem en amont à Brimeux)
- Participation d'une délégation de la population aux réunions de pilotage, a minima séance publique avec non participation.
- Publication des Comptes-rendus de réunion systématiques et dans des délais raisonnables.
- Au niveau législatif: Demander une révision rapide de la loi instaurant les critères d'études et d'analyse coût-bénéfice, qui s'avère problématique en milieu rural et ne prennent pas en considération des niveaux de crues assez élevées au regard des prévisions du GIEC.
Complément de documentation
https://www.symcea.fr/papi/livrables/NT01_Scn2B-Socioeco-SE_v3.pdf
Rôle d'une locomotive qui serait tombée dans la Canche
Rôle d'une locomotive qui serait tombée dans la Canche
Plutôt non
Des plongeurs, sur les conseils du Symcea, sont allés voir en novembre 2024 dans la zone où une locomotive serait tombée durant la guerre. Il n'y a rien à l'endroit cité.
Par ailleurs, des personnes nous ont indiqué avoir participé à un opération qui a permis de sortir la locomotive il y a de nombreuses années.
Article Voix du Nord
https://www.lavoixdunord.fr/1458629/article/2024-05-04/en-sait-plus-sur-la-locomotive-echouee-dans-la-canche-brexent-enocq
Par ailleurs, des personnes nous ont indiqué avoir participé à un opération qui a permis de sortir la locomotive il y a de nombreuses années.
Article Voix du Nord
https://www.lavoixdunord.fr/1458629/article/2024-05-04/en-sait-plus-sur-la-locomotive-echouee-dans-la-canche-brexent-enocq
Rôle de l'agriculture dans les bas champs
Rôle de l'agriculture dans les bas champs
Plutôt oui
L'agriculture dans les bas champs amène à créer des digues pour protéger les champs de la montée des eaux salées à chaque marée. Or, ces digues posent plusieurs problèmes. D'une part, en enserrant la canche jusque la limite de salinisation située à Enocq(Atllas sage de la canche), elle fait remonter de manière plus conséquente la marée vers l'amont, en empêchant son épendange dans les bas champs. Les digues de l'aval amène donc à créer des digues à l'amont. D'autre part, elles forment autant d'obstacles plus ou moins infranchissables aux confluences rivières/fleuve. Ainsi, La Dordonne transformée en torrent de boue vient se heurter à une digue de plusieurs mètres de haut et dépose un limon conséquent. De plus, si ces digues viennent à être franchies, elles ont pour gros inconvénients de déconnecter complétement le lit de la rivière d'avec ses marais et zones humides. Ainsi, lorsque la course a connu un épisode de crue inédit, jusqu'à 1m76 au pic de crue à Estrée (Source vigiecrue au 9/11) elle a submergé la digue sud de la canche à la confluence (chemin robinson/Madeleine), inondant massivement La Madeleine, La caloterie et Valencendre jusque Villiers en quelques heures. Dès lors, l'eau se retrouve piégée derrière les digues et ne peut se faire drainer par le Nocq principal du bassin versant, à savoir le fleuve Canche. On observe facilement ce phénomène en plusieurs endroits: de l'enclave de la caloterie à la basse flaque, au "champs de l'amont" qui jouxte le pont d'Enocq ou encore devant la ferme Hurtebise au royon vert. C'est ainsi que l'on doit se contenter d'un système de nocage agricole fait de drain plastique et d'écluse éloignée des villages quand la Canche pourrait très facilement drainer les pâtures par son simple débit ou avec le phénomène de chasse marée (fort tirant au retrait de l'eau quand s'amorce la marée basse). En aval de l'autoroute, les tringles naturels alimentées par les sources aquifères de st Josse ( épinettes, petite et grande tringle) ainsi que des écluses plus conséquentes permettent un plus fort tirant, d'autant plus fort que les sources aquifères l'alimentent. Les sources se montrent très active depuis Novembre, date à laquelle nos nappes souterraines ont atteinds leur pleine capacité.
Actions proposées
- Réalisation d'études afin de supprimer les digues du pont d'Etaples à Montreuil et retrouver la connexion marais rivière insuffisant du bas d'Attin/enclave de la Caloterie à Enocq. Réabilitation des zones d'épandages naturelles de la Canche et des affluents sur tout le bassin versant. Indemnisation par l'état des inondées de la rive sud dont les habitations se trouvent sur les zones d'expansion ou marais. Proposition de rester si amènagement des habitats respectant non emprise au sol, autonomie en chauffage et electricité et possibilité de déplacement sur l'eau en cas d'épisode de montées des eaux. Indispensable pour La Caloterie par exemple, qui est inondée (aussi) par ses sources aquifères qui ne cessent de résurger depuis l'automne. Remise en bien commun des pâturages de la Caloterie à l'estuaire (suppression de l'aéroport et de l'hippodrome pour réhabilitation des zones humides et prés salés). Y pratiquer une agriculture respectueuse de nos terrains, élevage ovins bovins. Suppression des élevages intensifs comme la porcherie ou le méthaniseur en pleine zone d'expansion.
Rôle de l'artificialisation
Rôle de l'artificialisation
Plutôt oui
- Politique irresponsable en dépit des textes législatifs en vigueur d'aménagement du territoire. Zones industrielles, parkings, dans des fonds plats de vallée, sur des terrains de qualité agricole médiocre. Les ruissellements s'y rassemblent. L'essentiel des constructions se trouve le long du filet qui court dans la vallée. L'eau souterraine ressort de la craie latéralement. Source Francis Meilliez, Le monde
L'urbanisation galopante a également entamé la résilience du territoire. Pour l'illustrer, Francis Meilliez prend l'exemple de la Calotterie, près de Montreuil-sur-Mer, dans l'estuaire de la Canche. Sur une carte géologique des années 1960, "on voit bien le hameau, qui se trouve sur la rive gauche, et la route, qui a dû être un guet, qui relie la rive droite et est bordée de quelques maisons", pointe-t-il. "De part et d'autre, on distingue la craie et le sable avec, au milieu, rien que des alluvions [des dépôts sédimentaires]", explique-t-il. "C'est normal, c'est un estuaire. Sauf que si on regarde une photo satellite actuelle, on constate que plein de maisons ont été construites à cet endroit."
Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
L'urbanisation galopante a également entamé la résilience du territoire. Pour l'illustrer, Francis Meilliez prend l'exemple de la Calotterie, près de Montreuil-sur-Mer, dans l'estuaire de la Canche. Sur une carte géologique des années 1960, "on voit bien le hameau, qui se trouve sur la rive gauche, et la route, qui a dû être un guet, qui relie la rive droite et est bordée de quelques maisons", pointe-t-il. "De part et d'autre, on distingue la craie et le sable avec, au milieu, rien que des alluvions [des dépôts sédimentaires]", explique-t-il. "C'est normal, c'est un estuaire. Sauf que si on regarde une photo satellite actuelle, on constate que plein de maisons ont été construites à cet endroit."
Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
Plutôt non
- À mon niveau, comment faire pour impacter le moins possible ou favoriser le cycle naturel de l'eau (l'infiltration de l'eau) dans la propriété, dans les lieux publics,dans les terres agricoles... Il nous faut faire passer le message que dorénavant, l'infiltration de l'eau c'est l'affaire de tous sans exception et que notre première communication devrait porter sur la définition et l'explication du cycle de l'eau pour sensibiliser et responsabiliser à tous les niveaux
Rôle de l'ensablement en baie de Canche
Rôle de l'ensablement en baie de Canche
Plutôt oui
L'un des arguments avancé qui expliquerait le souci au niveau de la Canche est l'ensablement en baie de Canche, notamment lié au fait d'avoir rajouté du sable (sources ?).
Plutôt non
Il faut désensabler la baie, qui est de plus en plus large mais de moins en moins profonde (source ?), du fait que de plus en plus d'alluvions s'y déposent
Ni oui ni non. Il faut comprendre les raisons de l'ensablement de la canche. Tout d'abord, l'estuaire s'ensable inexorablement de manière naturelle. Les vents dominants, venant du sud ouest, soufflent les dunes de la pointe du Touquet dans l'estuaire, et forment des bancs de sables mouvants selon les périodes hiostoriques (A sourcer). Ainsi, lors de la période des "grandes explorations" (découvertes du continent amérindiens par les européens), la baie de canche nécessite la venue des marins Etaplois pour guider les navires jusqu'au port, les bancs de sable s'avérant particulièrement dangereux aux visiteurs (à Sourcer). Ensuite, les modifications apportées au fleuve durant la seconde moitié du 19ème siècle jusqu'à nos jours sont venues accentuer ce phénomène. Dans un premier temps, l'émergence progressive de la ville du Touquet a conduit a ériger des digues venant perturber la connexion de l'estuaire à ses zones humides. L'hippodrome, le terrain de polo, puis l'aéroport du touquet en lieu et place du terrain, ont nécessité des aménagements de digues jusque Trépied, l'asséchements des zones humides autrefois parcourues par des tringles formant autant de courant propice à l'évacuation des eaux, et donc du sable, à la mer. Ainsi, l'ensablement de l'estuaire gagne progressivement l'amont à compter de l'érection de ces digues. Dans le même temps, la rive nord a perdu ces paturages d'expansion au profit de l'urbanisation., Voie ferrée, réhaussement de la route nationale, endiguement pour protéger Etaples dorénavant menacé par la marée. Usine à Betteraves de plus en plus imposante. Ainsi, l'ensemble des zones d'expansions du fleuve et des affluents se sont peu à peu articialisés de Attin à Etaples, ce qui entraîne un dépot de limon à chaque confluence. Puis, l'agriculture de plus en plus intensive durant la seconde moitié du 20ème siècle, a conduit à endiguer toutes les zones de mouillères/molières entre Etaples et Enocq. Ceci afin d'assécher les zones de cultures, et d'empêcher la marée de s'épandre dans les bas champs et ainsi d'éviter la submersion d'eau salée non propice à la monoculture intensive (L'eau salée remonte jusque Enocq, ()cf atlas sage canche). Ce nouvel endiguement a eu pour conséquence de resserer la canche et donc de perdre de nouvelles zones d'expansions lors de la marée. Aussi, par effet domino, des digues plus hautes ont dû être érigé jusque La Grenouillère, ceci afin de contenir l'eau des marées montant plus en amont. Ces dernières digues semblent avoir été conçues par à coups, selon l'urgence suite à inondation ou encore par démarche privée, à la suite de la période des trente glorieuses jusqu'à nos jours; Enfin, toutes ces digues ont donc pour conséquence de déconnecter les marécages, nocqs, tringles et autres résurgences de sources aquifères de Sorrus St Josse qui permettraient d'emporter les sédiments, et donc le sable, jusqu'à la mer. L'ensablement de la baie est donc inexorable si rien n'est fait quant à la reconnection du lit mineur avec le lit majeur, de l'estuaire à Montreuil. Aucune technologie n'est en mesure de palier ce phénomène à des coûts raisonnables, sauf preuve contraire.
Ni oui ni non. Il faut comprendre les raisons de l'ensablement de la canche. Tout d'abord, l'estuaire s'ensable inexorablement de manière naturelle. Les vents dominants, venant du sud ouest, soufflent les dunes de la pointe du Touquet dans l'estuaire, et forment des bancs de sables mouvants selon les périodes hiostoriques (A sourcer). Ainsi, lors de la période des "grandes explorations" (découvertes du continent amérindiens par les européens), la baie de canche nécessite la venue des marins Etaplois pour guider les navires jusqu'au port, les bancs de sable s'avérant particulièrement dangereux aux visiteurs (à Sourcer). Ensuite, les modifications apportées au fleuve durant la seconde moitié du 19ème siècle jusqu'à nos jours sont venues accentuer ce phénomène. Dans un premier temps, l'émergence progressive de la ville du Touquet a conduit a ériger des digues venant perturber la connexion de l'estuaire à ses zones humides. L'hippodrome, le terrain de polo, puis l'aéroport du touquet en lieu et place du terrain, ont nécessité des aménagements de digues jusque Trépied, l'asséchements des zones humides autrefois parcourues par des tringles formant autant de courant propice à l'évacuation des eaux, et donc du sable, à la mer. Ainsi, l'ensablement de l'estuaire gagne progressivement l'amont à compter de l'érection de ces digues. Dans le même temps, la rive nord a perdu ces paturages d'expansion au profit de l'urbanisation., Voie ferrée, réhaussement de la route nationale, endiguement pour protéger Etaples dorénavant menacé par la marée. Usine à Betteraves de plus en plus imposante. Ainsi, l'ensemble des zones d'expansions du fleuve et des affluents se sont peu à peu articialisés de Attin à Etaples, ce qui entraîne un dépot de limon à chaque confluence. Puis, l'agriculture de plus en plus intensive durant la seconde moitié du 20ème siècle, a conduit à endiguer toutes les zones de mouillères/molières entre Etaples et Enocq. Ceci afin d'assécher les zones de cultures, et d'empêcher la marée de s'épandre dans les bas champs et ainsi d'éviter la submersion d'eau salée non propice à la monoculture intensive (L'eau salée remonte jusque Enocq, ()cf atlas sage canche). Ce nouvel endiguement a eu pour conséquence de resserer la canche et donc de perdre de nouvelles zones d'expansions lors de la marée. Aussi, par effet domino, des digues plus hautes ont dû être érigé jusque La Grenouillère, ceci afin de contenir l'eau des marées montant plus en amont. Ces dernières digues semblent avoir été conçues par à coups, selon l'urgence suite à inondation ou encore par démarche privée, à la suite de la période des trente glorieuses jusqu'à nos jours; Enfin, toutes ces digues ont donc pour conséquence de déconnecter les marécages, nocqs, tringles et autres résurgences de sources aquifères de Sorrus St Josse qui permettraient d'emporter les sédiments, et donc le sable, jusqu'à la mer. L'ensablement de la baie est donc inexorable si rien n'est fait quant à la reconnection du lit mineur avec le lit majeur, de l'estuaire à Montreuil. Aucune technologie n'est en mesure de palier ce phénomène à des coûts raisonnables, sauf preuve contraire.
Actions proposées
Etude de la possibilité de l'arassement des digues de l'estuaire à Montreuil sur mer. A tout le moins envisager leur retrait le plus loin possible des berges de la Canche. Réhabilitation des patures molières, mouillères, zones d'épendages des affluents et de toutes les connections des nocqs avec le fleuve pour favoriser le bon transport des sédiments. Mise en place d'une agriculture adaptée, élevage ovin et bovin raisonnable, maraîchage de saison. Mise en place d'un plan de restauration des prairies et prés ()Cf doc persée).Dédommagement intégral par l'état des agriculteurs cultivant les Bas Champs, certaines familles depuis plus de 100ans. Proposition d'accompagnement vers une implantation sur d'autres terres agricoles avec financement par la PAC fléché vers l'agroforesterie propice à nos vallées abruptes.Des choix importants sont donc à faire en matière de transports (avions, trains, voitures, toutes les mobilités sont ici impliquées) ainsi qu'en matière d'agriculture
Complément de documentation
0016N.pdf (4.3MB)
Capture_decran_._202_40115_a_15.44.37.pdf (16.3MB) Mémoire d'Opale. Avec l'aimable autorisation de l'association.
Code_des_dessechemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf (10.8MB)
Code_des_dessechemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf
37093_LSUPP2_Resume_non_tech_v5.pdf (3.5MB)
Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf (0.4MB)
Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf
https://www.persee.fr/doc/revec_0249-7395_2004_num_59_1_6392
Capture_decran_._202_40115_a_15.44.37.pdf (16.3MB) Mémoire d'Opale. Avec l'aimable autorisation de l'association.
Code_des_dessechemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf (10.8MB)
Code_des_dessechemens_ou_Recueil_...France_Auteur_bpt6k5749713m.pdf
37093_LSUPP2_Resume_non_tech_v5.pdf (3.5MB)
Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf (0.4MB)
Descriptif_des_cartes_gologiques__1_50_000_vecteur.pdf
https://www.persee.fr/doc/revec_0249-7395_2004_num_59_1_6392
Rôle de la montée du niveau marin
Rôle de la montée du niveau marin
Plutôt oui
La montée du niveau marin, de l'ordre des quelques mm par an s'oppose à l'évacuation des ruissellements vers la mer.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/03/inondations-dans-le-pas-de-calais-l-eau-est-tetue-elle-suit-la-pente_6208913_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/03/inondations-dans-le-pas-de-calais-l-eau-est-tetue-elle-suit-la-pente_6208913_3244.html
Rôle de la voie ferrée
Rôle de la voie ferrée
Plutôt oui
La voie ferrée, rénovée pour 51 millions d'Euros sur le troncon Etaples St Pol il y a quelques années, pose des problèmes en plusieurs points. Entre Montreuil et Attin, elle vient couper en deux le marécage entre neuville et la grenouillère. Elle entrave aussi le canal à bouret venant de Neuville et bloque l'écoulement vers la Canche, favorisant l'inondation des "carrés" de marécages de neuville ouest, st gengoult Ouest, rue du moulin du bacon, attin paix faite. Elle participe peut-être de la lente décrue de ces mêmes rues. Enfin, le dimensionnement de certains édifices du 19ème sont peut-être obsolètes. Le pont qui surplombe la course en pleine zone d'expansion paraît largement sous-dimensionné au regard des capacités de crues que La course vient de montrer (1m76, à mettre en comparaison avec reccords précédents pour visualiser). A la confluence de l'Huitrepin, le pont Napoléon a été très endommagé. Certainement durant l'épisode du 6 au 10/11. Photos avec légendes à suivre
Actions proposées
Redépenser 51 millions d'Euros ;) cette fois avec des études de faisabilité respectant le bon écoulement des eaux?
Rôle des arbres
Rôle des arbres
Plutôt oui
L'un des arguments avancé qui expliquerait le souci au niveau de la Canche est le fait que des arbres sont tombés dans la Canche
Plutôt non
- Un important arbre était en travers de la Canche avant Attin. Il a été enlevé par les pompiers en novembre. Des travaux ont été réalisés. Il est possible que les débits aient été plus rapide en janvier, même si cela n'aura pas empếché les secondes inondations de janvier.
- L'influence des embâcles est à relativiser et à prendre au cas par cas. Par exemple, s'ils entravent totalement un pont, un exutoire, une écluse, ou encore un canal artificiel, qui plus est dans une zone urbanisée, alors ils sont ou peuvent être effectivement source de débordements néfastes aux habitats ou encore à la mobilité (Ponts de la rue du moulin du bacon, du canal bouret à Neuville - Montreuil). Ils peuvent également s'avérer problématique s'ils entravent des zones de pentes très faibles déjà sujettes à accumulation de sédiments/débris divers pouvant entraver totalement les cours à des endroits non pourvues de zones d'expansion naturelles. Néanmoins, dans la plupart des cas sur le bassin versant dans les zones naturelles, les arbres tombés sont de véritables alliés pour limiter l'impact des pluies soudaines et soutenues comme nous venons de connaître. En effet, ils permettent de ralentir le débit d'eau affluant sur les cours principaux. Ils permettent également des débordements des ruisseaux et rus dans les zones d'expansion, si ces dernières ont été respectées évidemment. C'est par exemple le cas sur divers rus de la course qui possèdent des pâtures d'épandages conséquentes permettant d'atténuer les débits arrivant à l'aval. Enfin, ils permettent de casser des courants puissants, comme par exemple à la confluence de la course/canche où il est préférable d'avoir une végétation dense en cas de crue, afin d'affaiblir le courant avant son entrée dans la canche. Enfin, le retrait d'embâcle n'est pas un acte anodin. En effet, si l'influence des travaux est difficile à évaluer dans une démarche citoyenne sans moyen technologique efficient, il apparaît que les courants ressentis à Neuville et en ville basse de Montreuil lors du 2ème épisode, ont été particulièrement puissants en comparaison du premier. Il n'est pas improbable qu'ils puissent avoir pour origine les nombreux travaux de retrait d'embâcles effectués entre fin novembre et mi décembre 23 sur le canal Bouret et La Nocq et sur l'ensemble du linéaire de la canche de beaumerie à Attin. Ce fort courant ne sera peut-être pas sans conséquence pour les habitats impactés...
- L'influence des embâcles est à relativiser et à prendre au cas par cas. Par exemple, s'ils entravent totalement un pont, un exutoire, une écluse, ou encore un canal artificiel, qui plus est dans une zone urbanisée, alors ils sont ou peuvent être effectivement source de débordements néfastes aux habitats ou encore à la mobilité (Ponts de la rue du moulin du bacon, du canal bouret à Neuville - Montreuil). Ils peuvent également s'avérer problématique s'ils entravent des zones de pentes très faibles déjà sujettes à accumulation de sédiments/débris divers pouvant entraver totalement les cours à des endroits non pourvues de zones d'expansion naturelles. Néanmoins, dans la plupart des cas sur le bassin versant dans les zones naturelles, les arbres tombés sont de véritables alliés pour limiter l'impact des pluies soudaines et soutenues comme nous venons de connaître. En effet, ils permettent de ralentir le débit d'eau affluant sur les cours principaux. Ils permettent également des débordements des ruisseaux et rus dans les zones d'expansion, si ces dernières ont été respectées évidemment. C'est par exemple le cas sur divers rus de la course qui possèdent des pâtures d'épandages conséquentes permettant d'atténuer les débits arrivant à l'aval. Enfin, ils permettent de casser des courants puissants, comme par exemple à la confluence de la course/canche où il est préférable d'avoir une végétation dense en cas de crue, afin d'affaiblir le courant avant son entrée dans la canche. Enfin, le retrait d'embâcle n'est pas un acte anodin. En effet, si l'influence des travaux est difficile à évaluer dans une démarche citoyenne sans moyen technologique efficient, il apparaît que les courants ressentis à Neuville et en ville basse de Montreuil lors du 2ème épisode, ont été particulièrement puissants en comparaison du premier. Il n'est pas improbable qu'ils puissent avoir pour origine les nombreux travaux de retrait d'embâcles effectués entre fin novembre et mi décembre 23 sur le canal Bouret et La Nocq et sur l'ensemble du linéaire de la canche de beaumerie à Attin. Ce fort courant ne sera peut-être pas sans conséquence pour les habitats impactés...
Actions proposées
Etude au cas par cas des retraits d'embâcles. Si retrait d'embâcle, évaluation systématique des effets directs lors des coups d'eaux suivants. Travail citoyen de répertorisation des endroits sujets à embâcles néfastes observés durant cette crue, dans le but de se former, prévenir et intervenir en citoyen engagé et non passif lors des prochaines crues. A compléter
Complément de documentation
A venir
Rôle des bassins de rétention des eaux de pluie
Rôle des bassins de rétention des eaux de pluie
Rôle des bassins Tereos
Rôle des bassins Tereos
Description des points du débat
Depuis les trentes glorieuses, les bassins de décantation de l'usine de Tereos n'ont cessé de grandir. Ils sont maintenant installés en plein milieu de la zone d'expansion de La Course avant sa confluence avec la canche. La course est le second affluent majeur du bassin versant, et s'est montré particulièrement virulant lors de l'épisode de crues de Novembre 23. Lors du second épisode, début 2024, La Course n'a pas atteint les mêmes pics de crues tout en battant les reccords des précédentes années.
Plutôt oui
Les bassins Tereos sont au milieu de la confluence Course/canche. Ils occupent, avec une surface de stockage des pulpes de betteraves de plusieurs hectares (environ 20 à 25 Ha), un espace qui permettrait à l'eau de s'étendre, de perdre de sa puissance avant de rejoindre le fleuve et ainsi d'éviter la probabilité de débordement à la madelaine/robinson. (CF divers documents scientifiques à compiler) En croisant les données de la station vigiecrues d'Estrée, de brimeux; les observations de terrain et les témoignages des habitants inondés (chiffres à présenter, récupérer les témoignages télévisés et regrouper les témoignages recueillis expliquant la venue de l'eau à Neuville et Bacon), nous avons en effet pu constater un phénomène multifactoriel: Dans un premier temps, aux alentours du 6/11 et peut-être auparavant dès la tempête ciaran, une montée d'eau claire dans les "carrés" marécageux (traduit possibles premiers débordements de La course en amont + début des résurgences des nappes aquifères sur les zones basses du bassin versant). Puis, le 8/11 nuit, les habitants de Neuville de la Ville basse de Montreuil et de la rue du moulin du bacon ont pu constater une montée des eaux particulièrement importante venant de l'aval (Ouest de la rue de montreuil à Neuville, ouest de la rue et St Gengoult à Montreuil).Cette montée par l'aval s'est produite quasi simultanément avec l'expansion de l'eau venant de l'amont (marais de brimeux/Beaumerie/Marles/Neuville) ce qui s'est traduit pour les habitants par une impression d'être encerclé. Elle a néanmoins bien été constaté comme particulièrement importante venant de l'aval et est corrélée avec la montée impressionante de la course dans le même temps: 1m76 relevé à Estrée (récupérer vidéos des habitants qui le veulent bien.)Puis, durant tous les pics de crues de la course les jours suivants, les niveaux d'eau à Neuville et rue moulin du bacon ont fluctués de manière correlative avec les pics de crues de la course. (Pas de chiffres, travail de marquage sommaire mais efficace des niveaux réalisés avec les habitants et pompiers, notamment rue moulin du bacon ) La Nocq et le canal bouret qui traverse le marais de brimeux/beaumerie ne connaissant pas de fluctuations sur ce secteur (echelle de mesure à montreuil stable), seule la course semble être responsable de ces fluctuations (chiffres précis/dates à compléter, photos mesure d'echelle à temps réguliers sur le nocq à montreuil ville basse) Enfin, Le travail de cartographie réalisé sur geoportail.fr en jonglant avec les différents fonds de cartes laisse apparaitre avec ces bassins une entrave majeure au bon écoulement de la course vers la canche. Si les bassins ne sont pas seuls responsables (Voie ferrée, Routes, aménagements urbains de la paix faite, ZI Aldi, digues resserant le cours d'eau et lui donnant plus de puissance) de l'entrave de la course à sa confluence, les 20 Ha situés entre les deux cours de la course (vraie course + bras dérivé de Estrée jusque Attin ouest bassin décantation) semble être un facteur majeur et un problème important à traiter. Les dégâts importants des bassins entre la période du 6/11 au 10/11 montre la puissance exercée par la rivière à cet endroit (cf point de débat sur le manque de transparence des autorités dans la gestion des travaux réalisés sur les digues des bassins fin novembre, l'absence d'information quand aux possibles pollutions, l'absence d'information de la dreal quand aux mesures de contrôles réalisés par le mandaté des travaux )
Complément de documentation
Articles de journal liés :
https://www.lavoixdunord.fr/1429889/article/2024-02-13/apres-un-incident-tereos-somme-de-faire-controler-les-bassins-de-decantation-de?fbclid=IwAR2owRsGWz61CUQKq5mrS5FpL6nJxJUPZpYKjpPiPjzG8uBpaINHq-32X8c
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Rôle des exutoires
Rôle des exutoires
Plutôt oui
Elargir et creuser les exutoires, qui déversent les fossés dans les cours d'eau, une solution ?
Sujet lié au débat sur le curage, plus complet.
Cas d'un agriculteur ayant ses champs gorgés d'eau, où les betteraves baignent, par endroits, dans des flaques de 15 à 20 mm d'eau. Selon lui, cette situation aurait pu être évitée si les exutoires, qui déversent les fossés dans les cours d'eau, avaient été élargis et creusés après la première inondation : "À partir de la première semaine de décembre, on aurait quand même pu engager des travaux par endroits pour améliorer le débit à la mer. On ne l'a pas fait, car cela demande des études d'impact qui prennent énormément de temps. Source Article France Bleu
Sujet lié au débat sur le curage, plus complet.
Cas d'un agriculteur ayant ses champs gorgés d'eau, où les betteraves baignent, par endroits, dans des flaques de 15 à 20 mm d'eau. Selon lui, cette situation aurait pu être évitée si les exutoires, qui déversent les fossés dans les cours d'eau, avaient été élargis et creusés après la première inondation : "À partir de la première semaine de décembre, on aurait quand même pu engager des travaux par endroits pour améliorer le débit à la mer. On ne l'a pas fait, car cela demande des études d'impact qui prennent énormément de temps. Source Article France Bleu
Rôle des fortes pluies
Rôle des fortes pluies
Plutôt oui
- Ici, 511 mm de pluie sur le Pas de Calais du 18 oct au 3 jan. C'est 2x plus que la normale à cette période. En regardant toutes les périodes de 80 j depuis 1958 dans le Pas de Calais le cumul en cours est également record. Le précédent c'était 485 mm du 26 septembre au 14 décembre 2000. Source "Thomas Wagner sur Linkedin"
- Localement, certaines personnes du côté de Enquin-sur-Baillons parlent de 1000mm d'eau entre octobre 2023 et janvier 2024. Nous recherchons des micro-stations météos locales qui auraient relevé la pluviométrie.
- Le service de météorologie précise à France Télévisions que selon "les cumuls annuels à l'échelle du département, il s'agit de la deuxième année la plus pluvieuse (archive débutant en 1959), avec 1 126 mm, pratiquement ex æquo avec les 1 127 mm de l'année 2000. Cela représente un excédent de 25% par rapport aux moyennes 1991-2020." Source France Info
- Les solutions actuelles protègent certes des crues "décennales" (qui ont chaque année une chance sur 10 de se produire), voire "centennales" (une chance sur 100), mais il n'y a guère de solution miracle face à des phénomènes tels que les événements récents du Pas-de-Calais. Et pour cause, l'épisode de novembre a été qualifié par Météo-France de crue "millénale" (une chance sur 1 000 de se produire). Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
- Localement, certaines personnes du côté de Enquin-sur-Baillons parlent de 1000mm d'eau entre octobre 2023 et janvier 2024. Nous recherchons des micro-stations météos locales qui auraient relevé la pluviométrie.
- Le service de météorologie précise à France Télévisions que selon "les cumuls annuels à l'échelle du département, il s'agit de la deuxième année la plus pluvieuse (archive débutant en 1959), avec 1 126 mm, pratiquement ex æquo avec les 1 127 mm de l'année 2000. Cela représente un excédent de 25% par rapport aux moyennes 1991-2020." Source France Info
- Les solutions actuelles protègent certes des crues "décennales" (qui ont chaque année une chance sur 10 de se produire), voire "centennales" (une chance sur 100), mais il n'y a guère de solution miracle face à des phénomènes tels que les événements récents du Pas-de-Calais. Et pour cause, l'épisode de novembre a été qualifié par Météo-France de crue "millénale" (une chance sur 1 000 de se produire). Source : https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
Plutôt non
- "Les fortes pluies ne sont pas rares dans la région" - Francis Meilliez. Source Le monde. Elle ont été seulement au dessus de la moyenne. C'est surtout les années de sécheresse qui donnent l'impression qu'il pleut beaucoup (350mm, soit la moitié de ce qui est tombé en 2022). C'est faible par rapport aux épisodes cévenols du sud est par exemple.
Rôle des pompes durant l'inondation
Rôle des pompes durant l'inondation
Plutôt oui
Le pompage pour libérer certaines voies peut faire sens. Ainsi, la nationale aurait pu être libérée plus rapidement avec une pompe de 1 800 m3 par heure (1800 m3/h, soit 0.5 m3 seconde). (Article voix du nord). Les pompes des pompiers sont elle de 120m3 maximum.
De manière globale, cela a un petit impact sur l'eau en aval, puisque la Canche a un débit au 15 janvier 2024 de 26 m3 seconde (contre 33 m3 seconde pendant les inondations) d'après Vigiecrues. 0,5m3 correspond environ à un jour et demi au rythme de la décrue de début janvier pour la Canche (le 12 janvier à 18h : 27,5m3, le 14 janvier à 7h : 26,7m3, ). Dans tous les cas, l'eau aurait de toute manière eu à se retrouver en aval, mais peut-être pas aussi vite (cela dépend de la taille de la zone d'expansion pompée)
De manière globale, cela a un petit impact sur l'eau en aval, puisque la Canche a un débit au 15 janvier 2024 de 26 m3 seconde (contre 33 m3 seconde pendant les inondations) d'après Vigiecrues. 0,5m3 correspond environ à un jour et demi au rythme de la décrue de début janvier pour la Canche (le 12 janvier à 18h : 27,5m3, le 14 janvier à 7h : 26,7m3, ). Dans tous les cas, l'eau aurait de toute manière eu à se retrouver en aval, mais peut-être pas aussi vite (cela dépend de la taille de la zone d'expansion pompée)
Plutôt non
Dans d'autres situations, selon où l'on met les pompes, cela peut n'avoir aucune incidence et durer très longtemps.
Rôle des rivières souterraines, sources, lit d'une rivière qui a été déplacé
Rôle des rivières souterraines, sources, lit d'une rivière qui a été déplacé
Description des points du débat
Dans notre volonté de nous protéger de la montée des eaux, nous avons tendance à focaliser notre attention sur les cours d'eaux principaux et à chercher à nous protéger d'eux.
Plutôt oui
"Les précipitations exceptionnelles de novembre 2023 et, dans une moindre mesure, de janvier
2024, ont induit à des inondations par ruissellement et débordement des cours d’eau. Les
contextes géologiques, géomorphologiques et anthropiques ont joué sur la forme et la durée des
crues. Le rôle des nappes d’eau souterraines ne doit pas être exclu sur l’ensemble des secteurs
concernés, même si leur contribution, qui reste à quantifier, est certainement variable selon les
bassins et probablement plus importante dans les secteurs crayeux (Canche, amont du delta de
l’Aa, Haute Lys). La situation actuelle de nappes d’eau souterraine avec des niveaux qualifiés de
hauts à très hauts pourrait conditionner en partie la cinétique de nouvelles crues si de nouveaux
épisodes pluvieux majeurs et/ou continus survenaient dans les prochains mois"
Source : Rapport de la Mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations - Avril 2024.
Il faut prendre en considération les rivières souterraines. Le lit d’une rivière n’est pas composé que de ce qui est visible, en surface. La canche est par exemple aussi alimentée par le sol dès lors que les nappes phréatiques sont pleines. Décalez les cours d’eau, il reprendront leur chemin initial dès la montée de la nappe. Plusieurs exemples de ce phénomène sont observables, sur l'huitrepin, la dordonne, à Attin à la confluence course/canche où un bras d'eau observable sur la carte d'état major (1860) est réapparue durant le mois de novembre et a peu à peu grignoté la digue peu après le pont sncf. L'ensemble des lits majeurs ( surface qu'occupe le fleuve de manière naturelle en cas de montée des eaux) des basses vallées est donc alimenté par les sources...
C'est ainsi que certains habitants proche des marais ou des zones d'expansion des cours ou encore proche des sources aquifères de sorrus-st josse sont concernés par la montée des eaux claires. La Calotterie a part exemple d'abord été inondée par les sources acquifères le 31/12 et 01/01/2024, depuis le marais St Jean et le sud ouest. Autre exemple, Les marais d'Attin et de Montreuil ville basse connaissent une nette montée d'eau claire dans les marécages avant chaque débordement des cours d'eaux principaux (Nocq, canche, course). Ces sources sont donc observables facilement en divers points du territoire. A la caloterie/Valencendre, les fossés et tringles sont alimentés par ces sources qui résurgent très rapidement par endroit (Marais St Jean, tringles sud ouest qui traverse le village, fossé de la route de beutin etc...) Idem sur tous les points bas de la basse vallée (Brimeux Beaumerie neuville Ville basse de montreuil Attin etc...)Néanmoins, une fois la crue installée, il est plus difficile d'accéder à certains points d'observations pour constater cette activité qui se cumule aux débordements des cours d'eau. Dès lors, pour avoir une idée de l'activité de ces dernières, il peut être utile de communiquer avec les habitants situés dans des vallons plus en hauteurs. Les sources d'Ecuires ou de Airon Notre Dame donnent par exemple un bon indicateur de l'activité de la nappe et des sources. Elles sont facilement observables. Leur activité n'a pas cessé depuis le 5/11 à cette fin janvier.
2024, ont induit à des inondations par ruissellement et débordement des cours d’eau. Les
contextes géologiques, géomorphologiques et anthropiques ont joué sur la forme et la durée des
crues. Le rôle des nappes d’eau souterraines ne doit pas être exclu sur l’ensemble des secteurs
concernés, même si leur contribution, qui reste à quantifier, est certainement variable selon les
bassins et probablement plus importante dans les secteurs crayeux (Canche, amont du delta de
l’Aa, Haute Lys). La situation actuelle de nappes d’eau souterraine avec des niveaux qualifiés de
hauts à très hauts pourrait conditionner en partie la cinétique de nouvelles crues si de nouveaux
épisodes pluvieux majeurs et/ou continus survenaient dans les prochains mois"
Source : Rapport de la Mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations - Avril 2024.
Il faut prendre en considération les rivières souterraines. Le lit d’une rivière n’est pas composé que de ce qui est visible, en surface. La canche est par exemple aussi alimentée par le sol dès lors que les nappes phréatiques sont pleines. Décalez les cours d’eau, il reprendront leur chemin initial dès la montée de la nappe. Plusieurs exemples de ce phénomène sont observables, sur l'huitrepin, la dordonne, à Attin à la confluence course/canche où un bras d'eau observable sur la carte d'état major (1860) est réapparue durant le mois de novembre et a peu à peu grignoté la digue peu après le pont sncf. L'ensemble des lits majeurs ( surface qu'occupe le fleuve de manière naturelle en cas de montée des eaux) des basses vallées est donc alimenté par les sources...
C'est ainsi que certains habitants proche des marais ou des zones d'expansion des cours ou encore proche des sources aquifères de sorrus-st josse sont concernés par la montée des eaux claires. La Calotterie a part exemple d'abord été inondée par les sources acquifères le 31/12 et 01/01/2024, depuis le marais St Jean et le sud ouest. Autre exemple, Les marais d'Attin et de Montreuil ville basse connaissent une nette montée d'eau claire dans les marécages avant chaque débordement des cours d'eaux principaux (Nocq, canche, course). Ces sources sont donc observables facilement en divers points du territoire. A la caloterie/Valencendre, les fossés et tringles sont alimentés par ces sources qui résurgent très rapidement par endroit (Marais St Jean, tringles sud ouest qui traverse le village, fossé de la route de beutin etc...) Idem sur tous les points bas de la basse vallée (Brimeux Beaumerie neuville Ville basse de montreuil Attin etc...)Néanmoins, une fois la crue installée, il est plus difficile d'accéder à certains points d'observations pour constater cette activité qui se cumule aux débordements des cours d'eau. Dès lors, pour avoir une idée de l'activité de ces dernières, il peut être utile de communiquer avec les habitants situés dans des vallons plus en hauteurs. Les sources d'Ecuires ou de Airon Notre Dame donnent par exemple un bon indicateur de l'activité de la nappe et des sources. Elles sont facilement observables. Leur activité n'a pas cessé depuis le 5/11 à cette fin janvier.
Actions proposées
Developper une méthodologie d'observation plus fine du phénomène au sein de la population. Important de le prendre en compte pour l'aménagement du territoire et du bassin versant / la protection des biens et personnes et envisager les aménagements des habitats et voiries en zones humides...
Complément de documentation
A Compléter: Divers cartes BRGM-Synthèses sources aquifères- notice explicative lecture de carte géologique de la baie de canche. Photos.
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Rôles des cultures (type de culture, terres nues) et de l'érosion des sols
Rôles des cultures (type de culture, terres nues) et de l'érosion des sols
Plutôt oui
"D’un point de vue général sur l’ensemble des secteurs concernés, les phénomènes de
ruissellement et d’érosion des sols sont importants. Le plan régional d’agriculture durable (PRAD)
du Nord - Pas-de-Calais approuvé en mars 2013 souligne la qualité exceptionnelle des sols de la
région10 et l’enjeu que constitue le maintien de cette qualité pour répondre aux défis de production,
de biodiversité et de stockage de carbone. Il qualifie les bassins de la Flandre, de la Canche et de
l’Authie, les collines de l’Artois et du pays de Montreuil de particulièrement sujets au risque
d’érosion, celle-ci pouvant mobiliser jusqu’à 40 tonnes de terre par hectare et par an. Aux termes
de ce document et selon une étude INRA de 2001, la région comptait alors le plus grand nombre
de coulées de boues en France, avec plus de 5 coulées aux 100 km2 "
Source : Rapport de la Mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations - Avril 2024."
- "Il faut aussi favoriser les cultures qui, au long de l'année, sont capables de s'aide en stockant l'eau" Francis Meilliez. Source Le monde
"Quentin Joly regarde la météo avec "beaucoup d'appréhension", d'autant plus que la saison des crues n'est pas terminée. Les terres alentour "'battent' déjà facilement, ce qui veut dire qu'elles deviennent lisses dès qu'il pleut un peu, expose le salarié agricole. Quand les champs sont plats, on a tout un lit de cailloux et de terre qui se dépose, amené par l'eau qui court. Et sur les champs vallonnés, les inondations creusent des fossés." Surtout, les inondations lessivent les sols, enlevant la meilleure terre, arable, légère comme du limon." Source https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/reportage-dans-le-pas-de-calais-des-agriculteurs-refroidis-par-le-coup-de-gel-apres-les-crues-qui-ont-detrempe-les-champs_6292575.html
- Si l élevage était rentable à la hauteur du travail qu'il nécessite, il y aurait encore des vocations, donc des prairies et du bocage. (Commentaire de Maxens10 sur un article)
- Le rôle de l'agriculture intensive est l'un des principal facteur d'inondation identifié sur le bassin versant de la canche par le Symcea et les différents rapports. L'intensification des monocultures à récoltes tardives est venus totalement modifier la physionomie de nos plateaux et vallons abrupts, ainsi que notre estuaire ces 100 dernières années. La mécanisation et l'évolution des technologies ont d'abord permis de cultiver de plus en plus de surface jugé jusqu'alors peu propice aux grandes cultures. C'est le cas par exemple sur les plateaux de rive nord de la canche faites de silex et argile difficile à travailler sans technologie.) (Sources statistiques agricoles 1920-8 Thevenot). Dans les bas champs, cette mise en culture intensive a provoqué l'érection de plusieurs digues ceci afin de protéger de l'eau salée de la marée. (cf rôle des digues). Toutes ces zones dorénavant cultivées ainsi laissent la plupart du temps place en automne à des sols nus, sans couvert végétal pour retenir l'eau là où elle tombe. Les haies et autres décors de bocages ont disparus des surfaces cultivées. De plus, le tassement des sols de cultures (tassement par machines agricoles de plusieurs tonnes) est telle que l'eau ne peut s'y infiltrer. Sur l'ensemble des plateaux du bassin versant, se sont des milliers d'hectares de sols nus ou recouvert d'un léger semi bien trop tardif pour avoir un quelconque effet de rétention des eaux de pluie. Il en résulte une érosion importante, un afflux de boue massif dans les villages et affluents.
"Le déclic chez lui concerne les prairies. Il explique : "on autorise le retournement des prairies alors que ce sont de précieux remparts autour des villages. Il faut tout faire pour les préserver pour éviter l'érosion, favoriser la captation de l'eau, protéger les nappes phréatiques et le paysage !"
La préfecture a en effet assoupli les conditions de gestion de ces prairies "Le régime d’autorisation préalable au retournement de prairies permanentes au titre de la PAC est levé en Hauts-de-France pour la campagne 2023-2024". Maire de Rivière.
Pour le maire de Rivière, les prairies abritent aussi une biodiversité importante, elles permettent de préserver la qualité de l’eau par leur fonction de filtration naturelle et elles évitent les érosions des sols.
"Un hectare de prairie capte 80 tonnes de CO2, les retourner c'est se priver de ça, des lombrics qui rendent fertiles les sols… C’est tout un système qu’on doit reconsidérer. C'est du bon sens !" fustige Gabriel Bertein.
Gabriel Bertein poursuit "Le phénomène s’aggrave par intérêt économique : c'est plus intéressant pour les agriculteurs de cultiver de la pomme de terre, pour les grandes usines implantées dans la région. Elles demandent des milliers d’hectares, et c'est la pire des cultures en termes d’environnement, d’impact. Les traitements sont impactant pour le sol et la façon de le travailler, avec des machines rotatives, est catastrophique. Ça supprime le peu de vivant qu’il y a dans le sol".
Dans son courrier aux maires de l'Arrageois, il écrit : "Le sol de la grande majorité des champs a perdu 90% de sa capacité à absorber l'eau de pluie du fait de la disparition de la vie du sol. La pluie est absorbée dans la couche supérieure de la terre des champs, elle s'y accumule sans pouvoir s'infiltrer plus en profondeur. Dès que la terre est gorgée d'eau, celle-ci descend vers les points bas, dans les vallons, vers les vallées en entraînant la terre par érosion, créant les ruissellements et coulées de boue, puis des importantes inondations en aval des vallées (logique de “bassin-versant”). Nous assistons à l'artificialisation du sol des champs !"
Article de France 3
ruissellement et d’érosion des sols sont importants. Le plan régional d’agriculture durable (PRAD)
du Nord - Pas-de-Calais approuvé en mars 2013 souligne la qualité exceptionnelle des sols de la
région10 et l’enjeu que constitue le maintien de cette qualité pour répondre aux défis de production,
de biodiversité et de stockage de carbone. Il qualifie les bassins de la Flandre, de la Canche et de
l’Authie, les collines de l’Artois et du pays de Montreuil de particulièrement sujets au risque
d’érosion, celle-ci pouvant mobiliser jusqu’à 40 tonnes de terre par hectare et par an. Aux termes
de ce document et selon une étude INRA de 2001, la région comptait alors le plus grand nombre
de coulées de boues en France, avec plus de 5 coulées aux 100 km2 "
Source : Rapport de la Mission d'appui au préfet de la région des Hauts-de-France pour renforcer la résilience des territoires touchés par des inondations - Avril 2024."
- "Il faut aussi favoriser les cultures qui, au long de l'année, sont capables de s'aide en stockant l'eau" Francis Meilliez. Source Le monde
"Quentin Joly regarde la météo avec "beaucoup d'appréhension", d'autant plus que la saison des crues n'est pas terminée. Les terres alentour "'battent' déjà facilement, ce qui veut dire qu'elles deviennent lisses dès qu'il pleut un peu, expose le salarié agricole. Quand les champs sont plats, on a tout un lit de cailloux et de terre qui se dépose, amené par l'eau qui court. Et sur les champs vallonnés, les inondations creusent des fossés." Surtout, les inondations lessivent les sols, enlevant la meilleure terre, arable, légère comme du limon." Source https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/reportage-dans-le-pas-de-calais-des-agriculteurs-refroidis-par-le-coup-de-gel-apres-les-crues-qui-ont-detrempe-les-champs_6292575.html
- Si l élevage était rentable à la hauteur du travail qu'il nécessite, il y aurait encore des vocations, donc des prairies et du bocage. (Commentaire de Maxens10 sur un article)
- Le rôle de l'agriculture intensive est l'un des principal facteur d'inondation identifié sur le bassin versant de la canche par le Symcea et les différents rapports. L'intensification des monocultures à récoltes tardives est venus totalement modifier la physionomie de nos plateaux et vallons abrupts, ainsi que notre estuaire ces 100 dernières années. La mécanisation et l'évolution des technologies ont d'abord permis de cultiver de plus en plus de surface jugé jusqu'alors peu propice aux grandes cultures. C'est le cas par exemple sur les plateaux de rive nord de la canche faites de silex et argile difficile à travailler sans technologie.) (Sources statistiques agricoles 1920-8 Thevenot). Dans les bas champs, cette mise en culture intensive a provoqué l'érection de plusieurs digues ceci afin de protéger de l'eau salée de la marée. (cf rôle des digues). Toutes ces zones dorénavant cultivées ainsi laissent la plupart du temps place en automne à des sols nus, sans couvert végétal pour retenir l'eau là où elle tombe. Les haies et autres décors de bocages ont disparus des surfaces cultivées. De plus, le tassement des sols de cultures (tassement par machines agricoles de plusieurs tonnes) est telle que l'eau ne peut s'y infiltrer. Sur l'ensemble des plateaux du bassin versant, se sont des milliers d'hectares de sols nus ou recouvert d'un léger semi bien trop tardif pour avoir un quelconque effet de rétention des eaux de pluie. Il en résulte une érosion importante, un afflux de boue massif dans les villages et affluents.
"Le déclic chez lui concerne les prairies. Il explique : "on autorise le retournement des prairies alors que ce sont de précieux remparts autour des villages. Il faut tout faire pour les préserver pour éviter l'érosion, favoriser la captation de l'eau, protéger les nappes phréatiques et le paysage !"
La préfecture a en effet assoupli les conditions de gestion de ces prairies "Le régime d’autorisation préalable au retournement de prairies permanentes au titre de la PAC est levé en Hauts-de-France pour la campagne 2023-2024". Maire de Rivière.
Pour le maire de Rivière, les prairies abritent aussi une biodiversité importante, elles permettent de préserver la qualité de l’eau par leur fonction de filtration naturelle et elles évitent les érosions des sols.
"Un hectare de prairie capte 80 tonnes de CO2, les retourner c'est se priver de ça, des lombrics qui rendent fertiles les sols… C’est tout un système qu’on doit reconsidérer. C'est du bon sens !" fustige Gabriel Bertein.
Gabriel Bertein poursuit "Le phénomène s’aggrave par intérêt économique : c'est plus intéressant pour les agriculteurs de cultiver de la pomme de terre, pour les grandes usines implantées dans la région. Elles demandent des milliers d’hectares, et c'est la pire des cultures en termes d’environnement, d’impact. Les traitements sont impactant pour le sol et la façon de le travailler, avec des machines rotatives, est catastrophique. Ça supprime le peu de vivant qu’il y a dans le sol".
Dans son courrier aux maires de l'Arrageois, il écrit : "Le sol de la grande majorité des champs a perdu 90% de sa capacité à absorber l'eau de pluie du fait de la disparition de la vie du sol. La pluie est absorbée dans la couche supérieure de la terre des champs, elle s'y accumule sans pouvoir s'infiltrer plus en profondeur. Dès que la terre est gorgée d'eau, celle-ci descend vers les points bas, dans les vallons, vers les vallées en entraînant la terre par érosion, créant les ruissellements et coulées de boue, puis des importantes inondations en aval des vallées (logique de “bassin-versant”). Nous assistons à l'artificialisation du sol des champs !"
Article de France 3
Actions proposées
Un changement de logique en matière de politique agricole est nécessaire. L'ensemble des subventions européénnes (PAC) sont fléchés sur le modèle intensif. Les différents accords de libre échange, signés encore tout récemment avec le MERCOSUR, n'indique en rien une volonté de changer de politique en matière de pratiques agricoles. A la rédaction de cette note ce jour, la FNSEA mène une action nationale, non pour réclamer la possibilité de cultiver plus respectueusement, mais bien pour exiger de se soustraire aux normes environnementales trop contraignantes dans notre pays en comparaison des marchés concurentiels internationaux. D'autres possibles sont pourtant envisageables en matière de production agricole. Aussi comment s'organiser en citoyens conscients pour peser sur les décisions poolitiques.
- "Nous devons travailler collectivement sur les actions à mener, les changements radicaux à engager, dans l'intérêt général, et aussi dans l'intérêt des agriculteurs et des éleveurs. Il propose d'aider les agriculteurs à garder les sols vivants, inciter les éleveurs à s'orienter vers de l'élevage extensif pour utiliser les prairies permanentes, protéger l'eau, ne plus utiliser des cultures directes pour alimenter des méthaniseurs..." Article de France 3
Rôles des haies
Rôles des haies
Plutôt oui
- Il faut aussi replanter les haies qui ont été arrachées et qui ralentissent les ruissellements
Source Francis Meilliez - Le monde
Source Francis Meilliez - Le monde
- "Ces dernières années, on a implanté dans le secteur de l'Aa 26 km de haies et de fascines [des sortes de palissades de bois basses faites de fagots maintenus par des pieux] en limite de parcelles pour freiner les ruissellements et retenir les sédiments. Mais il en faudrait peut-être dix fois plus."
- Car ces précieuses haies avaient auparavant été arrachées du paysage. Jusqu'aux années 1950, la vallée de l'Aa comptait une foule de petites parcelles agricoles. Plantées "un peu dans tous les sens", les cultures garantissaient des obstacles à l'eau, plus à même de s'infiltrer dans des sols en bonne santé, raconte Agnès Boutel. Leur regroupement, après la Seconde Guerre mondiale, a eu raison des prairies, talus, bandes d'herbe, arbres et haies qui délimitaient autrefois les terres entre voisins. Soixante-dix ans après cette révolution du remembrement, ces alliés contre les inondations composent l'arsenal de ce qu'on appelle aujourd'hui les "solutions fondées sur la nature".
- https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-faux-crues-dans-le-pas-de-calais-curer-les-cours-d-eau-permettrait-il-d-eviter-les-inondations_6294423.html
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